Architectures orientées services (SOA) selon l’approche REST

Voici quelques liens intéressants pour celui qui veut comprendre ce que l’approche REST peut apporter aux architectures orientées services (SOA) , que ce soit avec ou sans l’utilisation des protocoles SOAP et/ou WSDL (on peut faire une architecture orientée services de style REST avec SOAP et WSDL, même si j’ai du mal à voir l’intérêt que cela représenterait) :

Python compared to Smalltalk

Python has many similarities with Smalltalk. Maybe one can say that Python is the Smalltalk of the Web. Here are some resources that compare Python with Smalltalk :

Marché du Knowledge Management

En rapport avec mon mouton à sept pattes, voici un genre d’aperçu des acteurs du marché du knowledge management vu par le petit bout de ma petite lorgnette :

  • des consultants unp eu visionnaires (ou fumeurs) en KM/intelligence économique/e-learning/veille/capitalisation des connaissances/animation de communautés de pratique pour l’innovation/gestion des compétences/… qui vendent des concepts généraux, des démarches d’animation, des grands projets, et quelques réalisations à travers des micro-éditeurs de niche
  • des micro-éditeurs de niche qui ont bien compris les fonctionnalités à offrir car ils maîtrisent la problématique KM mais n’ont pas les moyens de construire du durable car ils ne sont pas du métier de l’informatique
  • des gros éditeurs qui collent une étiquette KM sur des produits de GED/Workflow/Content Management mais l’étiquette a tendance à se décoller car elle est trop pompeuse pour la réalité de leurs produits
  • des architectes et intégrateurs qui maîtrisent la fonctionnalité informatique mais ne disposent pas encore des technologies informatiques nécessaires (web sémantique) pour réaliser les promesses du KM
  • des sociétés de services en logiciels libres qui essaient de combiner technologies matures et visions fonctionnelles mais qui ont du mal à y ajouter technologies émergentes et vision KM à long terme
  • Que manque-t-il pour compléter le tableau ?

    OWL-S

    Le schéma OWL-S permet de décrire des services Web à l’aide d’ontologies. D’après cette lecture, je crois comprendre que l’on peut

    • soit produire des services Web style RPC (via SOAP et WSDL) et compléter leur description, à plus haut niveau, avec OWL-S (ce qui remplace UDDI dans ce cas),
    • soit produire des services Web style REST (sans SOAP ni WSDL) et faire toute leur description via OWL-S

    Ceci signifierait qu’OWL-S serait un standard dans tous les cas concurrents de UDDI, et dans certains cas complémentaire de WSDL (pour le cas des services Web RPC via SOAP) et dans d’autres cas (services REST), concurrents de WSDL. Est-ce vraiment cela ?

    CIA sémantique

    La CIA suit de près le développement des technologies du Web Sémantique, au titre des logiciels d’analyse de réseaux sociaux :

    There were a couple of presentations in the domain of military and political intelligence – a bit scary, especially when Kendall used one of Libby’s photos in a depiction thing (part of SWINT) asserting I was a terrorist leader. The CIA and co. are the end users of this stuff. Good job I’ve no plans to visit the US in the near future.

    Prospective en entreprise et développement durable

    La Tribune fait le point sur la place des études prospectives dans les grandes entreprises françaises. Cet article m’inspire les questions suivantes : si le développement durable doit vraiment prendre une place (durable, elle aussi) dans la stratégie des entreprises (et non pas seulement dans leur rapport annuel), alors quel rapport doit-il exister entre développement durable et prospective ou planification stratégique ? Par ailleurs, de même qu’il existe deux modèles organisationnels pour la génèse de l’innovation, endogène (culture interne de l’innovation) et exogène (innovation achetée par acquisition ou par conseil), en est-il de même pour la prospective ? Autrement dit, comment faire pour que la prospective puisse se faire dans l’entreprise et par l’entreprise (par ceux qui ont les mains dans le cambouis) et non pas hors de l’entreprise (consultants) ni dans une tour d’ivoire ?

    Wanted : mouton à sept pattes, dead or alive (alive si possible)

    Vous savez bien : je m’interroge sur ce que sera mon prochain job. Dans une telle recherche, le but du jeu consiste bien sûr à trouver le bon compromis entre le job rêvé et les opportunités réelles. Mais cela n’empêche pas de rêver et de se demander, dans un monde utopique, quel serait ce job extraordinaire qu’il me faudrait, ce fameux mouton à sept pattes qu’il convient de ne chercher qu’en rêve (quelqu’un a parlé de « légende personnelle » ?) ? Alors, histoire de rêver avec toi, cher lecteur utopiste, voici le portrait robot du mouton en question : je voudrais monter une offre de services ciblant l’ensemble des besoins de support à l’innovation des organismes sans but lucratif. Cette offre s’appuierait sur une chaîne complète de valeur allant de la recherche autour des standards technologiques émergents (web sémantique) et des usages innovants en matière de knowledge management et de gestion de contenu (weblogs et wikis) jusqu’à la commercialisation de prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage, en passant par du conseil technique (architecture), de l’ingénierie et du support, avec une forte dose de conseil en management associatif, en innovation et en conduite du changement pour tenir l’ensemble. Le tout faisant la part belle aux logiciels libres et aux standards ouverts. Mes quartiers généraux seraient en région parisienne et mes clients un peu partout dans le monde. Je rendrais ainsi le monde meilleur tout en me remplissant les poches (raisonnablement). Bien sûr, cela va sans dire (et c’est là que ça pêche !?!) le secteur associatif mobiliserait de très gros moyens pour se moderniser et tirer ainsi le meilleur partie des nouvelles technologies, pour les mettre au service d’ambitieux programmes d’innovation sociale dont elles serviraient de support. Et mon offre serait le point de passage idéal entre leurs ambitions stratégiques et la réalité. Voila pour l’utopie. Pour la réalité, il faudra revenir plus tard…

    Management associatif

    Le délégué général du Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises (CIGREF), Jean-François Pépin, est un expert du management associatif. Alors que cette problématique managériale dans les OSBL est bien connue du monde anglo-saxon (particulièrement aux USA où les « non profit organizations » représentent un secteur économique assez éloigné de nos associations loi 1901) et de nos voisins européens, je m’étonne (un peu) que la réalité associative française ne trouve pas les atomes crochus qu’il faut avec ce concept pour pouvoir s’en imprégner et en tirer profit sans craindre de trop y perdre son âme. J’ai eu le privilège de rencontrer récemment M. Pépin. Et j’ai eu le plaisir de constater qu’il existe un esprit managérial et d’entrepreneuriat dans certaines associations ou, du moins, qu’il existe des promoteurs de cet esprit. Pourtant, en dehors de cette personne, et de certains de ses collègues qui tentent de faire progresser les démarches de management stratégique dans le secteur non lucratif, force est de constater que le chemin que les associations ont à parcourir reste encore bien long avant que… D’ailleurs, est-ce une coincidence si ces deux personnes (JFP et Claude Rochet) s’intéresse tous deux à la fois au management associatif et à l’innovation technologique ?
    Pour ramener la discussion à ma nombriliste personne et à la recherche de mon prochain job, je ne peux que regretter que les associations françaises considèrent que la source particulière de motivation que représente leur mission sociale soit une justification suffisante pour exiger un différentiel de rémunération de 25% par rapport aux prix du marché. En effet, le discours des associations que j’ai pu rencontrer à ce sujet semble être : « Je veux bien vous embaucher, mais je vous préviens que 1/ je n’ai aucune perspective sérieuse d’évolution à long terme à vous proposer (les politiques de gestion RH ? moi ? connais pas.), 2/ si j’avais des sous, je voudrais bien vous payer mais à 25% en-dessous des prix du marché parce que, quand-même, vous avez vraiment envie de venir travailler pour moi ». Ce que ce type de raisonnement peut être agaçant : ces associations ont beau être gentilles et leur « cause » motivante, elles n’obtiendront jamais le niveau de compétence que requiert la professionnalisation de leurs activités si elles n’apprennent pas à faire la différence entre la plus-value sociale de leur projet associatif (la valeur apportée à la société) et la réalité économique du marché de l’emploi (et notamment la valeur, sonnante et trébuchante, apportée au porte-monnaie de leurs salariés). Dommage…

    Classification à facettes

    Je note une certaine convergence vers le concept de « classification à facettes » (« faceted » classification) pour décrire un large ensemble de fonctionnalités qui sont très attendues de la part des technologies du Web Sémantique. Je vous en dis plus dès que j’ai fini mon article à ce sujet… (à suivre, donc)