Le modèle open source

Voici quelques articles de référence pour qui veut comprendre comment les principes de fonctionnement des communautés open source.

How to video-record what’s happening on your screen? (screencasting)

Here is a nice piece of software for creating screencasts (video recordings of what you can see and do on your screen, for instance for demonstration or training purposes): pyvnc2swf. It is an open source package, running on both Linux and Windows. It requires that you first install:

You then install pyvnc2swf and launch it with a command line such as: c:\Python24\python.exe vnc2swf.py -o test.swf localhost:0 This will launch a nice small GUI from which you can start and stop your recording. This package also provides edition utilities so that you can edit or convert the video file that is created. Several video formats are supported.

In order to protect your machine and prevent any hacker to use your VNC server to take control of your computer, go to VNC options (tightvnc: right click on the tray icon, then « properties » and « Advanced » button for advanced options) and make sure that:

  • you setup a secure password (long enough, with letters, numbers and special characters)
  • you allow loopback connections (connections from your local machine)
  • you ONLY allow loopback connections (refuse any connection coming from anywhere else)
  • you select « query console for incoming connection » so that a popup window will ask for your confirmation everyonce someone (maybe yourself using pyvnc2swf) tries to connect to your VNC server to see (and maybe control) what’s happening on your screen

Internet Actu fait le point sur le « crowd-sourcing »

Moi, j’avais tendance à appeler ça l’open sourcing: le fait de déléguer des tâches à une communauté ouverte de contributeurs, dans l’esprit de la wikipedia ou du cliquage de cratères pour la NASA. Le terme plus général qui s’impose semble maintenant être le « crowd-sourcing », notamment pour englober les cas où le résultat fourni par la communauté n’est pas partagé ouvertement mais réservé à l’initiateur/propriétaire du projet. Ainsi, le « crowd-sourcing fermé » (non libre) a-t-il besoin du micropaiement comme source de motivation. Le concept me paraît particulièrement prometteur si l’on adhère à la vision de l’intelligence collective. Mais le modèle libre (open sourcing) me semble supérieur et plus durable que celui qui s’appuie sur le micro-paiement.

Apprendre à taper au clavier avec ses dix doigts

Vous avez une vocation de dactylo? Des enfants qui découvrent l’informatique? Vous bavez d’envie devant vos potes qui tapent à la vitesse de la lumière sur les systèmes de messagerie instantanée (MSN…)? Ou vous en avez simplement marre de passer pour un flic de deuxième zone qui tape ses PV à deux doigts? Accessoirement, vous souhaitez devenir plus performant dans votre boulot sur clavier? Alors ces deux logiciels sont faits pour vous. Ils vous offrent: des leçons pour apprendre comment taper avec quels doigts, des exercices systématiques de dactylographie et des jeux d’arcade très amusants pour améliorer vos performances. Ces logiciels sont open source (GPL) donc pas de souci de piratage. Ils fonctionnent en français aussi bien qu’en anglais, avec clavier azerty comme avec clavier qwerty (ou autre): il suffit d’aller cocher les bonnes options dans les menus de configuration. Ca tourne sous Windows comme sous linux.

  • TypeFaster, c’est du sérieux et de la performance, les exercices sont personnalisés (le logiciel vous propose de vous entraîner sur les touches que vous avez le plus de mal à bien taper d’après ses observations lors des exercices précédents); il permet notamment de bien s’entraîner également sur les accents et caractères de ponctuation. Il propose même un fonctionnement adapté pour les mal-voyants.
  • TuxType est beaucoup plus amusant et vous propose de vous améliorer en permettant à Tux, le pingouin mascotte de linux, de manger des poissons qui tombent du ciel et de sauver la planète menacée par des pluies de météorites. Avantage: c’est beaucoup plus motivant de taper vite (si on aime les poissons et si on n’aime pas les météorites). Inconvénients: on ne peut pas modifier les listes de mots qui défilent et ceux-ci ne contiennent que des lettres en majuscules ce qui ne suffit pas pour apprendre à taper des mots de tous les jours (il faut savoir jouer de la touche majuscule, des accents et des signes de ponctuation…).

Conclusion: les deux sont assez complémentaires: TypeFaster pour l’apprentissage et l’entraînement sérieux, TuxType pour le jeu et la motivation à devenir toujours plus performants dans sa force de frappe!

Tapez bien!

440 millions de dollars pour une prise de clavier

Ce petit gadget de moins de 100 dollars à l’achat se branche entre le câble de votre clavier et la façade arrière de votre PC. Il a cependant coûté 440 millions de dollars à une banque: des malfaiteurs l’ont branché sur l’informatique de la banque et l’ont utilisé pour voler les codes d’accès au système informatique de transfert de fonds. Depuis, la banque a décidé de coller à la colle forte les prises des claviers sur les boîtiers de ses PCs.

Fabriquer le futur

La semaine dernière, j’ai entraperçu le futur en train de se fabriquer dans un restau chinois de Massy. En effet, j’ai eu le plaisir de déjeuner avec Eric Seulliet, l’auteur du livre « Fabriquer le Futur ». Nous avons parlé ensemble innovation ascendante, innovation open source, do-it-yourself innovation ou mouvement Pro/Am (pour Professionals/Amateurs), selon le terme que l’on emploie, pour des concepts qui se recouvrent plus ou moins bien. Réflexions en vrac, suite à ce déjeuner:

De la place de la créativité dans l’innovation privée:

En fait, quelques jours après qu’Eric Seulliet a pris contact avec moi, j’ai reçu un mail du service documentaire de notre centre de recherche qui m’informait que son bouquin venait d’arriver chez nous, à la demande d’un collègue. Je vais voir le collègue: « un peu trop loin de mon quotidien pour moi, je cherchais plutôt un bouquin sur ‘comment rendre mes équipes plus créatives' », me dit-il en me le passant. C’est vrai que le premier chapitre est très académique: la place de l’imaginaire dans l’innovation. Dans le service R&D où je travaille, dans une grosse boîte high-tech privée, la place de l’imaginaire est curieuse: elle est à la fois inexistante officiellement (on n’y fait jamais référence, ça ne fait ni sérieux, ni gérable) et omniprésente (références permanentes à l’idée que l’on se fait de la concurrence, aux success stories de l’Internet et aux images du futur que l’on se renvoie de labo en labo à travers nos projets). L’imaginaire est implicite ici-bas. On osera parle plutôt parler de créativité (en termes de… combien de propositions de brevets as-tu produites cette année?) sans référence explicite à ce qui la sous-tend: imaginaire, croyances…

Pour revenir au bouquin, j’ai bien aimé un témoignage du troisième chapitre, sur lequel a plus particulièrement travaillé Eric Seulliet. Il s’agit de l’interview d’un consultant qui explique que la difficulté pour les entreprises innovantes n’est pas de manager la technologie nouvelle mais de manager la personnalité de ses créatifs. J’ai bien rigolé en lisant ça, en pensant à des réflexions de certains anciens collègues: « tu es parfois ingérable… », « un peu difficile à contrôler… ». Amusant quand on entend tant d’entreprises clamer qu’elles cherchent des « intrapreneurs » capable de prendre des initiatives. Là aussi, il y a un imaginaire (« les entreprises modernes aiment les créatifs ») et une réalité qui n’est pas forcément en phase (« zut alors, comment bien gérer des preneurs d’initiative? »). Il n’y a qu’à voir les processus de recrutement d’informaticiens: on recrute des clones pour profiter d’armées de clones à faire du SAP et du J2EE, pas des créateurs de technologie et encore moins des créateurs d’innovation. Dur, dur, de ne pas se retrouver dans un « métier à la con » comme me le fait remarquer un contributeur à ce blog.

De l’innovation open source et du développement durable

En déjeunant ensemble, j’ai pu observé un phénomène étrange: les gens qui aiment l’innovation ascendante aiment généralement le développement durable et peut-être vice-versa. C’est une généralité un peu bête mais, en première approximation, qui m’a l’air assez vraie. L’une des raisons pour lesquelles Eric Seulliet m’a rencontré, c’est que je prétends parfois m’intéresser au « développement durable », à l' »associatif », à l' »économie sociale »… « tu devrais faire dans l’humanitaire » me dit-on parfois pour me taquiner. Le directeur telecoms de la multinationale industrielle dans laquelle je bossais jusqu’à l’an dernier ne m’avait-il pas dit lui-même « linux, c’est bon pour les lanceurs de pavé des sommets altermondialistes ». Il est parti à la retraite, depuis… Et l’open source envahit l’entreprise.

Plus sérieusement, pourquoi y a-t-il une corrélation entre open source et altruisme? Innovation ascendante et développement durable, c’est le rendez-vous des rêveurs et des utopistes? Ou bien c’est quelque chose qui peut s’ancrer dans la réalité et nourrir des entreprises et des emplois? Pour faire plus sérieux, plus économique et efficace, ne devrait-on pas au moins essayer de gérer prudemment cette corrélation ou moins de rester humble et d’éviter d’en parler trop? Pas mal d’acteurs économiques de l’open source (sociétés de services autour des logiciels libres) prennent leur distance vis-à-vis des idéologies libertaires ou au moins altruistes que semblent véhiculer les communautés open source. Moi-même, j’ai du mal avec le côté nanar (anarchiste) même si je suis très attaché aux valeurs de partage et de don… Alors quoi? un modèle économique peut-il être en soi porteur de valeurs morales? L’éthique et l’économique ça va ensemble? J’aimerais bien répondre oui. Tant qu’on en est au discours et à la théorie, pas de problème. Mais quand on en arrive à se poser la question « comment faire du développement durable à grande échelle (avec du profit et des moyens financiers) avec de l’innovation ascendante? » il est plus dur de trouver des réponses concrètes. Et quand on rêve à convaincre une multinationale de la possibilité de faire du business avec de l’open source et dans une optique d’entreprenariat social ou de développement durable, on retombe facilement dans l’utopie ou la quête chevaleresque…

De l’odeur et du goût du futur

Dans une grosse boîte privée innovante, pour obtenir des budgets de recherche, l’odeur et le goût d’un projet ont leur importance. En effet, pour obtenir un financement spécial, il faut convaincre que le projet présenté a l’odeur de l’argent et le moins possible le goût du risque. Pas assez profitable ou un tout petit trop risqué et ce n’est pas un projet qui sera retenu. Etant donné qu’on ne peut parfois pas faire grand chose aux aspects risques, il faut souvent que « ça pue le fric ». D’où l’intérêt des machines à retransmettre les odeurs à travers l’Internet (cf. France Telecom par exemple): vous branchez le bidule sur votre PC, vous affichez le descriptif d’un bon projet de R&D et, hop, vous sentez une bonne odeur de blé et d’oseille envahir votre bureau… OK. Le problème, c’est que tout ce qui sent le fric n’est pas profitable. Et l’imaginaire des nez des grandes entreprises est empreint de subjectivité: dur d’anticiper le profit. Morale de l’histoire: on ne peut financer que ce qui pue tellement le fric qu’on ne peut plus se boucher les narines. Je caricature pour le plaisir, certes. Mais tout de même, quelle place pour le développement durable dans tout ça? Le credo du développement durable, c’est de dire que le profit sera triple: pas seulement économique mais également environnemental et social. Alors pour favoriser le financement privé de projet teintés D.D., il faudra sans doute d’abord éduquer le nez et l’imaginaire des entreprises. C’est quoi un projet qui pue le triple profit du DD? Vous sauriez anticiper la profitabilité de tels projets? Pas facile…
Quant au financement de l’innovation open source/innovation ascendante, là il me manque encore des clefs et il faut que je finisse de lire le bouquin de Philippe Aigrain, Cause Commune, pour espérer imaginer de bonnes réponses.

Entrer en bourse, frein ou catalyseur pour l’innovation ?

Quelles sont les sociétés les plus à même de faire preuve d’innovation? Les sociétés à capital privé (non côtées) ou celles présentes en bourse? Le Journal du Net rapporte quelques témoignages à ce sujet.

Même après avoir lu cet article sans parti pris, je reste persuadé que l’entrée en bourse, tout en favorisant le développement (quantitatif) de l’entreprise freine fortement sa capacité à innover.

Trophées Le Monde Informatique: victoire pour l’open source

Les magazines Le Monde Informatique et CIO viennent de remettre leurs trophées 2006 aux meilleurs projets informatiques. Sur les 9 prix remis:

  • 2 reposent sur des progiciels vendus par des éditeurs classiques: une CRM sur Siebel et Microsoft (Grand Prix, pour la SNCF) et un EDI sur technologie Soget/Bull (Trophée Distribution, Logistique & Transports, pour une communauté portuaire de Guadeloupe)
  • 3 reposent sur des solution spécifiques non open source: un dossier médical partagé réalisé avec SQLI (Prix Spécial Initiative Locale, pour l’ARH Franche Comté), une traçabilité de palette avec technologie RFID (Trophée PME, pour Bénédicta), une carte de contrôle d’accès électronique avec technologies PKI et service de SSO (Trophée Industries et Services, pour le groupe Areva)
  • 4 reposent sur des plates-formes très teintées open source: information aux automobilistes sur technologie LAMP et Flash (Trophée Administrations & Collectivités locales, pour Nantes Métropole), intranet collaboratif sur technologie LAMP (Trophée Associations & Humanitaire, pour l’Association des Paralysés de France), apprentissage chirurgical avec simulation 3D sur technologie LAMP (Trophée Santé, pour l’IRCAD) et portails documentaires sur technologie Zope (Trophée Services Publics, pour le CEA).

Ma lecture très personnelle de ces résultats est la suivante. Les technologies open source sont les technologies les plus célébrées dans le domaine des portails, de la collaboration et de la gestion de contenu Web. Et ceux qui ont le plus de succès dans le domaine sont… les secteurs public et parapublic. Les progiciels vendus par des éditeurs sont les solutions les plus appréciées pour des projets « usine à gaz » (CRM, EDI, …) de grosses entreprises tandis que les architectures sur-mesure sans odeur technologique particulière se disputent le reste du gâteau (sécurité, traçabilité, …).

Et qu’on ne vienne pas me redire que J2EE façon IBM ou BEA, c’est la voie royale de l’intranet !

Sur ce, je vais aller déjeuner avec mes anciens collègues. Ils viennent de me raconter que l’open source a continué à percer depuis mon départ de chez mon ancien employeur (industriel du CAC40) au point que ce sujet est officiellement abordé comme sujet de travail lors des comités informatiques groupe. Ca y est, LAMP s’est taillé une place de choix dans la presse informatique et la mentalité des DSI du CAC40!

500 000 smartphones pour faire le recensement américain de 2010

Le gouvernement américain vient d’acheter 500 000 téléphones/ordinateurs de poche pour équiper les agents qui effectueront le recensement des Etats-Unis en 2010. Cela évitera une double opération de saisie: les informations étaient jusque là collectées sur papier et ensuite saisies dans un système informatique. Ces appareils sont équipés d’un système d’exploitation Microsoft.

Combien de temps pour craquer votre mot de passe?

Combien de temps faudra-t-il à un pirate pour deviner votre mot de passe? Avec un PC rapide et dans de bonnes conditions, il lui suffira de 30 secondes si votre mot de passe ne contient que 6 lettres, toutes en minuscules. Si vous avez mis des majuscules et des chiffres dans votre mot de passe de 7 caractères, il faudra 4 jours de calcul. Si vous passez à un mot de passe de 8 caractères contenant lettres majuscules et minuscules, chiffres et signes de ponctuation, il lui faudra tout de même 23 ans… à moins qu’il ne s’agisse d’un gouvernement ou d’une organisation équipée d’un super-calculateur, auquel cas 83 jours de calculs intensifs en viendront largement à bout!

Innovating on usages

Innovation usually focuses on bringing new features to markets through « innovative » products or services invented by technology researchers and blessed by business managers. « Innovative » usages are rarely planned or expected even though the previous « next big things in the Internet » (Web, P2P, blogs, …) went big because of emergent usage dynamics rather than of « innovative » products or services pushed to markets. Usage innovations has been one big credo at the FING (a French think tank dedicated to Internet technologies) for quite a long time. They now mention this nice France Telecom R&D article that summarizes how usage innovation differs from product innovation and why applied research should focus on usage innovation. Here is my attempt at translating and paraphrasing some of the nicer bits found in this article:

If innovators don’t focus on they innovation efforts on usage first, their inventions then face the following risks :

  • Technical risks: offering features that do not address real needs or remain incompatible with other systems, networks, protocols or interactions and are then not used; or those only features that will be used face a risk of rapid obsolescence and over-serving features will slow any update process
  • Economic risks: making clients pay for mandatory additional features whereas the price for addressing real needs would be lower; clients will then see a low value for their own use (10 to 20% only of all features are useful to them while 80% remain hidden and latent…)
  • Human factors risks: difficulties will appear in the use and the representation of the product and services, users won’t be able to anticiapte work around « wrong uses » of the product and will not accept product limitations; users will rely on some « hot line » to learn how to use product or service, will make frequent calls or ask for refund but expected uses are not fulfilled.
  • Social risks: product or service may be massively rejected, retracted from market, distrustful or disinforming campaign may arise, investigations about bad impact on health or environment may be launched; this would lead to delays in the distribution of the product, needs for reorganization to answer arising needs or market pressures or major bad impact for corporate brands
  • Combined risks: risk of significant overhead for the user in terms of technology, usage, service adoption, need for skills or knowledge, price to pay for the tool to be really adopted; risk of dividing even more the ones who know and can profit from the offering to those who can’t; reducing the market impact

Those risks are not addressed by the current inventor habits for product innovation because those are specific to the field of expertise of researchers whereas usage risks emerge from the combination of these fields into a single complex offering once it is brought to the market. It is difficult to combine discipline-specific predictions related to usage because they are scattered among siloed scientific disciplines.

  • Technology researchers focus on solving tough technical problems and give answers to such questions as « How and why it works », supported by demonstration of technical capabilities and technical benchmarks. They can predict the level of disruptiveness of this new technology in terms of new capabilities and features offered to users and can anticipate how well this new piece of technology compare to the current state-of-the-art in terms of features and performance.
  • Social researchers, supported by interviews and observations, may answer users questions such as « what is it useful to? how could it be useful to me? ». They predict the level of disruptiveness this piece of new technology will bring to user habits, how well (or bad) this technology complies with the current user habits and usage. They advocate the anticipation of emergent usages.
  • Human factors researchers perform field trials and in-lab tests. They focus on user questions such as « how does one use it? can I use it or not? ». They anticipate how this invention will conform to the representation users have of similar products or services and can predict their needs for support.
  • Economist researchers will answer « how much does it cost to users? how much profit would users expect from it? » and use total cost of owernship analysis and niche market analysis. They can anticipate such users decisions as deciding to wait before getting equipped or as deciding to renew one’s equipment.

It is difficult to anticipate and address risks emerging with usages. It is even more difficult to invent usages. Is it even possible? Maybe with the use of early simulation and rapid prototyping such as this article seems to sugges? I lost myself while reading the rest of this nice France Telecom R&D articles. And I yet have to be convinced that corporations such as France Telecom would be able to innovate through usages.

L’Etat, mauvais client

Cette chronique de Bertrand Lemaire (LMI) au sujet des appels d’offres des marchés publics de l’Etat m’a rappelé combien les administrations centrales gèrent mal leurs décisions d’achat. Les administrations centrales de l’Etat, d’une manière générale, me semblent être des organisations bien malades, souvent bien plus malades que les bureaucraties privées. Leur difficultés à acheter des prestations informatiques n’est qu’un symptôme parmi tant d’autres. Les SSII qui font affaire avec elles sont peut-être à plaindre mais elles y trouvent quand-même leur compte. C’est surtout les fonctionnaires qui y travaillent et les citoyens qu’ils sont sensés servir que j’aurais tendance à plaindre. Pauvres de nous…

Davantage d’offres d’emploi pour les informaticiens en France

+28% en 2005, +34% à +46% prévus en 2006, c’est le nombre d’offres d’emploi pour informaticiens en France. Fin 2005, près d’un tiers des offres de recrutement de cadres concernaient des informaticiens, surtout en SSII. Et la demande est particulièrement forte pour les chefs de projet avec un profil plutôt « business » et les programmeurs et architectes Java ou .Net. Les causes? Départs à la retraite de nos anciens et baisse du nombre de diplômés en informatique. Ca devrait être bon pour mon porte-monnaie, tout ça.

French telecom operator pays employees to work for non-profits

SFR is the #2 telecom operator in France (subsidiary of Vodafone and Vivendi Universal). They announced yesterday that they would allow 50 additional employees every year to spend from 6 to 11 paid days per year working for a non-profit organization. These days are paid and managed as usual working days. SFR limited the authorized non-profits to those working in the fields of childhood protection and people with disabilities. SFR employees have a strong demand for such a program and a jury will have to select the yearly 50 « citizen-employees » based on the quality of their project.

For sure, this must be great news for altruistic SFR employees. But I’d like to make a suggestion to SFR to make this operation even more effective: why aren’t you focusing on your core business and competencies instead of diverting your efforts toward childhood and disabilities topics? I’m quite sure SFR employees could come with substantial socially-savvy innovations in the field of telecommunications if they were challenged to do so. Social entrepreneurship (entrepreneuriat social in French) combines altruistic aspirations with senseful business innovations. In the field of telecommunications, the best example for such activities is probably the Grameen Village Phone (see also here) or, to a lesser extent Alcatel’s Digital Bridge. Many other examples exist in social hightech. Social entrepreneurship projects may be riskier than usual innovation projects corporations sometimes carry. But this citizen-employee kind of operation would be ideal for managing the risks of social entrepreneurship project while contributing to the corporate social responsability of SFR, giving it a nice media coverage and still giving birth to economically viable businesses.

The so-French tradition of tightly containing « charities » away from business sometimes drives me nuts. Take the best of both worlds, please!

Anyway, hurrah for this nice SFR marketing and HR operation! If only my employer did the same thing, I would probably be on the field trying to connect some unconnected families, researching some disruptive knowledge technologies applied to local development (such as social networking software for residential areas), developping semantic web technologies applied to corporate social responsability reports or so.

Outils d’interaction locale

Grâce aux Google maps notamment, on a vu apparaître sur le Web une floppée de mashups visant à permettre des interactions locales entre personnes, ancrées dans un territoire. De manière balbutiante, PlaceOPedia fait par exemple le lien entre des articles Wikipedia décrivant des lieux et la localisation de ces lieux sur une Google Map. On est encore bien loin d’avoir des outils qui permettent de créer du lien social sur un territoire donné pour lutter contre les phénomènes d’exclusion. D’abord parce que les territoires sont à peine représentés sur le Web, ensuite parce que les logiciels de réseautage social sont bien peu efficace pour réellement créer du lien, enfin parce que le mixage des deux tarde à donner une quelconque forme de résultat utile.

Les mashups

Les mashups, c’est cette activité très à la mode (« Web 2.0 ») qui consiste à combiner (agréger) des services Web existants pour en faire un « mashup » à votre sauce et développer ainsi un nouveau business. Il existe autant de mashups possibles que de combinaisons de services Web.
Problème pour l’opérateur de site Web qui envisage de publier un service Web: est-ce que cela va me rapporter de l’argent ou ne vais-je pas, au contraire, perdre du traffic direct et donc des revenus publicitaires? Matt McAlister s’est penché sur la question.