Archives pour la catégorie Content management

Pourquoi passer de l’ASP à PHP ?

Pour une entreprise qui a adopté ASP, pourquoi faudrait-il passer à PHP ? Pour profiter de la grande quantité de code opensource disponible, parce que le modèle de développement PHP est proche du modèle ASP, parce que PHP est désormais disponible sur Windows, parce que PHP est suffisament performant pour l’entreprise comparativement à ASP. Le point de vue de l’auteur de cet article sur les autres langages opensources pour le Web : la laideur de perl ne convient pas pour les gros projets ; le modèle de développement de python et zope est bien mais trop éloigné de celui d’ASP ; JSP n’est pas un bon choix car les langages de scripting sont plus adaptés au Web que ne l’est Java.

L’amateurisation de la publication

Sur son weblog, Clay Shirky discourt au sujet… des weblogs et
de l’amateurisation de masse de la publication
. Naguère, au temps jadis d’avant, le processus de publication créait une
valeur non seulement parce que ce processus était coûteux (d’où une barrière à l’entrée et des opportunités d’échelle sur un
marché sans cesse plus concentré) mais aussi, du même coup, parce que l’éditeur devait sélectionner le contenu pour ne
publier que celui qui représenterait le plus de valeur sur le marché. Le développement de l’Internet et, aujourd’hui, des
weblogs, change la donne : le coût de publication est considérablement amoindri, les barrières à l’entrée se sont effacées,
et les auteurs n’ont plus à passer au travers du scepticisme professionnel de l’éditeur pour atteindre son public. Quels
modèles économiques peuvent se révéler intéressants dans ce contexte ? Créer une pénurie artificielle, en ne donnant accès au
contenu qu’aux seuls abonnés ayant payé est une solution envisageable. Mais l’abaissement des barrières à l’entrée rend très
probable l’apparition de « nouveaux entrants » sur le marché susceptibles de publier à coût plus bas voire nul. Restent les
revenus indirects : publicité, sponsorship et marketing direct. Le webloggeur (ou carnetier) peut également envisager de
demander des donations à ses lecteurs, éventuellement via une coopérative de webloggeurs. Enfin, il reste… la publication
sur papier. En effet, les rares personnes à gagner aujourd’hui de l’argent dans le monde des weblogs sont ceux qui ont publié
des livres décrivant le phénomène ! Mais la plus grande récompense pour le weblogueur n’est-elle pas simplement de participer
à la conversation ?

Agrégateurs de news RSS

L’OpenDirectory signale notamment les logiciels opensource suivants, parmi les nombreux agrégateurs de News RSS aujourd’hui disponibles : Aggie (.Net), AmphetaDesk (perl), MyHeadlines (PHP+MySQL), Peerkat (Python) et Reptile (en architecture peer-to-peer) . Parmi les logiciels signalés par l’OpenDirectory, j’ai notamment repéré fyuze, NewsApp de server.com,
NewzCrawler. Il faut également signaler les nombreux produits de syndication « in-bound » (=aggrégation) pour Zope, même si aucun n’offre de fonctionnalités « off-the-shelves », comme on dit (il faut coder un peu pour intégrer ces produits dans un site fait avec Zope).
Jon Udell citait (dans un article sur byte.com auquel, visiblement, on n’a plus accès à moinds de s’enregistrer auprès de byte.com ; le titre « personal RSS aggregators… ») les principaux aggrégateurs RSS. Amphetadesk et Peerkat m’ont paru les plus intéressants d’entre eux. J’ai installé Amphetadesk : ça marche bien malgré le
fait qu’Amphetadesk a repéré des centaines de canaux RSS lorsque je naviguais sur des sites de syndication tels que moreover,
newsisfree et syndic8. Du coup, ma liste de canaux disponibles est immense et bien peu utilisable ! Il manque encore des
fonctionnalités mais c’est un très bon début pour imaginer ce que seront les aggrégateurs personnels de demain. Reste à
tester Peerkat. Jon Udell, dans son article, cite de manière désordonnée les principales fonctionnalités attendues pour ce
genre d’agrégateurs (ou syndicateurs ?). Essayons d’y mettre un peu d’ordre :

  • présenter le contenu sur trois panneaux, à la façon des lecteurs de newsgroups (Usenet)
  • proposer des listes de canaux pré-enregistrés
  • lire les formats RSS 0.92, 1.0,
  • organiser les canaux par catégories
  • ouvrir une fenêtre d’alerte lorsqu’une actualité apparaît
  • organiser les actualités et canaux sous la forme d’un arbre « à l’Explorer »
  • lire les groupes de news NNTP (Usenet)
  • lire des sites web d’actualités (screen craping, web clipping)
  • ajouter de nouvelles sources facilement
  • faire lire les actualités par un synthétiseur vocal
  • faire défiler les actualités à l’écran sous la forme d’un prompteur
  • importer/exporter la liste de canaux
  • écrire des actualités
  • publier un canal
  • offrir une API (en XML/RPC par exemple)
  • supporter l’API de Blogger
  • sélectionner des actualités une à une, les filtrer, les annoter et afficher voire publier le résultat
  • avoir une interface claire, intuitive et conviviale
  • je vous laisse imaginer le reste

On ne tardera pas à voir apparaître des offres logicielles « corporate » pour la syndication de contenus. Sinon, il me reste encore à installer et tester peerkat.
Tiens, il y a aussi quelqu’un qui tente de définir Le Parfait Agrégateur RSS.

Les blogs

MSNBC le raconte très bien : des
blogs de toutes sortes sont apparus sur le Net : les blogs sont ce que le fait de « faire sa
home page » était il y a quelques années. Les bloggers sont motivés par un besoin
d’attention, une obsession pour le partage d’information et surtout, par le désir d’être « un
participant et non une patate » ! Souvent, un blog (ou « carnet web ») est un bon moyen pour
tenir au courant des amis ou de la famille. Les blogs sont devenus un phénomène social et on
a vu se former une blogosphère d’amas de blogs interconnectés, aux centres d’intérêts
similaires. David Weinberger, auteur d’un livre sur la cyberculture, déclare « Dans le futur,
tout le monde sera célèbre via le Web auprès d’une quinzaine de personnes ». Et on compte sur
les doigts de la main (plus les orteils) le nombre de blogs ayant atteint un statut de
carnet culte sur le Net. L’émergence des carnets web est notamment due à une petite société
informatique nommée « Pyra », dont les trois cofondateurs avaient pris l’habitude de tenir à
jour un blog pour diffuser des nouvelles d’un projet informatique qu’ils menaient. Ils ont
rapidement compris que nombreuses seraient les personnes qui seraient intéressées par leur
petit outil de mise à jour de site, Blogger. Ils l’ont alors mis à disposition sur le Net en
août 1999, avec le succès que l’on connaît. Le succès des blogs vient de la « faible barrière
à l’entrée » : la simplicité du format des blogs rend la publication extrêmement aisée et à
la portée de tous. Mais là où le blog prend tout son intérêt, c’est lorsque, par vos
commentaires et les liens que vous publiez, vous venez à préciser vos centres d’intérêt et à
vous mette en relation avec d’autres bloggueurs aux préoccupations similaires. L’ampleur du
phénomène blog a été révélée au grand jour suite aux attentats du 11 septembre 2001 et à la
multiplication des « bloggueurs de la guerre ». L’avenir semble être maintenant l’entrée des
blogs dans le monde de l’entreprise. On cite des expérimentations de « corporate blogging »
chez DuPont, Intel, Motoral ou encore Nokia. Le CEO de l’éditeur informatique Groove
Networks tient à jour un blog personnel. L’éditeur Macromedia a adopté les blogs pour mettre
en place des canaux de support peu coûteux pour informer et aider les utilisateurs de ses
produits logiciels (cf. un article que j’avais posté ici il y a quelques temps à ce sujet :
cherchez « blog » dans le formulaire de recherche de cette page). Le format des blogs semble
également se prêter, à l’intérieur de l’entreprise, à de nouvelles formes de reporting…

Zope vs Cocoon, Python vs Java

La société ArielPartners a publié
une étude comparative de Zope et de Cocoon
, deux environnements objets faisant office de serveurs d’applications Web pour les sites Internet et intranet orientés publication de contenu. Leur conclusion présente Zope comme un environnement plus puissant, plus mûr et mieux documenté, avec une avance de une à deux années sur Cocoon et les environnements de publication Java similaires à Cocoon. En particulier, Zope offre des fonctionnalités satisfaisantes de gestion des transactions, de la sécurité et une évolutivité remarquable (scalabilité).
ArielPartners publie également une
comparaison détaillée des langages Python (associé à Zope) et Java (associé notamment à Cocoon)
. Cette comparaison soutient la thèse suivante : il suffit d’adopter Python ET Java pour couvrir l’intégralité des besoins de développement courant en informatique d’entreprise. Python offre les avantages suivants :

  • le code Python est plus concis (3 à 5 fois plus concis qu’en Java) et le codage est plus rapide et facile
  • le langage évolue plus rapidement que Java car Java a acquis plus d’inertie
  • Python impose moins de contraintes pour le codage, au prix d’un plus grand risque d’erreurs lors de l’exécution du code
  • Python est plus facile à apprendre pour les débutants tout en étant satisfaisant pour les experts : sa courbe d’apprentissage est plus douce
  • Zope est un serveur d’application python reconnu.
  • La syntaxe de Python est plus claire et plus lisible
  • Python, comparativement à Java, offre un code plus facilement maintenable.
  • L’interpréteur Python compile le code à sa première exécution et exonère ainsi le développeur de phases de compilation fastidieuses.
  • Python est un choix judicieux pour la majorité des tâches de développement en entreprise.
  • Les domaintes d’excellence de Python sont : le scripting, le prototypage rapide, l’intégration de systèmes (langage « glue »), les applications web, les outils graphiques, les outils de traitement XML.

Les avantages de Java sont les suivants :

  • on compte 3 millions de développeurs Java dans le monde contre un demi million de développeurs Python
  • Le code Java, plus contraint pour le développeur, offre moins de risque de bug
  • Java s’accompagne d’offres mûres et nombreuses en matière de serveurs d’application grâce à J2EE, RMI, Jini et JavaSpaces. Les principaux serveurs d’application sont BEA WebLogic, IBM WebSphere, Sun One Application Server et JBoss (opensource).
  • Java offre des modèles à base de composants adaptés à l’entreprise avec les modèles JavaBeans et EJB.
  • Java s’accompagne d’outils de conception graphique, de documentation et de débuggage très avancés.
  • Java, comparativement à Python, offre un code plus performant.
  • Java se présente comme un choix complémentaire intelligent pour tous les cas …
    • … où Python n’a pas encore fait ses preuves (Aspect-Oriented Programming, recherche sur les technologies SOAP/WSDL/UDDI, utilisation d’outils de modélisation UML avancés)
    • … où les performances brutes sont critiques
    • … où il s’agit de mettre en place des systèmes distribués ou parallélisés à très grande échelle
    • … où la facilité de recrutement de compétences de développement ou la disponibilité d’outils de développement est critique

Chronologie de l’opensource dans l’administration

Le réseau O’Reilly retrace une chronologie de l’adoption de l’opensource par les gouvernements de différents pays. Voici quelques unes de ces dates :
– Février 2000 : le ministre français de la culture et des communications annonce une opération de migration de 300 de ses serveurs Web, de fichier et de messagerie vers une combinaison de Red Hat, Apache et Zope. La motivation avancée est l’accroissement des besoins de sécurité.
– Mai 2000 : Le gouvernement de l’Etat brésilien de Rio Grande do Sul est le premier gouvernement à adopter une loi rendant obligatoire l’utilisation de logiciels opensource pour les agences gouvernementales et les organismes sous tutelle.
– Mars 2001 : De peur du monopole d’éditeurs étrangers sur le marché des logiciels, le gouvernement chinois annonce qu’il envisage de créer une distribution linux spécifique : Red Flag Linux.
– Août 2001 : Le premier ministre français créé l’Agence pour les Technologies de l’Information et de la Communication dans l’Administration (ATICA) qui a notamment pour mission d’encourager l’utilisation de logiciels libres et de standards ouverts.
– Janvier 2002 : Le gouvernement coréen acquière 120 000 copies d’une suite bureautique opensource coréenne.
– Février 2002 : Le parlement allemand s’engage dans l’acquisition de logiciels opensources dont SuSE Linux et OpenLDAP.
– Avril 2002 : Hewlett-Packard annonce la signature d’un contrat de 25 millions de dollars avec l’US Air Force pour lui fournir un super-calculateur utilisant Linux.
– Mai 2002 : IBM annonce la vente de 75 systèmes informatiques à base d’opensource à diverses agences gouvernementales américaines dont le ministère de la défense et le ministère de l’énergie.
– Juin 2002 : le ministère de l’intérieur allemand engage IBM pour installer linux et d’autres programmes opensource dans une large portion de l’infrastructure informatique de ce ministère de manière à améliorer la sécurité en se libérant d’une « monoculture » informatique.

Des Weblogs qui rapportent

Cet article esquisse un avenir dans lequel les bloggeurs pourraient vivre du weblogging. L’idée consiste à créer des weblogs d’entreprise pour accompagner une communauté de clients par exemple. Ces carnets web seraient tenus à jour par des professionnels du weblogging, capables de filtrer, de synthétiser et d’écrire. Il s’agirait du moyen idéal pour entretenir, par un contenu riche, pertinent et vivant, un traffic soutenu sur un site d’entreprise.

Des blogues pour la relation utilisateurs et le support en ligne

Macromedia a adopté la forme et les usages des « blogues » (sites web sur le principe de celui que vous lisez actuellement) pour gérer la relation avec ses utilisateurs et l’aide en ligne aux utilisateurs. Les blogues permettent de diffuser une info actualisée. Mais ils permettent surtout de créer un effet de communauté en captant et en capitalisant le feedback des utilisateurs sous la forme de commentaires, de questions et de discussions accompagnant chaque actualité ou chaque information de support technique.

CMF pour Zope, une solution opensource de Content Management

Si jamais on en venait à avoir besoin d’une solution alternative aux produits actuellement à l’étude pour le content management, un candidat opensource à considérer : le module CMF (Content Management Framework) de Zope. Voici, à ce sujet, un argumentaire qui commence déjà un peu à dater mais est intéressant : http://www.business.city.ac.uk/ero/150101.html et un site de veille dédiée au Content Management : http://www.cmswatch.com/.

Qu’est-ce qu’un weblog ?

Blogue, blog, weblog, mais qu’est-ce que c’est ? Dave Winer en donne sa définition. elanceur en donne les caractéristiques. Microcontentnews positionne les bloggeurs vis-à-vis des journalistes. Et l’Université de Genève vous propose d’interpréter le phénomène du « blogging ». Nouvelle e-mode cyber-branchée ? On en parle même dans Le Monde (Interactif bien sûr), Telerama (Multimedia bien sûr) et Liberation. Voir aussi ici.

O’Reilly Network: My Blog, My Outboard Brain [May. 31, 2002]

Dans cet article, Cory Doctorow, l’auteur d’un célèbre WebLog, explique l’intérêt de cette nouvelle forme de traitement de l’information. Les WebLogs constituent une nouvelle forme d’utilisation des technologies Internet. Il s’agit bien d’une innovation du même ordre que l’apparition de la messagerie : pas forcément extraordinairement nouveau sur le plan technique, mais avec de nombreuses implications sur le plan de l’organisation et des manières d’échanger de l’information et de la connaissance. Enfin du knwoledge management concret, simple, évaluable et à la portée de tous. Au fait, vous vous demandez peut-être ce qu’est un weblog ? … Figurez-vous que vous êtes en train d’en lire un !

Positionnement d’ASP.Net

La société Owendo propose son analyse des différences de positionnement entre l’ AspClassique et l’ AspPointNet.
Je déduis de ce document que :
– nous pouvons continuer à faire de l’ASP classique lorsque l’emploi d’ASP.Net ne se justifie pas,
– passer à ASP.Net revient à s’engager dans une technologie à base de composants, pour applications complexes,
– si l’on doit envisager d’abandonner l’ASP classique pour choisir une technologie permettant de créer des applications plus complexes, alors il faut se poser sérieusement la question du choix d’ Asp.Net, d’un serveur d’application Java, d’un environnement applicatif Perl ou de l’environnement Zope.