Développez avec des triplets

Comment construire des applications de gestion de méta-données ? Avec des triplets RDF, pardi ! Oui, mais comment implémenter cette application ? A l’aide du langage python et de la bibliothèque rdflib, pardi !
Comme l’expliquait cet article sur xml.com en début d’année, Rdflib permet de générer, stocker et fouiller des collections de triplets RDF sans avoir à toucher à la syntaxe XML associée à RDF. La seule chose dont vous avez besoin, c’est de connaître un minimum de python. Vous vous rendrez rapidement compte que bâtir une application à base de triplets, c’est (un peu) comme bâtir une application avec une base de données relationnelle mais sans avoir à concevoir au préalable le schéma de votre base de données. Et vous vous rendrez surtout compte que RDF, c’est quelque chose de simple à condition de vous appuyer sur une bibliothèque de type rdflib. En effet, l’architecture interne du stockage de RDF et la syntaxe XML de RDF sont des sujets que vous n’avez pas besoin de connaître pour pouvoir tirer profit des technologies du web sémantique dans vos applications.

Cas concrets de développement durable

La Fondation du Roi Baudouin définit ainsi le développement durable :  » A l’échelon de l’entreprise, le développement durable consiste à systématiquement appliquer une stratégie intégrant à la fois les impacts économiques, environnementaux et sociaux dans la gestion de l’entreprise. C’est ce que l’on appelle l’approche ‘ triple bottom line ‘. Reste ensuite, et c’est un point essentiel en matière de DD, à partager et faire connaître cette stratégie aux ‘ stakeholders ‘, autrement dit à tous les acteurs ou groupes d’intérêt liés aux activités de l’entreprise (actionnaires, clients, fournisseurs, personnel, autorités, riverains, …). «  Les entreprises néophytes en matière de développement durable peuvent s’interroger :  » Est-il bien opportun pour nous de nous engager dans un tel processus ? Quel coût cela va-t-il représenter ? Quels seront les avantages et les inconvénients ? Quels seront les impacts (prévisibles ou non) d’une telle approche sur notre stratégie, notre personnel, notre management ? « 
C’est pour répondre à ces interrogations que ce rapport de la Fondation du Roi Baudouin illustre avec quelques exemples pratiques la manière dont les entreprises peuvent choisir de décliner le concept de développement durable dans leurs activités. Parmi les leçons tirées de ces cas pratiques je retiens trois clefs du succès : humilité, pragmatisme et communication. Ces différents cas présentent également un rôle particulier des ONG vis-à-vis des entreprises : c’est parfois une ONG qui assure l’exécution d’un projet de développement durable d’une entreprise de manière à profiter d’une bonne connaissance de nouveaux terrains d’action (pays en voie de développement, etc.) tout en évitant d’avoir à engager des coûts trop importants pour découvrir ceux-ci.

DRH = mal nécessaire ou source de profit ?

Il faut bien le dire, la direction des ressources humaines, dans une entreprise, est généralement considérée comme un centre de coût et non une source de valeur et donc de profit. Dans un colloque désespéré (bon, j’exagère un peu…), les DRH tentent de valoriser leur rôle. Ainsi, pour la gestion des ressources humaines, la recherche de rendement est une menace car, comme pour tout centre de coût, l’objectif est alors de réduire cette coûteuse activité de gestion (au profit des activités « productives »). De plus, l’essentiel du coût de la GRH réside dans des activités où la création de valeur est faible (processus d’administration du personnel) qu’il s’agit donc d’externaliser ou d’automatiser. Que les DRH puissent s’en dégager pour investir le champ de la stratégie d’entreprise reste donc souvent un voeu pieux.
Pourtant, parmi les sources potentielles de valeur de la GRH, on cite lors de ce colloque :

  • les schémas d’incitation des salariés (actionnariat salarié, intéressement au chiffre d’affaires, stock option, …),
  • l’adaptation culturelle des salariés aux nouveautés technologiques (distribution de PC à usage privé pour les salariés),
  • la capacité à attirer et à retenir des talents, le système d’intégration des collaborateurs,
  • les plans de formation ambitieux,
  • la valorisation éthique de l’entreprise du point de vue du marché boursier,
  • l’évaluation du manager en fonction de sa GRH
  • le développement de la mobilité interne

La difficulté à vaincre pour valoriser ce type d’action réside dans la difficulté d’en évaluer les résultats.  » Il s’agit en réalisation plus de conviction que de faits démontrés par la pratique. «  Ces résultats sont d’autant plus difficile à appréhender qu’ils ne seraient perceptibles que sur le long terme.  » Le DRH est pris entre un actionnaire volatile, un client dont la fidélité est de six mois ou un an, un salarié dont la fidélité est de plusieurs années, et un environnement sociétal par rapport auquel des engagements sont pris sur des dizaines d’années. « 
En conclusion de ce colloque, M. Igalens déclare : « D’autre part, le langage est un piège. Le terme de valeur a-t-il réellement un sens identique lorsqu’il est accolé à “ social ” et à “ économique ” ? Jean-Marie Messier, se posant la question de la valeur, estime qu’il vaut ses 150 millions de stock-options, car il a fait gagner 50 milliards à ses actionnaires. Je pense qu’il vaut évidemment bien plus, mais pas plus que le clochard devant la porte de Vivendi. Dès lors que l’on applique à l’homme la notion de valeur, on entre dans le domaine de l’incommensurable. On ne peut quantifier ce qui est d’un autre ordre.
Etudier la performance, et donc la valeur des politiques sociales équivaut à risquer de se soumettre à une illusion monétaire. Le domaine social n’est pas réductible à des explications en termes d’argent. Mesurer ainsi la performance sociale ramène automatiquement à des valeurs économiques, ce qui au final constitue un piège dans lequel il faut prendre gare de ne pas tomber. »

Persistence objet sur LDAP, avec mapping

Survivre sans Windows

Y a-t-il une vie après Windows ? D’après ce patron de PME, oui, une entreprise peut non seulement vivre sans Windows mais aussi a tout intérêt à envisager de s’en passer.
En bref, le BSA a poursuivi cette PME de vente d’instruments de musique ; il a été choqué par l’attitude méprisante et « anti-commerciale » de Microsoft à son égard ; il a donné six mois à son équipe informatique pour abandonner Windows ; l’équipe informatique a choisi et déployé linux sur les 72 postes de travail de l’entreprise ; les utilisateurs se sont formés aux nouveaux outils de travail (Mozilla pour le Web, Evolution pour le mail et le groupware, OpenOffice pour la bureautique) ; l’entreprise a gagné de l’argent et continue à en gagner à chaque montée de version Windows.
En plus, le patron de PME qui n’y connaissait rien en informatique est devenu le symbole d’une success story pour amateurs de pingouins.

Les vers contaminent une centrale nucléaire et un réseau ferroviaire

D’après cette discussion sur slashdot, les différentes variétés de vers pour Microsoft Windows qui ont sévi ces dernières semaines ont notamment contaminé une centrale nucléaire américaine ainsi qu’un réseau de trains de banlieues américain. Dans la centrale, c’est l’un des ordinateurs de supervision de la centrale (affichage des tableaux de bord de pilotage de la centrale, pour les opérateurs humains) qui a planté, sans conséquences notables sur le fonctionnement de la centrale, qui était en phase de repos. Du côté du train de banlieue, c’est le système informatique de signalisation ferroviaire qui a planté, entraînant l’arrêt automatique d’urgence d’un ou plusieurs trains.
Ces épisodes illustrent la relative faiblesse de la sécurité offerte par les pare-feux et les principes de non-connexion de réseaux sécurisés.

Sociologie des réseaux

Chez Microsoft, un sociologue a mis en oeuvre des techniques de data mining pour caractériser le profil des personnes qui participent à des newsgroups (Usenet) ou des mailing lists : untel, qui ne participe pas souvent aux « grandes conversations » mais poste tous les jours est un spammeur ; tel autre, qui répond fréquemment et, depuis longtemps, dans un même forum est un « contributeur de valeur », etc. L’idée serait d’automatiser des systèmes de réputation des personnes d’après l’analyse de leur comportement online (plutôt que par des systèmes de notations réciproques comme sur ebay ou slashdot). Intéressant…

Plone-ing for the semantic web

Here is a little set of inconsistent slides about the future (Semantic Web) and the present (Plone) and how you can tie one with another. In a few words : there seems to be need for a universal model for knowledge/RDF caches ; the production/transformation of knowledge and content should go through a workflow ; Plone should ease the implementation of such a workflow. It’s all about some link between knowledge management and content management.
These slides are displayed below but are also available as a Powerpoint presentation.




Serveur d’authentification pour partage de fichiers et d’imprimantes

Microsoft Active Directory n’est pas un annuaire LDAP. C’est un produit qui contient certes un annuaire LDAP mais aussi et surtout un serveur d’authentification supportant notamment le protocole d’authentification Kerberos, le tout dans une implémentation spécifique à Microsoft (donc relativement éloignée des standards). L’intérêt de MSAD réside dans la capacité qu’il a d’authentifier des utilisateurs de Microsoft Windows qui souhaiteraient accéder à des répertoires, fichiers et imprimantes « partagées » via un réseau local.
Le logiciel opensource Samba, dans sa version 3, promet un service équivalent et compatible avec Active Directory, avec tous les avantages de l’opensource (durabilité, indépendance vis-à-vis des éditeurs, gratuité des licences).

T’as vu mon gros .PST ?

Ma BAL Exchange au boulot ne fait pas plus de 30 MO. Donc, lorsque je veux archiver des emails, je me constitue un fichier Outlook .PST qui, à la longue commence à devenir sacrément gros. Et si je veux récupérer ces mails pour en faire quelque chose, comment faire ? Suis-je prisonnier d’Outlook ? Non ! Merci Mozilla.

Alternatives à J2EE

Pourquoi n’avez-vous pas FORCEMENT besoin de J2EE ? Jon Udell évoque des solutions alternatives à J2EE, en prenant un par un les arguments qui pourraient vous faire croire qu’hors J2EE, il n’y a point de salut :

  • Scalabilité : que ce soit avec Java, sous Windows ou avec LAMP, il y a d’autres solutions de clustering et de répartition de charge que J2EE
  • Fortement transactionnel : il existe toujours et encore CICS, Tuxedo, TopEnd ; de plus TP-Lite est une piste intéressante ainsi que le support des services web par les serveurs de bases de données
  • Persistence relationnelle-objet : Castor, servlets avec JDO, l’EOF d’Apple, …
  • Homogénéité = 1 seul environnement, 1 seul langage : même avec J2EE, les développeurs devront continuer à faire du SQL, des JSP, de l’XSLT… et des langages de scripting pour l’automatisation des traitements

Donc J2EE n’est pas la solution universelle à tous les problèmes. Fallait-il le préciser ?

Microsoft abandonne .Net

Vous avez cru mon titre ? Meuh non, Microsoft a seulement décider de redéfinir ce qu’est .Net. Avant : c’était une « vision » et une marque appliquée à tous les nouveaux produits de l’éditeur (Windows .Net, …). Désormais, il ne s’agit plus que d’une marque appliquée au framework applicatif orienté web services (serveur d’application .Net + environnement de développement Studio.Net).
Fin juin 2003, c’était le troisième anniversaire du lancement de la stratégie .Net. Après trois ans, le bilan qui en est tiré de .Net est que cette plate-forme souffre du manque de maturité des normes relatives aux services Web. Plusieurs organismes de standardisation (et, en coulisse derrière eux, plusieurs éditeurs informatiques) se sont engagés dans des guerres d’influence pour savoir quelle vision des Web services émergera comme un standard de fait. La partie n’est pas gagnée. Et cette gue-guerre agace les grandes entreprises (General Motors par exemple). En attendant (et même après), je vous invite à RESTer tranquille.

L’indicateur Novethic

L’indicateur Novethic nous apprend (si besoin) que :

  • Vigeo (qui a avalé Arese) domine largement le marché français des agences de notations « développement durable »
  • parmi les entreprises du CAC40, seules les suivantes sont présentes dans au moins 3 des principaux indicdes boursiers « socialement responsables » (ASPI Eurozone, DJSI Stoxx, FTSE4 Good, ESI – Ethibel -) : Accor, AGF, BNP Paribas, Danone, Dexia, Lafarge, LVMH, L’Oréal, Société Générale, ST Microelectronics et TF1. Avec une excuse pour Saint-Gobain qui ne fait pas partie de l’indice de référence de l’ESI.

A hope for Zope ? Un espoir pour Zope ?

Beside J2EE and .Net is there a corporate hope for Zope ? I started some discussions on this topic in some zopish places : comp.lang.python,
Zopera (the French Zope community website) ; see also this other Zopera thread. The answers I collected don’t make me very optimistic about the near-term future of Zope as a mainstream web technological framework for big companies. Do you think there is a hope for Zope in Fortune XXXX companies ?

A côté de J2EE et .Net y a-t-il un avenir corporate pour Zope ? J’ai lancé quelques discussions à ce
sujet dans quelques endroits zopesques : comp.lang.python,
Zopera (un site de la communauté Zope française) ; voir aussi cette autre discussion sur Zopera. Les réponses que j’ai collecté ne me rendent pas très optimiste quant à la
probabilité d’une popularisation prochaine de Zope en tant que technologie Web pour les grandes entreprises. Pensez-vous qu’il y aura une place pour Zope dans les entreprises du CAC 40 ?

Un trucmuche

Voici une idée de truc à inventer :

  • – ça sert à qui ? à une association loi 1901
  • – ça agit sur quoi ? sur la visibilité de sa valeur ajoutée (sociale, économique, environnementale, …)
  • – ça permet quoi ? accroître ses ressources humaines (bénévoles) et économiques (subventions, dons, …)

Le contexte =

  1. un sponsor, qui veut renforcer son image de marque auprès de ses consommateurs pour conquérir/maintenir des parts de marché,
  2. un politicien, qui veut renforcer son image de marque auprès de ses électeurs pour gagner des voix,
  3. un mécène, qui veut se faire plaisir, avoir bonne conscience, ressentir des émotions
  4. une institution, qui veut justifier son existence, affirmer sa vocation,
  5. Des pistes de réflexion :

    • 1+2 => nécessite une médiatisation => nécessite de produire des récits à raconter à des journalistes.
    • 3 => nécessite une mise en scène, un représentant relationnel et affectif, un drapeau, un symbole, un personnage à investir émotionnellement
    • 4 => donne de la reconnaissance a posteriori => assure la pérennité

Guide d’achat de voiture d’occasion

Allez, encore un petit post hors-sujet : comment acheter une voiture d’occasion ? neuf ou d’occasion d’ailleurs ? par quelle filière passer ? particulier ou professionnel ? que demandez au vendeur ? que vérifier ? etc. Toutes les réponses à ces questions (et même plus) se trouvent dans les nombreux guides d’achat que l’on peut trouver sur le Net. En ce qui concerne les guides d’achat francophones, cette liste est-elle exhaustive ? Je ne sais pas mais en tout cas elle me semble largement suffisante our faire un achat en bonne intelligence :

Les éditeurs logiciels, et après ?

Il y a eu l’ère des constructeurs (IBM), puis celle des éditeurs (Microsoft). Mais deux facteurs annoncent la fin de règne de ces derniers : la nécessité concurrentielle de faire « mieux que l’open source », les déceptions du modèle « progiciel » (trop lourd, trop rigide). L’avenir serait-il au modèle prestataires de services hébergés (ASP) ? à « l’informatique à la demande » ? Clever Age s’interroge… C’est bo. :)