Archives pour la catégorie Informatique

Logiciels libres pour l’externalisation dans les pays du tiers monde

D’après les Nations Unies, les logiciels libres représentent une opportunité économique pour les pays en voie de développement. Ces logiciels leur permettraient d’enrichir leurs offres de services externalisés pour les entreprises des pays du Nord : l’économie des coûts de licences logicielles pourrait être ré-investie sur la formation du personnel local à l’exécution de tâches à plus forte valeur ajoutée (développement logiciel plutôt que « services à la chaîne »).

Innovation technologique au service du développement durable

Une technologie innovante n’est pas en soi favorable ou défavorable au développement durable. Par contre, le processus d’innovation peut l’être davantage. La plupart des technologies qui sont adoptées pour renforcer une démarche de développement durable dans l’entreprise sont des technologies dites « additives » : elles s’ajoutent à un procédé existant pour en limiter les effets néfastes sur l’environnement ou d’économiser la consommation de ressources (eau, énergie, …) par exemple. Cependant, les entreprises communiquant le plus sur le développement durable privilégient la promotion des technologies intégrées au cycle de vie de leurs procédés, i.e. intervenant dès l’amont, lors de la conception d’un produit.

Carnets Web pour la veille concurrentielle

L’usage croissant des « carnets Web » (ou weblogs ou blogs) trouve des débouchés originaux dans le domaine de la veille concurrentielle (voir la présentation Powerpoint liée). La tenue de carnets Web individuels par une large population de veilleurs, marketeurs, chercheurs et commerciaux dans une entreprise permettrait de rendre tangible et exploitables les « signaux faibles » qui sont les pépites de la veille, avec un investissement technologique tout à fait minime.

Graver des cd de 800 méga-octets

Il existe des CD avec une capacité de 800 Mo. Mais tous les graveurs et tous les logiciels de graveurs ne permettent pas de les utiliser. Pour pouvoir graver un fichier de 800 Mo sur un CD, voici donc la marche à suivre :

  1. Essayer de se débarasser du problème en zippant le fichier en plus petit
  2. Sinon, mettre à jour le firmware du graveur (le firmware, c’est un peu comme un BIOS, mais pour un périphérique donc attention à ne pas détériorer le périphérique lors de la procédure d’installation). Pour ce faire, il faut aller voir le site du constructeur du graveur pour télécharger la dernière version de firmware qui correspond au graveur et chercher, soit dans le logiciel de gravure, soit dans Windows, quelle est la version actuelle du firmware qui est installée dans ton graveur ; attention, le firmware (logiciel embarqué dans le périphérique), c’est pas pareil que le driver (composant de Windows).
  3. Graver à la vitesse la plus lente possible (x1, x2 ou, au plus, x4)
  4. Si ça ne marche toujours pas, dans les options du logiciel de gravage, activer le gravage « disque entier » (« disk at once ») (et non piste par piste) ainsi que l’option de gravage en « surcapacité » (« overburning ») si elles sont disponibles
  5. Si ça ne marche toujours pas, utiliser le logiciel de gravage Nero (plutôt que EasyCDmachin)
  6. Si ça ne toujours marche avec les conditions ci-dessus, cela signifie très probablement que le graveur est trop ancien et que, par conséquent, il n’existe pas pour ce modèle de firmware suffisament récent pour savoir lire les CDs de 800 Mo, auquel cas il faut penser soit à changer de graveur, soit à renoncer aux CDs de 800 Mo.

Voila. Pour en savoir plus, il faut fouiller les forums que Google signale lorsque l’on recherche « graver cd 800« .

Plone va au COMDEX

Le produit de gestion de contenu Plone a été désigné par « la communauté open source » comme étant le logiciel libre méritant le plus d’être présenté au salon informatique américain COMDEX (Las Vegas). L’éditeur O’Reilly lui offre donc un stand. Suite à cet événement, les lecteurs de Slashdot évoquent les attraits principaux de Plone, ainsi que de Zope, le serveur d’application Python sous-jacent. De tous les serveurs d’application du marché, Zope aurait la capacité de montée en charge « la plus transparente » : la technologie de clustering ZEO n’imposerait pratiquement aucune modification du code des applications. Zope fournirait une technologie de gestion de cache mature et une interoperabilité indubitable. Zope est comparé au noyau linux et Apache et représenterait un avenir important pour le logiciel libre en lui permettant notamment d’entrer dans l’univers applicatif (« move open source software ‘up the stack’ to higher levels »). L’interface utilisateur de Plone (en particulier dans sa version 2.0) serait exemplaire en termes de modularité et de respect des standards d’accessibilité. Elle incarnerait l’état de l’art en matière d’architecture Web et d’extensibilité.
Enfin, les commentateurs soulignent l’importance et la diversité de la communauté d’utilisateurs et de développeurs de Plone, qui dépasserait celle de toute autre logiciel libre de gestion de contenu. Selon l’un des lecteurs, l’un des meilleurs atouts de Zope et de Plone serait cette communauté et son enthousiasme ; cet enthousiasme serait un indicateur de la disponibilité du support technique autour de ce produit.
Le nombre de société de services informatique offrant du support sur les technologies Zope et Plone semble confirmer cet indicateur.

Catégorisation automatique par réseaux bayesiens

Jon Udell a expérimenté l’utilisation de réseaux bayesiens pour la catégorisation automatique de contenus. Ces expérimentations, bien que séduisantes et prometteuses, ne se sont pas révélées concluantes. Les réseaux bayesiens sont efficaces pour classer de manière binaire (spam ou non spam ?) des contenus lorsqu’ils sont entraînés sur des échantillons de plusieurs centaines d’éléments. Par contre, lorsqu’il s’agit de multiplier les classements possibles (n rubriques) et, a fortiori, de réduire l’échantillon d’apprentissage (quelques dizaines d’entrées dans un carnet Web), ils deviennent relativement peu pertinents : entre 20 et 40% d’efficacité seulement dans les tests de Jon Udell.

Comprendre le calcul distribué du pliage de protéines

Plusieurs projets informatiques de calcul distribué peuvent permettre à votre PC de contribuer à l’avancée de la recherche en biochimie et faciliter ainsi la recherche de solutions thérapeutiques contre le cancer, la maladie d’Alzheimer, etc. Les deux projets les plus « sérieux » en la matière sont Folding@Home de l’université de Stanford (U.S.A.) et Distributed Folding de l’hôpital du Mont Sinaï de Toronto (Canada). Ces deux projets présentent une explication vulgarisée de la problématique scientifique qu’ils traitent : ici et.

Identifiant unique et jointure de données

Pour les spécialistes des projets de méta-annuaires, au sujet de la problématique de l’identifiant unique pour établir la jointure entre des bases nominatives, en réglant la question de la permanence et de l’unicité de l’identifiant, voici quelques ressources utiles :

Prestations de services pour les associations

Une petite exploration des prestataires de services ayant une offre spécifiquement dédiée au marché associatif :

Structuration du secteur associatif

Le Crédit Coopératif présente sa segmentation du marché associatif. Tout d’abord, figure le secteur sanitaire et social, organisé en unions ou fédérations (UNIOPSS, FEHAP, UNAPEI, APAJH, FNARS, CCOMCEN, UNASSAD, …) pour lesquelles le Crédit Coopératif offre un fonds de garantie mutuelle, des services télématiques et de télétransmission pour gérants de tutelle professionnels. Ensuite vient le secteur de l’enseignement privé (90% d’établissements catholiques) et de la formation (OPCA), pour lequel le Crédit Coopératif propose des services de facilitation du cycle de gestion et des financements d’investissements avec garanties, ainsi que des services de gestion de fonds et de trésorerie. Puis on trouve les organisme confessionnels (congrégations et leurs oeuvres par exemple) auxquels le Crédit Coopératif propose des placements solidaires ou éthiques. Viennent ensuite les clubs, ligues, comités et fédérations du sport pour lesquels il est nécessaire de financer certains équipements spécifiques. Les associations de solidarité internationale ont, quant à elles, des besoins de transferts de fonds internationaux. Les organismes de défense de l’environnement peuvent trouver un complément de financement par le biais de placements solidaires gérés par le Crédit Coopératif. Enfin, le secteur des loisirs et du tourisme associatif fait l’objet de prestations de financement de travaux (création d’établissements hôteliers).

Alternatives open source à MS Access

Il semblerait qu’il apparaisse enfin des alternatives open source à MS Access : Rekall (distribué sous licence GPL ici et lu et discuté sur Slashdot) mais aussi un module d’OpenOffice (il doit être bien caché car la dernière fois que j’ai rapidement testé OpenOffice, je ne l’ai pas trouvé). Tiens, tiens, amusant, le langage de script de Rekall est Python !
Pour mémoire, toujours en Python, les produits zetadb et Formulator, dans l’environnement Zope, pourraient bien servir à faire la même chose mais en version Web.

Logiciel pour le financement associatif

Le financement des organismes sans buts lucratif a ses spécificités et constitue un segment particulier pour les offres logicielles, au moins en Grande-Bretagne. Là-bas, le produit largement leader sur le marché s’appelle « Raiser’s Edge » de la société Blackbaud, avec une base installée de plus de 1000 clients. Ce type de logiciels permet d’accepter les dons en ligne avec une intégration complète dans le système de comptabilité de l’association. Un challenger est Visual Alms de Westwood Forster. Les autres grandes fonctionnalités des logiciels de ce type concernent la gestion des membres et des cotisations ainsi que des fonctionnalités plus « classiques » telles que la gestion de la paye, la gestion financière, budgétaire, etc.
D’après la base de connaissances de lasa.org.uk, une association qui a des besoins simples et cherche un système mono-utilisateur pourrait trouver son bonheur pour environ 500 euros ; pour 2 à 5 utilisateurs, les logiciels un peu plus pointus et basés sur un outil bureautique tel que Microsoft Access coûteraient de l’ordre de 10 000 euros et autant en coût d’implémentation et de formation ; pour des systèmes conçus pour 5 à 25 utilisateurs et s’appuyant sur un serveur de base de données, forcément, ça coûte plus cher…

EJB : ce qu’il ne faut pas faire avec

A l’occasion de la sortie du livre « Bitter EJB », Slashdot fait le point sur ce qu’il ne faut pas faire avec les EJB. Il est rappelé que « bien qu’outils incroyablement puissants entre les mains d’architectes expérimentés, les EJBs sont le sujet d’un grand nombre de mauvais emploi par les développeurs novices qui en font un usage inapproprié ». C’est souvent la complexité des EJB qui tourne les entreprises vers d’autres plate-formes applicatives. Encore une fois, il est rappelé qu’un fusil à éléphant n’est pas forcément l’armement adéquat pour se débarrasser d’une souris domestique.
Mais les remarques les plus intéressantes viennent, comme souvent, des lecteurs/commentateurs de Slashdot. Ceux-ci, dans leur majorité, sont perplexes devant les EJBs. Ainsi, l’un d’entre eux affirme : « La grande majorité des gens avec qui j’ai parlé semble montrer qu’ils n’ont jamais rencontré de projet de développement pour lesquels l’utilisation d’EJB n’aurait pas été totalement superflue et pour lesquels des solutions plus simples, plus faciles à maintenir et moins coûteuses n’a pas été finalement retenue. » Encore un développeur amer au sujet des EJB : « [Avec les EJBs,] il vous faut construire 10 systèmes qui ne marchent pas avant de pouvoir deviner comment en faire un qui fonctionne. Franchement, les EJBs ne m’ont pas l’air de valoir la peine qu’il faut pour les apprendre. » Un peu plus loin : « Si il y a bien une technologie qui est en risque d’extinction dans le monde Java, c’est bien les EJBs. Pratiquement tous les nouveaux projets J2EE dont j’entend parler se tiennent bien à l’écart des EJBs et adoptent des solutions plus simples du type servlet/JSP avec JDO pour la persistence. Ensuite vous distribuez le système horizontalement avec mod_jk ou un équilibreur de charge matériel… Vue leur complexité et la nature restrictive de leur API, je n’ai vraiment pas besoin de cette technologie. » Un autre s’interroge : « Les EJBs… semblent causer plus de problèmes qu’elles n’en résolvent… Pour quel type d’usage sont-elles réellement appropriées ? Je n’ai pas été capable de le deviner la dernière fois que j’ai travaillé en environnement J2EE. ».
Heureusement, au moins un développeur Java cite un cas d’utilisation appropriée pour cette technologie : « Je suis un architecte qui travaille sur une application d’entreprise de plusieurs millions de dollars et notre expérience avec les EJB a été jusqu’ici extrêmement positive. Nous nous sommes bien gardés d’adopter les ‘entity beans’ en nous contentant d’une couche JDO… Avec du matériel modeste, nous remplaçons de manière assez rentable l’application mainframe que nous réécrivons ainsi. » Et un autre de conclure : « Si vous n’avez pas besoin d’une isolation transactionnelle dans le cadre d’un système distribué, les EJBs sont superflues. »