Le secteur sans but lucratif

Edith Archambault a effectué un travail d’étude qui est devenu une référence pour décrire l’organisation du « secteur sans but lucratif en France et dans le monde ». Voici, ci-après, quelques informations de synthèse glanées dans cette étude.
De plus en plus d’associations loi 1901 se créent en France, notamment pour incarner des solidarités spécialisées (soutien aux victimes d’une même maladie rare, d’un attentat, etc.). Le « tiers secteur » représente 5% des emplois salariés en France (soit environ 1 million de salariés), ce qui est équivalent au volume de l’emploi dans l’agriculture, par exemple. L’emploi salarié dans les associations croît en moyenne de 3,4% chaque année. Toutefois, il inclut un grand nombre d’emplois temporaires ou atypiques (emplois jeunes…). Le budget du tiers secteur est d’environ 45 milliards d’euros, soit l’équivalent du chiffre d’affaire de l’ensemble des services d’eau, gaz et électricité ou encore l’équivalent de la construction mécanique. Il faudrait ajouter à cela l’estimation monétaire du travail bénévole. Le poids du secteur associatif attendrait alors 75 milliards d’euros. Les principaux secteurs d’activité des associations sont les suivants :

  • la culture et les loisirs : 42% du nombre d’associations, 47% du bénévolat, dédiés à l’entraînement sportif, aux mouvements de jeunesse et aux clubs du troisième âge ainsi qu’aux associations culturelles
  • les services sociaux : 33% des dépenses courantes du secteur, 40% de l’emploi du secteur associatif, 21% du nombre d’associations, 16% du bénévolat avec les hôpitaux privés non lucratifs (qui assurent 16% des activités sanitaires en France, loin derrière le secteur public, mais avec une plus grande spécialisation sur le traitement du cancer, de la toxicomanie et la rééducation), les maisons de retraite, et les services sociaux vers les pauvres et les populations en difficulté (handicapés), ainsi qu’avec les services de procimité et de maintien à domicile ; les associations emploient environ 60% des travailleurs sociaux
  • l’éducation et la recherche : 25% des dépenses courants, 21% de l’emploi, avec notamment l’enseignement privé dont 95% d’écoles privées catholiques ainsi que la plupart des écoles de commerce et les associations de parents d’élèves
  • Il est intéressant de noter que les activités d’aide internationale (humanitaire), les fondations et la défense de l’environnement ont un poids économique extrêmement faible malgré une visibilité médiatique et politique élevée.

60% des ressources du secteur associatif proviennent de financements publics dont le premier pourvoyeur est la sécurité sociale, devant les caisses de l’Etat (surtout pour l’enseignement privé) et les communes (pour l’entraînement sportif et les activités culturelles). L’idée que l’Etat délègue aux associations certains services publics est courante. Les dons individuels aux associations sont peu répandus en France (par rapport aux pratiques des autres pays européens par exemple) car la majorité des français a tendance à considérer que ce mode de financement fait double emploi avec l’impôt. Les recettes privées des associations assurent cependant un tiers de leurs revenus, principalement sous la forme des cotisations de leurs membres. Actuellement, ces financements évoluent vers une privatisations des ressources : moins de soutien public, plus de ressources propres. Le bénévolat progresse également de manière considérable.

Ingénierie sociale

L’ingénierie sociale est un terme qui, avant d’avoir été employé dans le domaine de la sécurité informatique pour désigner l’art de manipuler les gens pour contourner des systèmes de sécurité, désignait un concept tout à fait différent, dans le domaine de l’action sociale. Dans un numéro de Mai 1990 (le siècle dernier !), la revue Informations Sociales étudiait ce concept : correspondait-il à une réalité de terrain ? à un effet de mode ? à une nouvelle profession ? Il s’agissait d’un numéro très stimulant.
Souhaitant savoir comment ce concept et le débat associé ont évolué jusqu’à aujourd’hui, j’ai repéré dans ce numéro les expressions et mots-clefs qui me permettraient d’explorer ce thème. En vue d’une recherche prochaine, voici donc les termes retenus, en vrac :
« ingénierie sociale », « organismes d’h.l.m. », « ministère du logement », « caisse des dépôts », « ingénieur social », « action sociale », « développement social », « changement social », « alain vulbeau », « ingénierie d’idées », « dynasteurs », « michel bonetti », « génie social », « procédures administratives », « encadrement », « georges gontcharoff », « territoires », « Etat », « collectivités territoriales », « travailleurs sociaux », « sécurité sociale », « organismes complémentaires », « service public », « secteur social », « médico-social », « associations », « conseil général », « communes », « intercommunaux », « coordination », « professionnels du social », « chef de projet », »élus locaux », « bailleurs », « missions locales », « éducation prioritaire », « prévention », « insertion », « intercommunales », « collectivités publiques », « opérateurs associatifs », « contrats », « boîte à outils », «  »sous-préfets », « secrétaires généraux adjoints », « agent de développement », « développement local », « savoir-faire », « décideurs publics locaux », « nicole questiaux », « direction », « professions sociales », « management public », « intervention », « interventionniste », « organismes sociaux », « domination », « exclusion », « intérêts », « dynamiques sociales », « conduite du changement », « initiative », « organisation des populations », « mouvements associatifs », « responsables politiques », « infrastructures publiques », « vincent de gaulejac », « jean fraisse », « réseaux », « administrations », « habitants », « concertation », « travail social », « diagnostic », « conseil », « évaluation », « commande institutionnelle », « facteur de changements », « encadrement du social », « élite de l’action sociale », « maîtrise d’oeuvre sociale », « consultants », « daniel behar », « acadie », « produire du changement », « stratégie urbaine », « contractualisation », « maître d’ouvrage », » organismes h.l.m. », « organisation associative », « professions du travail social », « organismes d’études », « agences d’urbanisme », « fonction publique territoriale », « secrétaire général adjoint », « fonction publique locale », « philippe estèbe », « groupe ten », « bureaux d’études », « politiques sociales », « institutions gestionnaires », « montage », « conduite d’opérations », « développement territorial », « commanditaires institutionnels », « didier haas », « H.M. Ingénierie », « secteur associatif », « projets innovants », « management de projets », « méthodes », « maître d’oeuvre », « projet », « interventions sociales », « terrain », « coordonner », « organisateur », « conseils généraux », « enveloppe sociale », « chargés de mission », « marché de l’action sociale », « marc vandewynckele », « caedecs », « ingénieurs du changement social », « ingénieurs en changement social », « territoire », « ingénieur en changement social », « développement communautaire », « yves chemarin », « snapei », « secteur social », « bernard ginisty », « yves raynouard », « u.n.f.o.h.l.m. », « maîtrise d’oeuvre sociale », « ingénierie socio-économique », « agents de développement local », « génie social », « pierre saragoussi », « services de proximité », « insertion sociale », « uriopss », « production de changement social », « sem du social », « aménagement local », « développement économique », « clara », « bertrand gaudin », « thérèse pourriot », « françois roche », « école supérieure des ingénieurs sociaux », « maîtrise d’ouvrage sociale », « management des politiques publiques », « christian bachmann », « creai », « institut g.-Heuyer », « anne coppel », « lucile duro-courdesses », « nicole le guennec », « jean-bernard payet », « jacky simonin », « pierre teisserenc », « action sanitaire et sociale », « vision stratégique ».
Et voila, de la fouille sur Google en perspective …

Le eBay de l’humanitaire

Vous préfereriez aider l’Afrique ou bien l’Asie ? Vous pensez qu’il est davantage nécessaire d’agir sur le développement économique ou bien sur le système éducatif ? Par l’action d’une grosse ONG ou bien par une petite organisation ? Répondez à ces questions grâce au « Find Project Wizard » de GlobalGiving.com et vous pourrez ainsi adresser un don à un projet de développement qui correspond à vos critères d’action, le tout via un paiement en ligne (carte de crédit). GlobalGiving est une société qui agit en tant qu’intermédiaire entre individus donateurs et projets bénéficiaires. (trouvé grâce à worldchanging.com).

Comment concevoir un assistant de dépannage « bayesien » ?

A ceux qui auraient pu croire que la technologie des réseaux bayesiens permettrait d’un coup de baguette magique, d’introduire de l’intelligence artificielle à moindre frais dans les systèmes informatiques, John Locke, « ingénieur de la connaissance » de son état, prouve le contraire. En effet, il explique en détails comment concevoir un assistant de dépannage (« troubleshooter ») à l’aide de la technologie des réseaux bayesien. Et son explication montre qu’il s’agit d’une tâche de conception non triviale.
Au passage, on apprend que les réseaux bayesiens sont particulièrement efficaces lorsqu’il s’agit de diagnostiquer un problème complexe ayant un grand nombre de causes possibles à partir d’un seul vague symptôme. L’assistant de dépannage ainsi conçu collecte des indices et symptômes et s’appuie sur un graphe de causalité liant les problèmes, leurs causes possibles, les symptômes que celles-ci génèrent et les actions pour y remédier. Il s’agit donc pour le concepteur d’élaborer une bonne modélisation sous forme de graphe, d’apprendre ensuite au réseau bayesien quels sont les causes les plus probables pour quels symptômes et de paramétrer l’assistant de dépannage pour qu’il propose à son utilisateur les actions les plus efficaces (en prenant en compte leur facilité d’exécution notamment).

This is a test about WordPress

This is a test related to my post on WordPress support forum (see below). You can ignore this message or read the comments in order to follow the results of this test.

Ampersands escaped in URLs within comments

On my blog (http://sig.levillage.org/) equipped with WordPress 0.72, when someone posts a comment containing an HTML link with an URL containing an ampersand, this URL gets mangled… Some characters (like the &) seem to be systematically escaped. IMO, this is a bug (not a feature). The escaping function should not escape ampersands in URL when the URL is a value of a tag attribute. What do you think ? Did I miss something ? Is there currently a workaroung ?

— Sig
http://sig.levillage.org

Workflow dans Plone

Ce document explique les phases du développement d’application de workflow s’appuyant sur Plone. Une fois Zope, Plone et CMFOpenflow installés, l’essentiel du travail consiste à modéliser le processus qu’il s’agit d’informatiser. Cette étape est critique car la modélisation de processus est en soit difficile. Elle requiert une grande rigueur et de bonnes compétences d’analyses fonctionnelles ainsi qu’une excellente communication entre l’analyste et le gestionnaire du processus. Une fois le workflow (modèle de processus) dessiné sur papier (analyse), il est facile de le transcrire dans OpenFlow. Ensuite, le développeur doit déclarer dans Zope les rôles utilisateur requis par le workflow puis aura à créer les formulaires de saisie de données de chaque étape du workflow ainsi que les éventuels scripts déclenchés lors des transitions entre étapes du processus. Un peu de test, et hop, ça tourne (du moins en théorie).
Il est bon de noter que la plupart des moteurs de workflows fournissent un éditeur graphique de Workflow. Cette interface semble extrêmement importante pour le novice qui examine ce type de produit. Cependant, il semblerait qu’un éditeur de ce type n’apporte pas grand chose de plus qu’une feuille de papier et un stylo. OpenFlow ne fournit pas d’éditeur de ce type mais seulement un visualisateur de workflow (une fois que les étapes du workflows ont été transcrites dans le paramétrage de OpenFlow). Cette lacune ne semble donc pas critique.
Plone a été initialement distribué avec un module de workflow « DCWorkflow », orienté document. OpenFlow est un autre produit de workflow pour Zope qui diffère de DCWorkflow par le fait qu’il est orienté « activité » et permet donc de modéliser des processus plus complexes et moins spécifiquement liés à la gestion de contenu Web. Cependant, OpenFlow est un produit Zope qui ne s’appuie pas sur le framework CMF. Par conséquent, il était difficile de développer des applications de gestion de contenu faisant appel aux fonctionnalités avancées d’OpenFlow. C’est pourquoi la communauté de développement d’OpenFlow a créé Reflow (également appelé CMFOpenFlow, apparemment) qui, lui, est sensé s’intégrer parfaitement dans CMF et donc a fortiori dans Plone.

Développer avec les Archetypes

Archetypes est un produit Zope qui permet de développer des applications de gestion de contenu s’appuyant sur CMF (et sur Plone, par exemple). Une introduction didactique au fonctionnement d’Archetypes nous en explique le fonctionnement et la raison d’être : Archetypes permet au développeur de ne pas avoir à maîtriser la complexité (de l’API) du framework de gestion de contenu CMF, en lui permettant de générer de manière rapide des objets s’appuyant sur CMF. Archetypes constitue donc, en quelque sorte, l’essentiel d’un atelier de développement rapide d’applications de gestion de contenu.
Le principe général de fonctionnement est le suivant. Le développeur décrit en quelques lignes de Python le schéma de l’objet qu’il veut développer, en s’inspirant du schéma d’un objet existant : « ma classe d’objet ‘MonArticle’ a les mêmes propriétés et méthodes que les objets de la classe ‘Article’ mais possèdent également un champ de type texte, qui s’appelle ‘thème’, qui ne peut pas être vide et que l’utilisateur remplira à l’aide d’une ‘textarea’ HTML ». C’est ensuite le produit Archetypes qui transforme cette définition en un objet opérationnel qui peut être installé dans une instance Plone sans développement supplémentaire.

Apprendre Zope et Plone

Ceci est une traduction de mon message initialement posté en anglais.
On dit parfois que la maîtrise de Zope et de Plone est un art difficile. On a également dit que la courbe d’apprentissage pour Zope est particulièrement raide. J’ai également lu plusieurs débutants (comme moi) qui demandaient par où commencer pour se mettre au développement Zope. « Ne commencez pas à apprendre Zope sans connaître Python ! », « Inutile de maîtriser TAL, TALES et METAL pour construire des interfaces utilisateurs dans Plone, il vaut mieux apprendre les techniques de CSS avancées », et d’autres réflexions du même genre… Alors je me demande : quelle est la progression recommandée pour apprendre Zope et Plone ? comment rendre la courbe d’apprentissage globale plus douce ou ne serait-ce qu’un peu plus visible et gérable ? Le diagramme ci-dessous représente ma compréhension de la « feuille de route d’apprentissage » idéale pour celui qui souhaiterait devenir un maître en Zope et Plone :
La feuille de route idéale pour apprendre à tirer profit de Zope et Plone.

Zope and Plone learning roadmap

It is sometimes said that the art of mastering Zope and Plone is difficult. It has also been said that learning Zope Zen involves a steep learning curve. I have also read many newbies (like me) asking for information about the first steps to go through in order to smoothly get into Zope development. « Don’t start learning Zope before you know Python ! », « No need for mastering in TAL, TALES and METAL for building Plone user interfaces, you’d rather learn advanced CSS techniques », or the like… So I wonder : what is the recommended roadmap for learning Zope and Plone ? how to make the global learning curve smoother or just a little bit more visible and manageable ? So the diagram below is my guess on the ideal learning roadmap for a would-be master in Zope+Plone :
The ideal roadmap for learning Zope and Plone.

Innovation technologique au service du développement durable (suite)

J’avais signalé ici ce rapport sur la place de l’innovation technologique dans les politiques de développement durable des entreprises. J’en retiens également les quelques points particuliers suivants :

  • La gestion de l’environnement est un argument en faveur des stratégies d’entreprises visant à développer des offres de services autour d’offres de produits existantes.
  • La communication des entreprises en matière de développement durable relève soit d’une activité de marketing innovante lorsqu’elle est proactive soit plutôt d’une activité de lobbying lorsqu’il s’agit de défendre certains intérêts économiques de l’entreprise.
  • Pour une entreprise, parmi les motivations à innover, le développement durable ne figure pas parmi les priorités.
  • Les dirigeants d’entreprise peuvent difficilement convaincre les actionnaires de la rentabilité d’une stratégie de développement durable sans une intervention publique qui aille explicitement dans ce sens.
  • Les stratégies d’innovation observées diffèrent selon la taille de l’entreprise : « une grande entreprise pourra définir une stratégie à long terme, mobiliser ses ressources en R&D, améliorer sa communication interne et externe et pratiquer le lobbying tandis qu’une petite enteprise préfèrera investir dans des innovations plus pointues ou des niches de marché et mobiliser la créativité de l’ensemble du personnel ».
  • une technologie au service du développement durable doit à la fois être propre (ne pas porter atteinte à l’environnement) et sobre (consommer peu de ressources).

Information Architecture

Le concept d’EIA (Enterprise Information Architecture, à ne pas confondre avec EAI = Enterprise Application Integration) est un concept marketing qui désigne un ensemble d’activités informatiques prenant une importante croissante dans l’entreprise : la mise en place de référentiels de données communs à l’ensemble des fonctions, entités, divisions et systèmes d’une même entreprise. Ce concept s’applique dans le cadre de projets liés aux technologies de méta-annuaires (pour constituer et faire vivre des référentiels d’identités de personnes et/ou de structures), aux technologies d’EAI (pour intégrer des systèmes applicatifs transactionnels les uns aux autres, tels qu’un système de prise de commande et un système de pilotage de la production ou de gestion des stocks), et aux technologies de datawarehouse (pour regrouper en un même lieu et sous une forme cohérente les données produites par tous les systèmes informatiques de l’entreprise de manière à produire des tableaux de bord par exemple).
Avec l’émergence des technologies du Web Sémantique, ce concept d’EIA se décline en SIA, comme Semantic Information Architecture. Cet article explique en quoi une activité de SIA permet, par une meilleure compréhension des données de l’entreprise, de créer de la valeur pour celle-ci.

Stratégie annuaires

Pour mener à bien un projet annuaire d’entreprise (avec ou sans méta-annuaires), Phil Windley recommande de se doter d’une démarche stratégique en 5 étapes :

  1. Créer une « Architecture de l’Information dans l’Entreprise » (EIA = Enterprise Information Architecture) pour expliciter le contexte métier de votre stratégie annuaire
  2. Déterminer les standards que votre organisation choisit de respecter
  3. Inventer une politique d’authentification et d’autorisation cohérente avec votre EIA
  4. Planifier et implémenter les services d’annuaires nécessaire à la mise en place de vos politiques
  5. Publier une politique de protection des données privées qui soit en accord avec votre cadre législatif et les attentes de vos parties prenantes

Windley identifie plusieurs sources de gains pour les projets de gestion d’identité : une approche cohérente et systématique des clients, une sécurité accrue pour les applications et l’information « corporate », une réduction des coûts d’administration des utilisateurs et des droits informatiques, et une meilleure application des politiques de sécurité internes et externes. Pour finir, il conclut par :

Construire une stratégie d’identité électronique qui fonctionne requiert un effort considérable, mais si vous négligez de faire cet effort, plutôt que de constituer un actif, la gestion des identités deviendra une source constante de problèmes et un obstacle pour vos initiatives stratégiques »

rdflib and ROPE

I just blog this Bob DuCharme article so that I can remember where practical information about rdflib can be read.
By the way, I have tested the very pre-pre-release of Reinout’s ROPE (see ROPE = Rdflib + zOPE). And I could install it on a Zope 2.7.0b3 fresh install. It was quite easy to install it. But, as Reinout said, it is still a very early release and, as you can see on the attached screenshot, there is much work to be done before it is really usable. This screenshot is just a hint for Reinout : if you add several namespaces into a rdfstore (shouldn’t you name it a « rope » ?), they end up displayed one next to another instead of being options of the same HTML select widget. Anyway, I am looking forward further releases of Rope.

L’avenir de l’énergie

Dans la sérieuse revue Scientific American a été présenté un ouvrage faisant le point sur l’avenir énergétique de la planète. Selon l’auteur de ce livre, la question essentielle est de savoir comment mettre l’énergie à la portée des bourses des milliards de personnes pauvres sur la planète sans pour autant endommager de manière irrémédiable l’environnement mondial (et donc celui des pays riches notamment). L’ouvrage défend les thèses suivantes :

  • Nos civilisations ne seront pas de sitôt à cours d’énergie ; par contre elles sont presque déjà « à cours d’environnement ».
  • Il n’est pas prudent d’attendre des preuves supplémentaires de l’impact climatique des activités humaines ; cet impact est suffisamment probable pour devoir influencer nos politiques énergétiques dès à présent.
  • Il faut interrompre le subventionnement du marché de l’énergie, « internaliser » dans ce marché le coût induit par les changements climatiques liés à la production de gaz à effets de serre (« polleur payeur »), et fournir aux pays pauvres les technologies environnementales modernes qui leur éviteront de passer par les étapes les plus polluantes du développement industriel.

Economie sociale et ISR

Les acteurs de l’ économie sociale (coopératives, mutuelles et associations) seraient des champions de l’Investissement Socialement Responsable. Autre idée : la principale faiblesse de l’économie sociale est la difficulté à prendre des risques car les investisseurs ne sont pas rémunérés pour leur prise de risque ; d’où le besoin de sociétés de capital risque spécialisées dans les entreprises de l’économie sociale.