SpamBayes

SpamBayes est un logiciel de filtrage de spam qui s’installe comme un add-in d’Outlook 2000 et utilise la technologie des réseaux bayesiens pour apprendre par l’exemple ce qui distingue un mail peu intéressant (spam) d’un mail à lire rapidement.
J’utilise ce logiciel avec satisfaction depuis bientôt un an. Et il me permet non seulement de mettre de côté les spams (commerciaux, …) mais également les mails de vers et virus et, surtout, les mails qui me sont envoyés mais qui ne méritent pas une attention immédiate de ma part (mails parapluie, …). J’ai donc appelé le dossier Outlook où Spambayes range les mails peu intéressants : « à lire plus tard ». Lorsque Spambayes hésite sur la classement d’un mail, il me les mets dans un dossier que j’ai appelé : « à trier ». Les autres mails restent dans ma boîte de réception. Si SpamBayes se trompe dans un classement (cela lui arrive rarement), je lui indique le bon classement en cliquant sur le bouton « Delete As Spam » ou sur le bouton « Recover From Spam ».
NB :

  • c’est un logiciel en version beta d’après ses auteurs (mais il n’a jamais planté sur mon poste ni n’a provoqué d’incident dans ma messagerie), donc à réserver à l’expérimentation
  • l’usage de ce logiciel est très simple une fois installé mais, en l’état, son usage reste réservé à des utilisateurs avertis (pas pour les neuneux)
  • le logiciel requiert un peu de paramétrage à l’installation (créer les dossiers « à lire plus tard » et « à trier », indiquer à Spambayes quels dossiers il doit surveiller comme par exemple la boîte de réception, etc.)
  • le filtrage ne devient efficace que lorsque vous aurez reçu quelques centaines de mails et que vous aurez indiqué à SpamBayes si il s’agissait de spam ou non
  • il est déconseillé de faire l’apprentissage de SpamBayes à partir d’un stock de mails anciens (risques forts de faux apprentissages) ; mieux vaut lui faire apprendre « au fil de l’eau » lors de la réception de nouveaux mails
  • c’est un logiciel libre

Le guide IDEALX du logiciel Open Source

La société de services en logiciels libres IDEALX vient de publier une version mise à jour de l’excellent guide du logiciel Open Source que l’on peut recevoir sous forme papier. Ce guide présente une classification des meilleurs logiciels libres pour l’entreprise pour chacun des domaines technologiques du système d’information : applications, postes de travail, outils de développement, serveurs d’applications et frameworks, infrastructure exploitation, sécurité. Les logiciels y sont notés en fonction de leur richesse fonctionnelle et de leur exploitabilité, avec une indication générale sur le dynamisme de leur communauté (utilisateurs, développeurs et support). Le guide indique par ailleurs les dix logiciels que la société considère comme incontournables : Linux, OpenLDAP, Apache, Samba, PostgreSQL, Tomcat, OpenOffice, Webmin, APT et Postfix. Et les dix logiciels retenus comme « prometteurs » sont Nagios, Zope, Mozilla, Compiere, Eclipse, WINE, Snort et MySQL. Enfin, quelques pages plus générales présentent les spécificités du modèle économique de l’open source, pour permettre aux décideurs de se familiariser avec un mode de fonctionnement qui sort des habitudes commerciales du marché.

La communauté J2EE aime Zope

La communauté J2EE semble considérer Zope comme un challenger sérieux aux solutions Java de portail et de gestion de contenu. Le site « The Server Side » (qui dispose de jolis fils RSS) est un site de référence dans la communauté des professionnels de l’informatique férus des architectures J2EE. Or, lorsque l’on cherche les références à Zope faites dans les discussions qui ont lieu sur ce site, on constate que c’est la plupart du temps pour signaler que Zope fait aussi bien voire mieux que les environnements J2EE pour répondre aux besoins de portails d’entreprise ou de solutions d’entreprise pour la gestion de contenu.
Quelques citations (chercher le mot « zope » dans les pages citées ci-dessous ») :

Ces signaux sont-ils à prendre à la légère ? Ou bien annoncent-ils la consécration de Zope comme une solution qui a une place entière et privilégiée pour l’informatique d’entreprise ?

Il y a « standard » et « standard »

L’élément clef d’un projet relatif à l’architecture informatique en entreprise réside sans aucun doute dans la notion de standard. La finalité de ce genre de projet est souvent de mettre de l’ordre dans l’existant, de standardiser certains aspects du système d’information. Pour nous aider dans ce type de projet, il existe différents organismes produisant des « standards ». Tim Berners-Lee, directeur du W3C, explique la différence qu’il voit entre les standards produits par son organisation et ceux produits par d’autres organismes tels qu’OASIS.
L’élément clef pour choisir les meilleurs standards pour son projet d’architecture ne serait-il pas d’évaluer le caractère plus ou moins ouvert des standards examinés ? A titre d’exemple, que doit-on penser d’un standard relatif aux portlets tel que WSRP ?

Pourquoi prendre le temps de bien faire lorsqu’on peut faire « vite-fait, mal-fait » ?

Les solutions « Quick’n Dirty » (vite-fait, mal-fait) sont souvent séduisantes en informatique. Pourtant, le bon sens de l’informaticien expérimenté plaide souvent davantage pour le fait de prendre le temps de bien faire. Alors, comment faire partager ce bon sens aux décideurs non-informaticiens ? Les lecteurs de Slashdot avaient exploré le sujet et proposé diverses pistes.

Recrutez-moi

Proposez-moi un emploi de rêve, montrez-moi que vous êtes capable de m’offrir le mouton à cinq pattes que je recherche pour mon prochain job, et je serai des votres !
Histoire de me vendre un peu, voici quelques infos sur mon parcours. Ingénieur généraliste de formation (« grande école »), j’ai créé et dirigé pendant deux ans une société de conseil et de veille sur Internet. J’ai ensuite rejoint la direction des systèmes d’information d’un grand groupe industriel du CAC40 au sein de laquelle j’exerce mes activités depuis bientôt quatre ans. J’y ai transformé une équipe de cinq personnes en un groupe organisé de vingt ingénieurs et chefs de projets dédié aux développements Web et aux architectures d’annuaire. Je formalise pour le Groupe une stratégie architecturale pour guider les évolutions futures du système d’information (vision prospective) tout en répondant à une forte problématique de conduite du changement en environnement international. Tout cela, bien entendu, en cravate et bien rasé (et non pas barbu avec un bob).
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à me contacter.

Lastminute abandonne J2EE pour Zope

Lastminute.com abandonne la technologie J2EE pour son front-end (publication et gestion de contenu) et adopte le serveur d’application open source Zope (langage Python).
J’en profite pour vous donner sous la forme d’un tableau Excel une liste de sociétés utilisatrices de cette technologie, que j’ai compilée il y a déjà un via divers sites. Ce tableau vous donner également les coordonnées de quelques Zope Service Providers. La situation a bien évolué depuis et il faudrait la remettre à jour…

Développement, développement, développement

Développement local grâce à la microfinance, développement durable parce que c’est triplement bien, développement informatique parce que c’est efficace pour transférer des connaissances, tout y est : visitez le nouveau site de la microfinance pour l’Asie du Sud-Est. Leur site est tout neuf, il sent encore la peinture fraîche mais on imagine déjà le potentiel d’un tel site : devenir une plate-forme d’échange et d’animation entre acteurs de la microfinance dans le Sud-Est asiatique. A noter : l’existence d’une newsletter dédiée à l’informatique au service du microcrédit. Cette initiative est soutenue par l’O.N.G. Planet Finance.

OSBL du secteur sanitaire et social

Quelles sont les plus gros employeurs parmi les Organisations Sans But Lucratif ? Nous avons vu que les sous-secteurs de l’économie associative qui sont les plus importants en termes de budgets consommés sont celui d’abord de la culture et des loisirs puis celui de l’action sanitaire ou sociale et enfin celui de l’éducation et de la recherche. Lorsque l’on regarde les plus grosses subventions nationales, l’Etat semble essentiellement financer les secteur de la culture, des loisirs et de l’éducation à l’exclusion des secteurs sanitaire et social. C’est d’autant plus surprenant que le premier ministère bailleur de fonds est celui des affaires sociales, du travail et de la solidarité et que ce sont les associations de ces deux secteurs qui sont les plus gros employeurs de l’ensemble du secteur associatif.
Alors quels sont ces mystérieux employeurs associatifs du secteur sanitaire et social qui survivent avec un moindre soutien de l’Etat ? Quelques indices nous mettent sur la voie de l’UNIOPSS et des organismes nationaux qui y sont rattachés. On peut donc citer, en vrac : l’Union Nationale des Associations de Soins et Services à domicile, l’Union Nationale des Amis et Familles de Malades Psychiques, l’Union Nationale des Associations de Parents et Amis de Personnes Handicapées Mentales, l’Union Nationale des Associations d’Aide à Domicile en Milieu Rural, le Secours Populaire, le Secours Catholique, la Ligue contre le cancer, le Fonds Social Juif Unifié, la Fédération Nationale des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale, la Fédération de l’Entraide Protestante, la Fédération Nationale des Centres Sociaux et Socioculturels, la Croix-Rouge Française, l’Association pour le Droit à l’Initiative Economique, l’Association des Paralysés de France mais aussi l’Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés, la Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Assistance Privés à but non lucratif, la CCOMCEN (ne me demandez pas ce que signifie cet acronyme). Une autre piste pour faire connaissance avec ce secteur : celle des syndicats d’employeurs présents dans ce secteur.

Informatique et économie sociale

L’an passé, le jury des Trophées du Monde Informatique a récompensé des entreprises du secteur de l’économie sociale pour leur informatique. De plus en plus, les OSBL (Organismes Sans But Lucratif) prennent conscience du rôle de support rempli par l’informatique dans leur fonctionnement. C’est Jean-François Pépin, délégué général du Cigref et membre du jury, qui le souligne. A noter que Jean-François Pépin est également enseignant en DESS management des associations et entreprises de l’économie sociale. Est-ce vraiment une coincidence ? Sans doute pas.
Les vainqueurs et nominés de ces trophées de 2003 sont la DSI de 6 personnes de Médecins du Monde, pour la mise en place d’un PGI, Addica pour son réseau de santé dynamisé grâce à l’Internet et TSF qui a fait de l’enseignement de l’informatique son cheval de bataille dans le désenclavement des ghettos sud-africains.
Jean-François Pépin souligne que les OSBL doivent rémunérer leurs salariés informaticiens aux conditions du marché et qu’ils ne diffèrent pas, en cela, des employeurs plus classiques. Il cite les associations de parents d’élèves et la Croix Rouge comme exemples de réseaux associatifs mobilisant de nombreux bénévoles pour lesquels les besoins en systèmes d’informations sont cruciaux. Enfin, il conclut par l’annonce d’un projet de création d’une association ouverte à l’ensemble des informaticiens des OSBL et dont le but serait de « favoriser la rencontre, permettre les échanges de bonnes pratiques, faciliter les contacts avec l’Europe ».

La réification, RDF et les Topic Maps

La réification est un concept qui peut être difficile à assimiler. La réification désigne l’opération qui consiste à transformer une relation entre deux choses en une troisième chose. Considérons par exemple la phrase : « Jean beurre une tartine ». Il y a là deux choses : [Jean] et [tartine] qui sont liées par une relation : [beurrer]. La réification consiste à créer une troisième chose à partir de cette phrase : le [beurrage de tartine par Jean].
Un spécialiste du beurrage de tartine évoque la réification pour expliquer une différence importante (essentielle) entre la technologie RDF et la technologie des Topic Maps : en RDF, c’est à vous de gérer la réification alors qu’avec les Topic Maps, tout est systématiquement réifié. Par conséquent, RDF est une technologie de plus bas niveau : plus d’expressivité mais une moindre utilisabilité. Il invite donc les partisans de RDF à considérer les Topic Maps comme un domaine d’application privilégié de RDF et les partisans des Topic Maps à ne pas oublier qu’ils ont besoin de s’appuyer sur RDF pour assurer le succès de leur technologie.

LAMP pour les projets critiques

Le modèle L.A.M.P. (Linux + Apache + MySQL + PHP/Python/Perl) a maintenant acquis de solides références auprès de grands comptes et ce, sur des projets critiques. C’est ce que commence à rapporter la presse informatique, malgré l’intérêt que les gros du conseil ont à promouvoir des technologies concurrentes. LAMP serait positionné non pas comme un concurrent de J2EE et .Net mais comme une solution idéale pour « la couche de présentation de projets critiques d’envergure tout en couvrant tous les besoins des projets départementaux ».

Devriez-vous confier à l’un des « Gros Cinq » l’implémentation de votre système de gestion de contenu ?

Devriez-vous confier à l’un des « Gros Cinq » l’implémentation de votre système de gestion de contenu ? La plupart du temps, la réponse est : NON, vous ne devriez pas confier ce genre de projet à des sociétés telles que Accenture, Bearing Point, CGEY, Deloitte ou IGS.

Mon premier projet en tant que consultant chez un « Big Five » m’a placé auprès d’un des plus gros opérateurs télécoms au monde. […] J’ai demandé une copie du business case et, après avoir passé une nuit à le parcourir, j’ai trouvé une manière simple de réaliser le projet en dépensant peu d’argent grâce à une solution open source. Ensuite, j’ai très rapidement compris quelque chose : jamais un « Gros 5 » ne vous proposera une telle solution car les plus gros éditeurs logiciels leur offrent des commissions sur les ventes […] pour avoir recommandé leurs produits. Ces commissions s’élèvent fréquemment à 25-35% des prix publics des logiciels voire parfois plus.
C’est une sorte de cercle vicieux. Les partenaires ont peu d’intérêt (voire pas du tout) ne serait-ce qu’à envisager des solutions ne rapportant pas de commissions. C’est pourquoi les solutions de gestion de contenu à coût réduit ou bien open source, davantage « out-of-box », sont très rarement proposées comme des solutions envisageables. En fait, d’après mon expérience, la plupart du temps, le partenaire au sein d’un Gros 5 savait exactement quelle solution de CMS il allait introduire chez le client avant même de franchir la porte de celui-ci. C’est quelque chose qui n’a jamais cessé de me fasciner, mais la leçon à retenir est surtout de se méfier de toute recommandation logicielle provenant de l’un des gros 5.

Associations et subventions

L’Express a publié la liste des 100 associations loi 1901 les plus subventionnées par l’Etat français. En 10 ans, le total des subventions ministérielles a doublé pour atteindre près de 2 milliards d’euros en 2000. Mais 80% de ces subventions vont à moins d’une centaine d’associations parmi le million d’associations que regroupe le secteur non lucratif (soit 0,01% d’entre elles).

[C’est le ministère] des affaires sociales, du travail et de la solidarité [qui est] de loin le principal bailleur de fonds des associations avec près de 1 milliards d’euros en 2000. […] « Et la plupart des fonds versés par les ministères sont destinés à des organismes parapublics qui ne sont que des « faux nez » de l’administration. » […] L’une des clefs du système français : une fois une association bien installée, il est difficile, pour un ministère, de lui couper les vivres. […] « Certaines associations caméléons font des demandes à cinq ou six ministères, sans qu’aucune synthèse globale ne soit effectuée par le gouvernement. »

Les associations qui ont donné une forte visibilité de leurs activité, notamment par des manifestations à l’international, ont de plus fortes de chances de voir leurs subventions maintenues sur plusieurs années. Et pour obtenir une subvention, on peut bien sûr compter sur les affinités politiques, certains parlementaires influents disposant notamment d’une enveloppe de plusieurs centaines de milliers d’euros chaque année avec laquelle ils peuvent distribuer des subventions de manière discrétionnaire.
A noter que l’Etat ne représente qu’entre 15 et 20% des recettes associatives, suivis pour les financeurs publics par les collectivités locales puis l’Union Européenne (notamment pour les ONGs).

Différence entre approche orientée-objet et approché orientée-message

Parmi les trois technologies fondamentales du génie logiciels (relationnel, objets et message), Uche Ogbuji souligne les différences entre orienté-objet (incarné notamment par Java) et langages de programmation « agiles » pour XML (incarné notamment par Python). Il évoque, pour une approche orientée message (XML), des méthodologies de développements dites « D4 » comme Dynamique, Déclaratif et Dirigé par les Données. Pour lui, l’absolutisme objet a de effets pervers paradoxaux : moindre maintenabilité et moindre réutilisabilité du code. Il ne présente pas la modélisation orientée message comme une panacée mais comme une approche distincte de l’approche objet, et qui se révèle plus efficace pour traiter certains types de problèmes. Bref, à chaque cas sa bonne approche de modélisation : parfois relationnel, parfois objet, parfois message.

Les trois technologies fondamentales du génie logiciel

Trois technologies fondamentales sont nécessaires à l’architecte qui prétend maîtriser le génie logiciel : l’orienté-objet, le relationnel et l’orienté-message. Si l’une de ces trois compétences vous fait défaut, vous risquez de vous casser la figure. Et aujourd’hui, les technologies orientées message (XML) manquent encore un peu de maturité.