Archives pour la catégorie Informatique

Virons le coucou SOAP du nid Web.

SOAP est un coucou dans le nid des technologies Web. Il faut l’en déloger. C’est ce qu’explique cet article de Edd Dumbill. Une citation de cet article : « Le choix est entre une technologie ouverte et établie sur laquelle le Web se fonde et la direction proposée par de grosses entreprises dont l’existence dépend de leur capacité à faire de l’argent grâce à ces stratégies ».

Prospective

Tim O’Reilly dans un article de prospective nous annonce l’essentiel de ce que l’informatique nous réserve pour les années à venir : des réseaux sans fils (WiFi), des moteurs de recherche plus intelligents, des weblogs, de l’instant messaging à la Jabber, encore plus de partage de fichier en Peer-to-Peer à la Gnutella, encore plus de calcul distribué à la Seti@Home… Toutes les explications sont dans son article.

Des blogues pour la relation utilisateurs et le support en ligne

Macromedia a adopté la forme et les usages des « blogues » (sites web sur le principe de celui que vous lisez actuellement) pour gérer la relation avec ses utilisateurs et l’aide en ligne aux utilisateurs. Les blogues permettent de diffuser une info actualisée. Mais ils permettent surtout de créer un effet de communauté en captant et en capitalisant le feedback des utilisateurs sous la forme de commentaires, de questions et de discussions accompagnant chaque actualité ou chaque information de support technique.

Un monde sans Microsoft Outlook ? ou sans Microsoft Exchange ?

Les systèmes de messagerie Outlook/Exchange ont des désormais des alternatives moins coûteuses dans le monde opensource. InsightConnector est un plug-in Outlook qui permet de remplacer de coûteux serveurs Exchange par des serveurs IMAP Opensource. Et Evolution est un client de messagerie opensource qui remplace le coûteux logiciel Microsoft Outlook tout en permettant la compatibilité avec une infrastructure de messagerie Microsoft Exchange.

Properly testing your code

Un fructueux échange d’expérience a lieu sur Slashdot au sujet de l’art et de la manière de tester des développements informatiques. En voici l’essence :
– La revue de code est le moyen le plus rentable d’entre tous pour identifier des défauts.
– Le meilleur livre sur la revue de code est « Software Inspection » de Tom Gilb (en anglais), le site http://www.result-planning.com de l’auteur complète fort bien cette lecture.
– Pour garantir un code robuste, même en développement procédural, on doit adopter une philosophie objet lorsqu’il s’agit de test : chaque appel à une fonction devrait tester systématiquement que le retour correspond aux attentes.
– Le véritable objectif des tests ne doit pas être d’identifier et de corriger des bugs mais d’identifier et de corriger des défauts dans le processus de développement.
– La mise en place d’un contrôle qualité ou de testeurs distincts des développeurs peut avoir pour effet pervers que les développeurs feront moins attention à la qualité dans la mesure où ils savent qu’ils bénéficient d’une protection a posteriori.
– On peut évaluer statistiquement a priori le nombre de bugs présents dans un développement en introduisant des bugs volontaires avant la phase de contrôle, en mesurant la proportion de ces bugs qui aura été révélée par le contrôle et en en déduisant le nombre total de bugs qui doit échapper au contrôle.
– Les tests ne permettent pas de prévenir les défauts mais seulement de mesurer la qualité.
– Il est beaucoup plus rentable d’éviter de produire des bugs que de les corriger.
– La revue de code par un oeil extérieur ajoute 10% au coût de développement mais permet d’économiser 50% du coût de débuggage.
– La mise en place de testeurs indépendants des contrôleurs permet de créer un esprit d’émulation si l’organisation est bien faite.
– La présence d’un bug dans un produit est un révélateur d’une limite de la méthodologie utilisée pour produire ce produit.
Beaucoup d’autres choses encore ont été dites dans cette discussion que je vous invite à consulter (inscrivez-vous sur Slashdot pour pouvoir afficher les contributions par ordre décroissant de pertinence).

Malgré une pénétration du marché encore insignifiante, le navigateur Mozilla est un défi pour l’avenir de MS Internet Explorer

Selon CNN, le nouveau navigateur web opensource Mozilla pourra jouer un rôle clef dans l’avenir du Web et de ses standards. Mozilla n’est utilisé aujourd’hui que par une proportion infime d’internautes (principalement par les experts des nouvelles technologies) mais cette situation pourrait changer à long terme étant donné les qualités de sécurité et de richesse fonctionnelle du produit et, surtout, son indépendance vis-à-vis des éditeurs de produits commerciaux.

Workshop on Knowledge Management through Corporate Semantic Webs

L’équipe de recherche du projet Acacia de l’INRIA organise le 30 septembre 2002 des ateliers sur la gestion de connaissances par des webs sémantiques d’entreprise. A noter également, une prochaine action spécifique du département Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication du CNRS, en octobre prochain, sur le web sémantique.

Integrating Knowledge-based and Collaborative-filtering Recommender System

Les approches connexionistes, statistiques ou formelles de l’intelligence articificielle ont chacune leurs avantages et inconvénients. Cette publication propose de tirer le meilleur des systèmes à base de connaissance (approche formelle) et des moteurs de filtrage collaboratifs (approche statistique) pour mettre en place des moteurs de recommandation, par exemple pour la prescription de produits à acheter.