Pensez à l’offshore

Le Gartner Group évoque l’externalisation à l’offshore des activités de développement applicatif. Il précise que seule la phase de développement proprement dite peut se réaliser efficacement à l’offshore. Les activités de maintenance requièrent trop de présence sur site. Le Gartner indique également qu’il est parfois préférable d’externaliser auprès de fournisseurs nationaux plutôt que de se tourner vers l’offshore : en effet, le niveau de compétence et, surtout, la facilité de communication offerte par les fournisseurs locaux peut représenter un avantage déterminant sur le coût de la main d’oeuvre dans les pays en voie de développement. Les entreprises envisageant d’externaliser ces activités devraient donc prendre grandement en compte ces difficultés de communication dans l’organisation de leur projet. D’autres difficultés résident notamment dans la barrière du langage, la qualité des infrastructures de communication et, tout simplement, les différences culturelles. Hormi les cas pour lesquels l’offshore offre des coûts au jour.homme 6 fois moindres que les coûts d’un prestataire national, l’externalisation auprès de partenaires locaux semble raisonnable voire préférable.
Le Gartner conseille d’externaliser totalement la création graphique, le design Web et le développement HTML, d’externaliser partiellement l’administration système, l’administration de bases de données et le développement de composants applicatifs. Le Gartner conseille de ne pas externaliser l’analyse fonctionnelle et le contrôle qualité et déconseille formellement d’externaliser le webmastering et l’architecture.

Produit pour la gestion sémantique de contenu

La société Voquette offre une technologie nommée SCORE, qui prétend faciliter la gestion sémantique de contenu. Cette publication auprès de l’IEEE présente leur vision du web sémantique.
Les activités commerciales que Voquette identifie dans le domaine du Web Sémantique portent sur le développement de taxonomie ou d’ontologies ainsi que de standards de méta-données pour l’entreprise, l’organisation de contenus selon ces taxonomies, l’annotation de contenu avec ces méta-données, l’analyse de contenu à la recherche de « motifs » (patterns), le « data mining » pour identifier les relations implicites entre des données provenant de sources différentes. Les principales applications actuelles du Web Sémantique concernent la recherche et la personnalisation, l’organisation du contenu et des portails d’entreprise, la syndication de contenus. Les technologies du Web Sémantique trouvent leurs débouchés dans les marchés de la gestion de contenu et de la gestion des connaissances (knowledge management). Voquette définit plusieurs concepts relatifs à l’usage de ces technologies.
La recherche sémantique et la personnalisation sémantique consistent, pour un produit logiciel, à différencier un mot selon ce qu’il désigne. Par exemple, le mot « palm » tel qu’employé par l’utilisateur désigne-t-il un produit matériel (« Palm Pilot »), un produit logiciel (« Palm OS »), une société (« Palm ») ou encore un élément d’anatomie humaine (la paume de la main) ? Un moteur de recherche sémantique saura distinguer ces concepts et aider ainsi son utilisateur à préciser ses requêtes ou bien à ne considérer que les résultats pertinents sur le plan conceptuel.
La gestion des méta-données sémantique permet d’organiser un contenu, par exemple documentaire, non seulement en fonction de méta-données syntaxiques (longueur d’un document, date de création, format du fichier) mais aussi en fonction des concepts auxquels ce document est lié (le groupe d’auteurs qui l’ont écrit, sa thématique principale, la raison pour laquelle il a été écrit, …)
La normalisation sémantique consiste à établir des relations d’équivalence entre différentes formes syntaxiques désignant une même entité comme par exemple, pour désigner le PDG d’une société, le nom de celui-ci, son surnom, sa fonction (« PDG de telle société »), etc. La normalisation sémantique implique généralement le choix d’une forme canonique pour identifier le concept désigné (une norme consistant par exemple à prendre le prénom plus le nom de famille d’un individu).
L’association sémantique consiste à établir des recommandations (recommander un contenu pour une personne donnée), des évaluations de pertinence (établir la force du lien sémantique entre un contenu et une requête) ou, d’une manière plus générale, estimer la probabilité qu’une entité donnée soit liée à une deuxième entité par une association logique donnée.
L’architecture du système SCORE est composée d’agents extracteurs de contenus, paramétrés à l’aide d’une « boîte à outils d’extraction ». Ces agents permettent à la fois d’alimenter et de faire évoluer un modèle de référence et d’alimenter un corpus de contenus faisant référence à ce modèle par le biais de relations sémantiques (annotations sémantiques). Ces relations sémantiques sont enrichies automatiquement par le biais d’un composant capable de procéder à ces catégorisations automatiques. Ensuite, un « moteur sémantique » permet de puiser dans le modèle et dans le corpus les contenus pertinents. SCORE fournit une application de « tableau de bord sémantique » qui s’appuie sur ce moteur ainsi qu’une API qui permet au développeur de construire ses propres applications sémantiques de gestion de contenu. Les caractéristiques principales qu’ont recherché les concepteurs de SCORE sont sa performance et sa capacité de montée en charge plutôt que la sophistication de ses mécanismes d’inférence. Le moteur permet donc uniquement de parcourir les relations sémantiques établies et n’offre pas de capacité d’inférence similaires à celles d’un moteur de raisonnement logique (systèmes experts, …). Enfin, il convient de noter que le composant de catégorisation automatique s’appuie sur une combinaison de plusieurs méthodes de catégorisation : probabilistique (bayésienne), par apprentissage (modèles markoviens) et par approche formelle.

Economie sociale

François Soulage présente l’économie sociale. Il s’agit d’une tradition idéologique qui date des années 1900, s’est éteinte puis a été réinventée dans les années 1970 sous l’influence de Michel Rocard, de la Mutuelle Générale de l’Education Nationale (MGEN) et de la MACIF. L’économie sociale est donc un concept qui désigne aujourd’hui l’activité des coopératives, des mutuelles et du secteur associatif. Jacques Delors a ensuite repris le concept à une échelle plus européenne.

La panoplie du parfait petit Zopeur

Voici les ressources nécessaires à tout développeur francophone qui veut se plonger dans la technologie Zope avec la meilleure efficacité :

Externaliser en offshore : l’Ile Maurice plutôt que l’Inde ?

La tentation de l’externalisation des développements Web spécifique vers l’Inde est forte : des coûts relativement bas, un système éducatif performant et une parfaite maîtrise de la langue anglaise, plus des expériences réussies de sociétés américaines. Pourtant, pour les sociétés francophones, l’Ile Maurice pourrait s’avérer être un meilleur choix. L’Ile Maurice offre en effet deux avantages de taille pour une meilleure coordination des projets : un bilinguisme (et bi-culturalisme) français et anglais, ainsi qu’une plus grande proximité dans les fuseaux horaires (deux heures de décalage avec Paris).

Agrégation de carnets Web dans l’entreprise

Les agrégateurs de contenu pour carnets Web permettent aux entreprises d’unifier la publication d’informations issues de leurs multiples systèmes informatiques, quand bien même ceux-ci s’appuient sur des technologies propriétaires et hermétiques. Il s’agit d’une forme de communication partiellement concurrente des systèmes dits de « portail ».
Ainsi, une entreprise américaine a constaté que la principale source d’information quotidienne de ses employés était la messagerie électronique. Pourtant, la messagerie n’offrait pas un mode de communication des plus efficaces pour accéder à l’information critique pour les activités quotidiennes. Les utilisateurs se plaignaient de la difficulté qu’ils avaient à accéder à l’information pertinente. Les listes de diffusion de messagerie étaient difficiles à gérer et à maintenir au rythme des mouvements de personnel. Quant aux portails intranet, ils ne pouvaient saisir l’information critique quotidienne qu’au prix de licences logicielles très coûteuses.
C’est pourquoi cette société a adopté l’usage des carnets Web et des agrégateurs de contenu qui leur sont associés. Sur ces carnets, chaque employé des équipes de développement produit a été invité à publier des foires aux questions, ses rapports d’avancement de projets, les résultats de son travail quotidien et ses documents de conception. Les forces de vente ont été invitées à inscrire dans leurs carnets Web l’avancement de leurs travaux de prospection commerciale. De plus, certains des systèmes informatiques existants, qu’il s’agisse d’applications métiers ou de logiciels de portails ou de gestion de contenu, ont été équipés d’une interface permettant de publier automatiquement certaines de leurs données sous la même forme que celles des carnets Web.
Chaque utilisateur a ensuite été équipé d’un logiciel d’agrégation de contenu, qui va chercher les dernières informations les plus pertinentes sur chacun des carnets Web des collègues et des systèmes automatisés ; ces informations s’affichent regroupées par catégories. Grâce au logiciel d’agrégation, chaque utilisateur peut consulter d’un rapide coup d’oeil l’information concernant l’activité de ses collaborateurs directs, la trier, l’archiver, la parcourir par mot-clef et, éventuellement, la commenter ou l’enrichir à leur tour sur leur propre carnet. Contrairement au système de messagerie, ce n’est pas au producteur de cette information de décider à quels « consommateurs » il la destine. C’est à chacun d’orienter son agrégateur personnel de contenu vers les sources d’information pertinentes pour son activité.
Cette forme de communication, contrairement aux logiciels de portails intégrés tels que Sharepoint Portal, repose sur une technologie standardisée (XML + RDF + RSS) qui est soutenue par une communauté de développeurs informatiques à la fois étendue, diverse et ouverte. Le caractère ouvert de cette technologie a permis à la société utilisatrice de choisir, pour en bénéficier, un logiciel open source qui l’implémente de manière satisfaisante et surtout gratuite. L’économie des licences logicielles a été significative par rapport à la généralisation d’un logiciel de portail.

Logiciels libres pour l’externalisation dans les pays du tiers monde

D’après les Nations Unies, les logiciels libres représentent une opportunité économique pour les pays en voie de développement. Ces logiciels leur permettraient d’enrichir leurs offres de services externalisés pour les entreprises des pays du Nord : l’économie des coûts de licences logicielles pourrait être ré-investie sur la formation du personnel local à l’exécution de tâches à plus forte valeur ajoutée (développement logiciel plutôt que « services à la chaîne »).

Innovation technologique au service du développement durable

Une technologie innovante n’est pas en soi favorable ou défavorable au développement durable. Par contre, le processus d’innovation peut l’être davantage. La plupart des technologies qui sont adoptées pour renforcer une démarche de développement durable dans l’entreprise sont des technologies dites « additives » : elles s’ajoutent à un procédé existant pour en limiter les effets néfastes sur l’environnement ou d’économiser la consommation de ressources (eau, énergie, …) par exemple. Cependant, les entreprises communiquant le plus sur le développement durable privilégient la promotion des technologies intégrées au cycle de vie de leurs procédés, i.e. intervenant dès l’amont, lors de la conception d’un produit.

Carnets Web pour la veille concurrentielle

L’usage croissant des « carnets Web » (ou weblogs ou blogs) trouve des débouchés originaux dans le domaine de la veille concurrentielle (voir la présentation Powerpoint liée). La tenue de carnets Web individuels par une large population de veilleurs, marketeurs, chercheurs et commerciaux dans une entreprise permettrait de rendre tangible et exploitables les « signaux faibles » qui sont les pépites de la veille, avec un investissement technologique tout à fait minime.

Graver des cd de 800 méga-octets

Il existe des CD avec une capacité de 800 Mo. Mais tous les graveurs et tous les logiciels de graveurs ne permettent pas de les utiliser. Pour pouvoir graver un fichier de 800 Mo sur un CD, voici donc la marche à suivre :

  1. Essayer de se débarasser du problème en zippant le fichier en plus petit
  2. Sinon, mettre à jour le firmware du graveur (le firmware, c’est un peu comme un BIOS, mais pour un périphérique donc attention à ne pas détériorer le périphérique lors de la procédure d’installation). Pour ce faire, il faut aller voir le site du constructeur du graveur pour télécharger la dernière version de firmware qui correspond au graveur et chercher, soit dans le logiciel de gravure, soit dans Windows, quelle est la version actuelle du firmware qui est installée dans ton graveur ; attention, le firmware (logiciel embarqué dans le périphérique), c’est pas pareil que le driver (composant de Windows).
  3. Graver à la vitesse la plus lente possible (x1, x2 ou, au plus, x4)
  4. Si ça ne marche toujours pas, dans les options du logiciel de gravage, activer le gravage « disque entier » (« disk at once ») (et non piste par piste) ainsi que l’option de gravage en « surcapacité » (« overburning ») si elles sont disponibles
  5. Si ça ne marche toujours pas, utiliser le logiciel de gravage Nero (plutôt que EasyCDmachin)
  6. Si ça ne toujours marche avec les conditions ci-dessus, cela signifie très probablement que le graveur est trop ancien et que, par conséquent, il n’existe pas pour ce modèle de firmware suffisament récent pour savoir lire les CDs de 800 Mo, auquel cas il faut penser soit à changer de graveur, soit à renoncer aux CDs de 800 Mo.

Voila. Pour en savoir plus, il faut fouiller les forums que Google signale lorsque l’on recherche « graver cd 800« .

Plone va au COMDEX

Le produit de gestion de contenu Plone a été désigné par « la communauté open source » comme étant le logiciel libre méritant le plus d’être présenté au salon informatique américain COMDEX (Las Vegas). L’éditeur O’Reilly lui offre donc un stand. Suite à cet événement, les lecteurs de Slashdot évoquent les attraits principaux de Plone, ainsi que de Zope, le serveur d’application Python sous-jacent. De tous les serveurs d’application du marché, Zope aurait la capacité de montée en charge « la plus transparente » : la technologie de clustering ZEO n’imposerait pratiquement aucune modification du code des applications. Zope fournirait une technologie de gestion de cache mature et une interoperabilité indubitable. Zope est comparé au noyau linux et Apache et représenterait un avenir important pour le logiciel libre en lui permettant notamment d’entrer dans l’univers applicatif (« move open source software ‘up the stack’ to higher levels »). L’interface utilisateur de Plone (en particulier dans sa version 2.0) serait exemplaire en termes de modularité et de respect des standards d’accessibilité. Elle incarnerait l’état de l’art en matière d’architecture Web et d’extensibilité.
Enfin, les commentateurs soulignent l’importance et la diversité de la communauté d’utilisateurs et de développeurs de Plone, qui dépasserait celle de toute autre logiciel libre de gestion de contenu. Selon l’un des lecteurs, l’un des meilleurs atouts de Zope et de Plone serait cette communauté et son enthousiasme ; cet enthousiasme serait un indicateur de la disponibilité du support technique autour de ce produit.
Le nombre de société de services informatique offrant du support sur les technologies Zope et Plone semble confirmer cet indicateur.