Archives pour la catégorie Entreprises responsables

Give Something Back

Du temps où elle publiait gratuitement sa lettre de veille sur le développement durable, la société Utopies racontait l’expérience de la société « Give Something Back« , une société américaine qui avait décidé que ses profits ne seraient pas distribués aux propriétaires ni aux actionnaires mais à des associations locales. De 1993 à 1998, ces dons dépassaient les 2 millions de francs. L’activité de cette société est la distribution de fournitures pour machines de bureau (photocopieurs, imprimantes, …) et la papeterie. L’un de ses principes de gestion est l’autofinancement total (aucun emprunt) et ses 2 dirigeants-fondateurs en sont salariés. La redistribution des profits aux associations locales est organisée de manière originale : la destination des dons est décidée à 40% par les clients de l’entreprise (qui votent à partir d’une liste de 30 associations proposée par la société) et à 30% par ses employés, les 30% restant étant attribués par les fondateurs eux-mêmes.
Le fonctionnement de cette entreprise s’inspire de la société de distribution alimentaire créée par Paul Newman, Newman’s Own.

Développement durable et communication financière

Dans le cadre d’une rencontre de novembre 2001 du Cercle de Liaison des Informateurs Financiers de France (CLIFF), Florence Triou Teixeira, du Groupe Saint-Gobain, évoquait les différentes étapes qui ont marqué l’émergence du développement durable :

  • apparition de cabinets spécialisés
  • intégration progressive dans les publications des sociétés
  • constitution d’indices boursiers
  • critère décisif pour certains fonds d’investissements

François-José Bordonado, du groupe Altran, indiquait que les demandeurs d’information sur le développement durable sont principalement :

  • les indices boursiers et agences de notation
  • les fonds éthiques
  • les fonds d’investissement « classiques », « soucieux de se couvrir »

Pascale Sagnier, d’Axa, notait que le développement durable est une forme de gestion du risque au niveau des Etats et des entreprises, une sorte d’assurance contre un risque qui se traduit souvent par de fortes baisses de valorisation des actions suite à la détérioration de son image et de sa réputation.
L’agence Arese (aujourd’hui Vigeo) parlait alors, au sujet des trois composantes du développement durable (économique, écologique, social), du « triangle des incompatibilités » qui deviendrait à long terme un « triangle des complémentarités ». En comparant l’investissement éthique et le développement durable, l’agence Arese remarquait que la recherche éthique était hétérogène et pauvre et que les modes de reporting autres que financiers étaient inexistants. Au contraire, la notation « développement durable » s’appuierait sur des méthodologies, des outils et des pratiques d’évaluation plus homogènes, riches et objectifs.
Et de conclure sur le développement durable avec une belle phrase de Woody Allen : « l’avenir, c’est quelque chose qui m’intéresse, c’est là où je compte passer du temps dans les 20 prochaines années ».

Un bon rapport NRE ?

Dans la lettre de l’ORSE de février 2002, on pouvait lire :

  • Qu’est-ce qui fait un bon rapport NRE ? Il doit prendre en compte toutes les parties prenantes, être comparable avec celui des autres entreprises, publié régulièrement, transparent, accessible, vérifiable par des acteurs extérieurs et susceptible d’amélioration continue.
  • L’éthique est parfois un voeux pieux lorsqu’elle contredit les intérêts économiques : Pourquoi ne pose-t-on jamais la question du respect des droits humains en Arabie Saoudite ?
  • Si 100% des entreprises communiquent dans leur rapport sur les risques financiers et de marché, 75% le font sur l’environnement, 70% sur l’éthique, 56% sur la gestion des risques, mais seulement 27% sur leur politique d’assurance et 18% sur la gestion de crise.
  • Cette lettre de l’ORSE donne plusieurs adresses de sites Web fournissant aux entreprises des conseils ou des exemples en matière de reporting NRE

Cas concrets de développement durable

La Fondation du Roi Baudouin définit ainsi le développement durable :  » A l’échelon de l’entreprise, le développement durable consiste à systématiquement appliquer une stratégie intégrant à la fois les impacts économiques, environnementaux et sociaux dans la gestion de l’entreprise. C’est ce que l’on appelle l’approche ‘ triple bottom line ‘. Reste ensuite, et c’est un point essentiel en matière de DD, à partager et faire connaître cette stratégie aux ‘ stakeholders ‘, autrement dit à tous les acteurs ou groupes d’intérêt liés aux activités de l’entreprise (actionnaires, clients, fournisseurs, personnel, autorités, riverains, …). «  Les entreprises néophytes en matière de développement durable peuvent s’interroger :  » Est-il bien opportun pour nous de nous engager dans un tel processus ? Quel coût cela va-t-il représenter ? Quels seront les avantages et les inconvénients ? Quels seront les impacts (prévisibles ou non) d’une telle approche sur notre stratégie, notre personnel, notre management ? « 
C’est pour répondre à ces interrogations que ce rapport de la Fondation du Roi Baudouin illustre avec quelques exemples pratiques la manière dont les entreprises peuvent choisir de décliner le concept de développement durable dans leurs activités. Parmi les leçons tirées de ces cas pratiques je retiens trois clefs du succès : humilité, pragmatisme et communication. Ces différents cas présentent également un rôle particulier des ONG vis-à-vis des entreprises : c’est parfois une ONG qui assure l’exécution d’un projet de développement durable d’une entreprise de manière à profiter d’une bonne connaissance de nouveaux terrains d’action (pays en voie de développement, etc.) tout en évitant d’avoir à engager des coûts trop importants pour découvrir ceux-ci.

DRH = mal nécessaire ou source de profit ?

Il faut bien le dire, la direction des ressources humaines, dans une entreprise, est généralement considérée comme un centre de coût et non une source de valeur et donc de profit. Dans un colloque désespéré (bon, j’exagère un peu…), les DRH tentent de valoriser leur rôle. Ainsi, pour la gestion des ressources humaines, la recherche de rendement est une menace car, comme pour tout centre de coût, l’objectif est alors de réduire cette coûteuse activité de gestion (au profit des activités « productives »). De plus, l’essentiel du coût de la GRH réside dans des activités où la création de valeur est faible (processus d’administration du personnel) qu’il s’agit donc d’externaliser ou d’automatiser. Que les DRH puissent s’en dégager pour investir le champ de la stratégie d’entreprise reste donc souvent un voeu pieux.
Pourtant, parmi les sources potentielles de valeur de la GRH, on cite lors de ce colloque :

  • les schémas d’incitation des salariés (actionnariat salarié, intéressement au chiffre d’affaires, stock option, …),
  • l’adaptation culturelle des salariés aux nouveautés technologiques (distribution de PC à usage privé pour les salariés),
  • la capacité à attirer et à retenir des talents, le système d’intégration des collaborateurs,
  • les plans de formation ambitieux,
  • la valorisation éthique de l’entreprise du point de vue du marché boursier,
  • l’évaluation du manager en fonction de sa GRH
  • le développement de la mobilité interne

La difficulté à vaincre pour valoriser ce type d’action réside dans la difficulté d’en évaluer les résultats.  » Il s’agit en réalisation plus de conviction que de faits démontrés par la pratique. «  Ces résultats sont d’autant plus difficile à appréhender qu’ils ne seraient perceptibles que sur le long terme.  » Le DRH est pris entre un actionnaire volatile, un client dont la fidélité est de six mois ou un an, un salarié dont la fidélité est de plusieurs années, et un environnement sociétal par rapport auquel des engagements sont pris sur des dizaines d’années. « 
En conclusion de ce colloque, M. Igalens déclare : « D’autre part, le langage est un piège. Le terme de valeur a-t-il réellement un sens identique lorsqu’il est accolé à “ social ” et à “ économique ” ? Jean-Marie Messier, se posant la question de la valeur, estime qu’il vaut ses 150 millions de stock-options, car il a fait gagner 50 milliards à ses actionnaires. Je pense qu’il vaut évidemment bien plus, mais pas plus que le clochard devant la porte de Vivendi. Dès lors que l’on applique à l’homme la notion de valeur, on entre dans le domaine de l’incommensurable. On ne peut quantifier ce qui est d’un autre ordre.
Etudier la performance, et donc la valeur des politiques sociales équivaut à risquer de se soumettre à une illusion monétaire. Le domaine social n’est pas réductible à des explications en termes d’argent. Mesurer ainsi la performance sociale ramène automatiquement à des valeurs économiques, ce qui au final constitue un piège dans lequel il faut prendre gare de ne pas tomber. »

L’indicateur Novethic

L’indicateur Novethic nous apprend (si besoin) que :

  • Vigeo (qui a avalé Arese) domine largement le marché français des agences de notations « développement durable »
  • parmi les entreprises du CAC40, seules les suivantes sont présentes dans au moins 3 des principaux indicdes boursiers « socialement responsables » (ASPI Eurozone, DJSI Stoxx, FTSE4 Good, ESI – Ethibel -) : Accor, AGF, BNP Paribas, Danone, Dexia, Lafarge, LVMH, L’Oréal, Société Générale, ST Microelectronics et TF1. Avec une excuse pour Saint-Gobain qui ne fait pas partie de l’indice de référence de l’ESI.

Les systèmes d’information pour la gestion environnementale (EMIS)

Le concept d’EMIS, popularisé par quelques cabinets de conseils, se traduit par la mise en place de progiciels dédiés à la gestion des problématiques environnementales (pollution…) de l’entreprise, au sens large (environnement mais aussi hygiène et sécurité, voire développement durable). Le cabinet canadien Amadeus présente ce concept.
Les fonctionnalités offertes par un EMIS sont notamment les suivantes : suivi des activités EHS, traçabilité des déchets, surveillance des émissions, planification de tâches, gestion des permis et de la documentation, gestion des substances dangereuses, analyse coûts/bénéfices et choix de matériaux alternatifs.

Multinationale et activistes

Les groupes industriels français sont l’objet d’une attention particulière
de la part d’activistes de tous horizons. Pour connaître les points
particuliers d’attention dont ces groupes font l’objet, le plus simple est
de recourir à Google. Une petite
recherche sur « le_nom_de_votre_groupe_préféré » et le
mot « activists » vous permettra peut-être de découvrir des coups
de gueule ou des coups de chapeau d’activistes concernés par votre
groupe. Voici un aperçu du type d’information que ce type de recherche
permet de repérer :

  • Les coups de gueule d’activistes :
    • Des syndicats condamnent l’attitude d’une filiale qui aurait fait
      pression sur ses salariés pour que ceux-ci ne se syndiquent pas.
    • Un magazine syndical encourage les employés d’une usine rachetée
      par un groupe français et faisant l’objet d’un plan social d’entrer
      en grève et d’occuper leur usine.
    • Une ONG critique une politique gouvernementale de soutien à
      la privatisation d’un secteur d’activité dans les pays du tiers-monde
      et critique, à titre d’argument, le comportement d’une filiale dans
      certains des pays concernés.
    • Un livre sur les risques pour la santé d’un matériau
      dangereux évoque l’importance de l’activité de traitement de
      ce matériau dans les filiales de groupes français.
    • Une fédération syndicale reproche à une filiale
      son attitude à l’égard de certains de leurs employés
      militant pour l’interdiction du traitement de matériaux dangereux.
    • Une filiale est l’objet d’accusations d’ONGs de défense de
      l’environnement quant à son rôle présumé dans la
      déforestation des forêts primaires. Un site d’actualités
      annonce l’arrestation par la police française de militants de cette
      ONG engagés dans une action de protestation illégale.
    • Un magazine pour la défense de l’environnement affirme qu’un
      groupe occulte de dirigeants de multinationales influence voire oriente les
      décideurs européens quant à l’organisation économique
      de l’Union Européenne.
    • Un groupe américain est l’objet de réclamations d’actionnaires
      activistes souhaitant voir monter le cours de l’action de ce groupe réputé
      pour son engagement dans des joints ventures avec des groupes français.
    • Un site dédié à l’incitation à l’anti-sémitisme
      relate un projet de partenariat industriel entre un groupe français
      et le gouvernement israélien.
    • Une ONG rapporte un extrait de dépêche de presse annonçant
      une chute du cours de l’action d’une multinationale suite à un article
      de presse mettant en cause la sûreté de certains de ses produits
      pour la santé de ses consommateurs.
    • Une ONG pour la défense des forêts publie une campagne
      d’information accusant un groupe financier américaine d’être
      la cause de la destruction massive de forêts anciennes. L’un des arguments
      avancés est l’important engagement de cet investisseur dans le capital
      d’un groupe industriel français du secteur du papier et du bois.
  • Les coups de chapeau des activistes :
    • A l’occasion d’une conférence mondiale sur l’environnement,
      l’hygiène et la sécurité organisée par une fédération
      syndicale internationale, est annoncée la participation de groupes
      industriels français à un nouveau forum pour la mise au point
      de nouvelles normes de sécurité.
    • Une organisation pour la luttre contre le bruit rapporte qu’une
      usine a annoncé qu’elle mandaterait un expert acousticien pour réduire
      ses nuisances sonores auprès de ses riverains, décision saluée
      par le maire de la ville concernée.
    • Une ONG pour la promotion de l’éthique dans l’entreprise
      signale que certains groupes français ont une approche innovante pour
      permettre la réinsertion professionnelle des personnes licenciées
      lors de restructurations notamment par le soutien au développement
      de nouveaux emplois.
    • Une ONG canadienne pour le respect de l’environnement rapporte
      qu’une filiale déclare faire pression sur ses fournisseurs canadiens
      pour que ceux-ci se conforment aux standards internationaux visant à
      protéger l’environnement.
    • Dans le cadre d’un article sur le développement durable créateur
      de valeur pour l’entreprise, une ONG signale les efforts consentis par un
      groupe français en matière de gouvernement d’entreprise.

Lavez votre linge sale… avec les « parties prenantes »

Les « parties prenantes » de votre entreprise (les fameux « stakeholders » du développement durable, de l’investissement socialement responsable et autres gouvernance d’entreprise) devraient également prendre partie à votre lavage de linge sale, et ce via le Web ! C’est une idée suggérée en avril 2002 suite à l’intiative « Tell Shell » de Shell :
En effet, il aurait semblé impossible, encore il y a peu, de différencier les « valeurs » de Shell de celles des autres sociétés en consultant le site Web corporate de ce groupe. On y trouvait naguère, en page d’accueil, un beau rapport annuel, le classique bla-bla institutionnel et pompeux qui invite le lecteur à ne pas le lire. Pour faire un pas en avant, cette présentation a été remplacée par un affichage « façon-magazine » qui dispensait le même contenu issu du service de Relations Publiques. Mais surtout, cette page d’accueil renvoie désormais vers les forums « Tell Shell » qui illustrent par des conversations transparentes, directes et très concrètes l’authenticité du sérieux de Shell quant aux valeurs que ce groupe souhaite incarner. Shell semble y autoriser toute prise de parole au sujet de ses activités, jusqu’à accueillir des accusations directes de complicité de génocide au Nigéria. Et les réponses qui y sont postées par Shell « sonnent juste » : elles sont rapides, pertinentes, modestes et humaines. En accueillant sur son site Web ce type de conversations, ce groupe montre sa volonté d’écouter avec professionnalisme toute critique qui lui serait adressée. La priorité y a été donné à la réactivité dans les réponses et donc à l’ouverture dans l’organisation de l’animation du forum.
Résumé : vous avez un litige en cours sur l’amiante ? une polémique sur des produits défectueux ? un rapport développement durable à produire ? Alors, ouvrez un forum. Les gens y postent des messages de toute sorte, du plus stupide au plus justement indigné. Les employés répondent sur le ton qui est le leur. Les lecteurs du forum constatent que leur discours n’est pas creux et que l’entreprise a suffisament confiance en elle-même pour autoriser les employés à prendre parole. Ainsi, les engagements et « valeurs » de l’entreprise ne paraissent pas vains mais riches de sens. L’absence de contrôle de Shell sur ses forums est l’exact équivalent de la profondeur de son engagement. C’est aussi simple que ça.

Conseil pour le reporting en développement durable

Quels sont aujourd’hui les acteurs français du marché les plus compétents pour procéder à l’analyse fonctionnelle d’un besoin en matière de reporting pour le développement durable, dans un contexte industriel international ? Difficile, aujourd’hui, de trouver de tels acteurs. Voici cependant quelques pistes, parmi les professionnels du management environnemental ayant un lien particulier avec l’informatique :

Nouveau métier : analyste du développement durable

L’émergence des critères de développement durable comme élément de quotation financière des sociétés entraîne mécaniquement l’essor d’un nouveau métier : celui d’analyste du développement durable. Ce métier apparaît d’abord dans les quelques agences de notation. Mais il devrait surtout se développer à l’interne des grands groupes privés. On parle de 5 à 6 spécialistes requis par société.

Perception du développement durable par les dirigeants et les jeunes diplômés

Une étude Taylor Nelson/Sofres montre la perception du « développement durable » par les leaders d’opinion financière et économique européens (dirigeants d’entreprise, analystes financiers, journalistes spécialisés et professeurs d’économie), et les jeunes diplômés français. Les jeunes diplômes n’en sont pas persuadés mais les leaders d’opinion estiment qu’il s’agit là d’un phénomène qui traduit une évolution profonde des mentalités (58%) et non un phénomène de mode (35%). Les plus convaincus sont les italiens (78% de convaincus) et les plus sceptiques les britanniques (50% pensent qu’il s’agit d’un phénomène de mode). La grande majorité s’accorde à dire que la sensibilité accrue aux questions de développement durable et d’investissement socialement responsable a déjà ou aura une influence importante sur les comportements des citoyens et des consommateurs (78% de convaincus), des grandes entreprises (79% de convaincus), des décideurs politiques (79% de convaincus) et également des investisseurs financiers (55% de convaincus). Cette influence serait forte sur les problématiques environnementales (60% de convaincus) et faible sur l’attitude des Etats occidentaux à l’égard du tiers-monde (opinion de 58% des interrogés) et sur l’attitude des entreprises à l’égard du tiers-monde (opinion de 74% des interrogés).

Actionnariat salarié

Comme l’explique cet article paru dans Le Monde Economie, l’actionnariat salarié modifie la répartition des pouvoirs dans l’entreprise. Est-ce au détriment des gros actionnaires ? de la direction générale ? ou plutôt des syndicats ?

Le socialement correct (é)talonne les entreprises

Fin 2001, Le Monde faisait le point sur les nouvelles formes non financières d’évaluation de l’entreprise. Par exemple, une société comme Saint-Gobain était remarqué pour ses liens avec la société civile et ses performances en matière d’égalité professionnelle mais montré du doigt pour ses relations avec ses cliens et fournisseurs. Depuis plus d’un an, les médias s’interrogent : le « socialement correct » est-il un effet de mode ou une lame de fond ?

La mode du développement durable

Libé commente la mode du développement durable auprès des Etats et des grandes entreprises. Les médias semblent hésiter vis-à-vis de cette « tendance » entre cynisme extrême et enthousiasme exagéré. La conclusion de l’article opte finalement pour le pragmatisme : la demande pour l’estampille « développement durable » et autres questions de responsabilité sociale et environnementale des entreprises émerge lentement mais sûrement ; à défaut d’espoir, il y aurait donc un marché à la clef !