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Caractéristiques du modèle open source

Cet article expose quelques caractéristiques du modèle open source : pas de coût de licence logicielle bien sûr, pas de dépendance à un fournisseur, choix élargi de fournisseurs de services, haute flexibilité/possibilité de personnalisation, stabilité accrue, moindre coût matériel (ne nécessite qu’un serveur intel pour linux et non des serveurs haut de gamme), cycles de développement plus rapides.
L’article cite également quelques autres caractéristiques mais qui sont à mon sens plus discutables : meilleure évolutivité, liberté de choix du rythme de déploiement des nouvelles versions, meilleure prise en compte de l’utilisateur final pour le développement de nouvelles fonctionnalités.

Modèle économique de la GPL

Ce mémoire présente la dynamique de coopération qui a fait le succès du modèle open source incarné par la licence de distribution logicielle GPL. Comme l’indique ce mémoire, l’auteur d’un ouvrage distribué sous licence GPL s’interdit par le biais de cette licence de disposer d’une rente (retour sur investissement) lié au capital que représente l’ouvrage qu’il a créé. Le droit de la propriété intellectuelle, dont la finalité est l’accroissement de l’innovation intellectuelle, serait sensé établir un équilibre entre la motivation économique des auteurs et celle des consommateurs. Trop de protection des auteurs et ceux-ci disposeront de rentes élevées mais qui, par effet pervers, rendront l’innovation suivante plus difficile ou moins motivante économiquement. Trop peu de protection et les auteurs perdront leur motivation économique à innover. La licence GPL, s’inscrivant dans le cadre du droit de la propriété intellectuelle, implémente des règles de coopération qui pourraient permettre de retrouver l’équilibre nécessaire au développement de l’innovation.

La coopération, nouvelles approches.

Michel Cornu a publié un document sur les dynamiques relatives au travail collaboratif. Il y introduit des “lois de la coopération” :

Nous cherchons à favoriser l’émergence de comportements de coopération et le développement de résultats collectifs. Nous avons cherché pour cela à identifier plusieurs lois qui permettent d’agir sur l’environnement pour le rendre plus favorable à la réussite du projet.
Pour réaliser ces 3 actions sur l’environnement, le porteur peut s’appuyer sur des lois qui lui facilitent son travail. Ces quelques lois simples mais fondamentales sont décrites en détail dans les chapitres suivants.
La réconciliation de l’intérêt individuel et collectif est favorisée par :
* Un environnement d’abondance qui provoque des mécanismes de contrepartie collectifs (nous verrons que l’abondance est plus fréquente qu’on ne le croit généralement dans certains domaines).
* La mise en place d’une communauté qui multiplie les interactions multiples entre les membres.
* Une nouvelle façon d’évaluer les résultats a posteriori qui implique l’ensemble de la communauté.
Pour multiplier les possibilités sans qu’aucune ne soit critique il faut :
* Réduire les besoins de départ.
* Minimiser au maximum les tâches critiques pour pouvoir en garder la maîtrise.
* Avoir du temps devant soit pour maximiser les opportunités.
Les personnes passent à l’acte grâce à :
* La motivation par la reconnaissance, le plaisir et l’apprentissage.
* La minimisation des risques perçus.
* L’abaissement du seuil du passage à l’acte par la simplicité et la réactivité.
La coopération est obtenue en agissant sur l’environnement plutôt que par la contrainte des personnes.
Le monde actuel en perpétuel mouvement aide à façonner l’environnement pour arriver aux trois conditions qui facilitent la coopération :
* Réconcilier l’intérêt individuel et collectif
* Multiplier les possibilités sans qu’aucune ne soit critique
* Faciliter le passage à l’acte

Il introduit une nouvelle notion de la propriété :

La notion de propriété ne disparaît pas pour autant. Par exemple dans le développement de logiciels libres, assez souvent, une personne détient le droit d’intégrer les modifications proposées par tous. Raymond l’appelle le ” dictateur bienveillant. ” Mais tout le monde peut venir utiliser, copier ou redistribuer librement le logiciel produit collectivement. Tout le monde peut circuler librement sur le territoire du propriétaire et c’est justement cela qui lui donne de la valeur.

Et énonce les règles nécessaires au bon fonctionnement d’une économie du don :

Une économie du don émerge lorsque les biens communs sont abondants.
Celle-ci implique de nouvelles notions de propriété et d’économie.
Les échanges de bien immatériels conduisent normalement à une multiplication de la valeur et à leur abondance. Il est souvent possible de faire des choix qui poussent vers la pénurie ou vers l’abondance.
Il existe des règles du don qui si elles ne sont pas respectées conduisent à des déviations :
1. L’abondance doit être préservée et bien répartie
pour éviter le retour à une économie de la consommation
2. L’évaluation doit être globale et décentralisée
pour ne pas qu’un don particulier serve à écraser l’autre
3. La contrepartie ne doit pas être demandée à celui qui reçoit
pour éviter les dettes…

N’hésitez pas à lire et relire son document pour en savoir plus.

Ceci m’inspire quelques motivations qui pourraient amener des grands groupes privés à open sourcer (adopter une stratégie s’appuyant sur la redistribution en opensource) leurs développements informatiques internes lorsque ceux-ci ne sont pas stratégiques (hors du coeur de métier) :

  • sauvegarder la connaissance de l’application : distribuer la connaissance pour pouvoir en bénéficier ultérieurement sous la forme de services de maintenance
  • disposer d’une maintenance corrective à faible coût : si d’autres acteurs adoptent le code distribué ET si ils redistribuent leurs modifications (y compris leurs corrections), cela offre un retour sur investissement au distributeur initial
  • disposer d’une maintenance évolutive à faible coût : pour les mêmes raisons que ci-dessus
  • améliorer son image auprès d’une communauté d’informaticiens et, indirectement, auprès de la presse informatique
  • renforcer des relations de collaboration gagnant-gagnant avec d’autres groupes similaires
  • influencer l’organisation d’un marché de fournisseurs : en orientant les distributions de code, le Groupe informe les fournisseurs des attentes réelles des utilisateurs
  • minimiser les risques des projets informatiques internes en soumettant certains de leurs aspects au regard critique de la communauté d’utilisateurs/développeurs du code distribué

Serveurs de traitement de transactionnels

Selon le Gartner Group, il faut distinguer les serveurs d’application (selon le modèle J2EE, .Net ou LAMP) des serveurs de traitement de transactions. Ces derniers “resteront une catégorie à part et constitueront un marché destinés à des projets de point et de haut de gamme”. Aucun serveur d’application générique “ne peut égaler les classiques moniteurs transactionnels en termes de qualité de service en entreprise et de fonctionnement éprouvé avec de grosses applications OLTP vitales pour l’activité”. Sur les prochaines années, c’est CICS Transaction Server qui restera “la plateforme préférentielle des applications haut de gamme et très haut de gamme”. D’autres serveurs transactionnels connus sont Tuxedo et IMS Transaction Manager. Et les serveurs d’application de Microsoft, de BEA, d’IBM, d’Oracle et de SAP ne sont pas près de leur arriver pas à la cheville, du moins pour les besoins “haut de gamme”.

Les économistes et les associations

Les économistes ont du mal à appréhender les associations dans leur champ théorique. Néanmoins, ils constatent que l’Etat délègue aux associations certains champs d’activité pour trois motifs possibles :

  • pour raison politique : exemple = écoles privées catholiques
  • en raison de la compétence spécialisées qui est requise : exemple = prise en charge des jeunes dans les quartiers
  • afin de gagner en flexibilité et réduire les coûts : exemple = associations de formation ou d’insertion

En effet, il est plus aisé de réduire des subventions (ou de les maintenir constantes alors que le nombre de personnes à prendre en charge augmente) plutôt que d’avoir à gérer la flexibilité tout à fait non légendaire d’un service public dédié.

OSBL = OVNI ?

Les O.S.B.L. sont les “Organismes Sans But Lucratif”. Il s’agit d’une dénomination pour désigner les associations, les fédérations, les fondations, mais aussi moults autres types d’entités juridiques (ou non) qui se développent en pagaille pour constituer le “tiers secteur”, le “secteur de l’économie solidaire” et autre “secteur des ONG”. Ernst & Young essaie, dans une étude, de faire le point sur la situation et l’avenir des OSBL. On y évoque le caractère de “laboratoire d’innovations sociales” de ce secteur lié à la notion “d’utilité sociale” ainsi qu’un mode de fonctionnement marqué par l’engagement dans l’action au détriment de la réflexion. D’après cette étude, les principales sources de financement des OSBL sont l’Etat et les collectivités locales, par le biais de conventions de financement pluriannuelles ou de conventions d’objectifs. Le mécénat d’entreprise est beaucoup moins présent. Le secteur est marqué par une situation de forte concurrence entre les associations (“qui va décrocher cette subvention ?”).
La stratégie est du ressort des organes statutaires (conseil d’administration ou assemblée générale) mais elle s’apparente plus à un outil de communication (pacte, charte, …) qu’à une véritable stratégie. Le sentiment des dirigeants interrogés est celui d’une grande incertitude sur l’avenir de leur OSBL. Les axes tactiques plébiscitées sont : le recrutement permanent de bénévoles, la qualification des personnels salariés, la recherche de locaux et d’équipements informatiques et la recherche de davantage de subventions. Les nouvelles technologies sont rarement identifiées comme un levier d’efficacité et de changement mis à part, parfois, la mise en place de la messagerie électronique et, éventuellement, l’accès à l’information interne. L’innovation organisationnelle ou la recherche de nouveaux modes de financement ne sont pas des options sérieusement envisagées.

Associations loi 1901

Que faut-il savoir au sujet des associations loi 1901, en France ? première moitié du XXè siècle, elles se consacraient essentiellement aux activités sportives et à des dispositifs d’assurance. Dans l’après-guerre se développent les mouvements de jeunesse, d’éducation populaire et de tourisme social, les associations familiales et les associations caritatives. Plus récemment, ce sont les associations culturelles, de défense des minorités, des consommateurs et de l’environnement qui sont apparues en masse.
Aujourd’hui, les associations loi 1901 les plus souvent mentionnées dans les enquêtes du CREDOC sont les associations sportives, culturelles et de loisirs, de parents d’élèves, les syndicats, associations de défense de l’environnement et associations confessionnelles. L’essor des associations de loisirs provient pour l’essentiel de la participation des seniors. L’adhérent-type est un homme (Madame a déjà un “double emploi” à assurer), d’un ménage aisé. Bénévole, il s’implique dans une association sportive ou de loisirs (33% des bénévoles) ou dans un service social. Son foyer a un revenu dépassant les 15 000 F mensuels ; il a suivi des études supérieures et habite dans une petite commune.
Chaque année, de plus en plus d’associations se crééent (entre 60 000 et 70 000 créations par an) mais nombre d’entre elles sont éphémères. On estime à 700 000 le nombre d’associations réellement en activité en France. A la frontière entre la production du lien social et la production de services, les associations essaient tant bien que mal d’articuler leur recours au bénévolat et leur tendance à la professionnalisation. 120 000 associations emploient 1 200 000 salariés dont nombre d’emplois aidés ou atypiques. Moins de 21 000 associations regroupent 80% des emplois recensés. Et c’est le secteur associatif de la santé et de l’action social qui regroupe près de la moitié des effectifs salariés des associations. Dépendant essentiellement de subventions (20 milliards d’euros), les associations appuient tout de même un tiers de leur budget sur des recettes d’origine marchande (vente de services).

L’argent des ONGs

Sur le site de la Coordination Sud, on trouve d’amples informations sur les organisations de solidarité internationale (O.S.I.) et, notamment, sur leurs modes de financement.

Grâce à une enquête de la Commission Coopération Développemnt, j’y découvre des noms de personnes ou d’organismes d’influence dans le domaine : Coordination Sud, ainsi que le ministère des affaires étrangères, bien sûr, mais aussi Antione Vaccaro de l’agence Excel qui conseille quelques grosses ONG d’urgence en matière de collecte de fonds, Jacques Malet, consultant auprès de la Fondation de France et François Bourguignon, directeur d’études à l’EHESS et Delta.
2 OSI ont un budget supérieur à 300 MF. 16 ont un budget compris entre 50 et 300 MF (une liste détaillée est donnée dans le rapport d’enquête). Ces budgets sont très concentrés (l’essentiel des ressources est entre les mains d’un petit nombre d’ONGs). Les ressources privées des associations résultent essentiellement (61%) des collectes et dons individuels, obtenus par des opérations de publipostage. Les ressources des OSI sont proportionnelles à l’actualité des crises internationales : “Rwanda, Bosnie, Kosovo ont scandé le rythme de développement des OSI”. En l’absence de crises humanitaires “chaudes”, les financements publics et privés se contractent.
Qui donne ? 40% des français reconnaissent ne jamais donner. Ce sont les foyers modestes qui sont les plus généreux : 2,01% du revenu imposable des contribuables les plus modestes, contre 0,81% pour les foyers les plus aisés. Du côté des financeurs publics, c’est l’Union Européenne (avec 49% des fonds publics) qui vient en tête, suivie d’autre financeurs internationaux, bien avant l’Etat.
16% des dépenses sont des “frais de fonctionnement” et 8% des frais directement liés à l’organisation de la collecte des fonds. La collecte des fonds privés est beaucoup plus coûteuse que la collecte de fonds publics. Selon François Bourguignon, de l’EHESS, “la part socialement efficace (c’est-à-dire bénéficiant directement à la population visée) de chaque franc de ressource collectée serait de 55 centimes environ pour l’ensemble des activités des OSI et de 45 centimes seulement pour les seules ressources privées.”
Où va cet argent ? Surtout en Afrique (40% des dépenses des OSI) alors que seuls 15% des pauvres du monde vivent en Afrique. 75% des pauvres sont en Asie, qui n’est l’objet que de 16% des dépenses des OSI françaises. Selon François Bourguignon, cet écart est évidemment déterminé par la communauté de langue avec de nombreux pays africains.

Java est aux langages de programmation ce que les 4×4 sont aux voitures

Java est le 4×4 des langages de développement : ultra-puissant, tout-terrain (sauf lorsqu’il s’agit de faire un Paris-Dakar), énorme consommateur (de temps de développement et de ressource machine). Comme les conductrices de 4×4 en centre ville, certaines sociétés utilisent Java à contre-emploi.
JSP est la technologie Java de loin la plus simple au sein de la spécification J2EE. Pourtant, d’après Philip Greenspun, professeur d’informatique au MIT, même les étudiants informaticiens du MIT ont du mal à la mettre efficacement en oeuvre tellement elle est complexe au regard du type de problème qu’elle est sensée traiter. D’après Philip Greenspun, un projet Web simple utilisant Java coûtera 5 fois plus, sera deux fois plus longs à livrer et sera plus dur à maintenir que si il utilisait un langage de scripting tel que PHP ou Perl. Mais les développeurs et les managers se sentiraient rassurés à l’idée qu’avec Java ils pourraient, au moins en théorie, résoudre des problèmes informatiques d’une complexité très importante, même si cela ne correspond pas à la situation qu’ils ont à traiter au quotidien.

Plone-ing for the semantic web

Here is a little set of inconsistent slides about the future (Semantic Web) and the present (Plone) and how you can tie one with another. In a few words : there seems to be need for a universal model for knowledge/RDF caches ; the production/transformation of knowledge and content should go through a workflow ; Plone should ease the implementation of such a workflow. It’s all about some link between knowledge management and content management.
These slides are displayed below but are also available as a Powerpoint presentation.




A hope for Zope ? Un espoir pour Zope ?

Beside J2EE and .Net is there a corporate hope for Zope ? I started some discussions on this topic in some zopish places : comp.lang.python,
Zopera (the French Zope community website) ; see also this other Zopera thread. The answers I collected don’t make me very optimistic about the near-term future of Zope as a mainstream web technological framework for big companies. Do you think there is a hope for Zope in Fortune XXXX companies ?

A côté de J2EE et .Net y a-t-il un avenir corporate pour Zope ? J’ai lancé quelques discussions à ce
sujet dans quelques endroits zopesques : comp.lang.python,
Zopera (un site de la communauté Zope française) ; voir aussi cette autre discussion sur Zopera. Les réponses que j’ai collecté ne me rendent pas très optimiste quant à la
probabilité d’une popularisation prochaine de Zope en tant que technologie Web pour les grandes entreprises. Pensez-vous qu’il y aura une place pour Zope dans les entreprises du CAC 40 ?

Un trucmuche

Voici une idée de truc à inventer :

  • – ça sert à qui ? à une association loi 1901
  • – ça agit sur quoi ? sur la visibilité de sa valeur ajoutée (sociale, économique, environnementale, …)
  • – ça permet quoi ? accroître ses ressources humaines (bénévoles) et économiques (subventions, dons, …)

Le contexte =

  1. un sponsor, qui veut renforcer son image de marque auprès de ses consommateurs pour conquérir/maintenir des parts de marché,
  2. un politicien, qui veut renforcer son image de marque auprès de ses électeurs pour gagner des voix,
  3. un mécène, qui veut se faire plaisir, avoir bonne conscience, ressentir des émotions
  4. une institution, qui veut justifier son existence, affirmer sa vocation,
  5. Des pistes de réflexion :

    • 1+2 => nécessite une médiatisation => nécessite de produire des récits à raconter à des journalistes.
    • 3 => nécessite une mise en scène, un représentant relationnel et affectif, un drapeau, un symbole, un personnage à investir émotionnellement
    • 4 => donne de la reconnaissance a posteriori => assure la pérennité

Fresh news aggregated with Plone

Here is my kind of a HOW-TO documentation if you want to setup a portal
aggregating news from remote web sites (by the way of RDF/RSS
syndication or by the way of search engines “screen scraping”). Want
your own news aggregator and portal, hey ?
I will use the following products : Plone + ZEO + CMFNewsFeed +
CMFWebAgent. Personnally, I installed them on a Windows 2000 platform.
And I have to say that this installation process is rather long and
tricky… I would welcome a Plone distribution that would include the
right version of ZEO and the configuration of Plone as a ZEO client. It
should also include the XML library needed for CMFNewsFeed.

  1. Download everything you will need
    1. Download Plone 1.0.1 from http://prdownloads.sourceforge.net/plone/Plone-1.0.1.exe?download
    2. Download ZEO in its latest CVS version from within the ZODB
      3.3.1 CVS at
      http://cvs.zope.org/ZEO/ZEO/ZEO.tar.gz?tarball=1&only_with_tag=ZODB3-3_1-branch (because ZEO 2.0 cannot run with Zope 2.6.x which is included
      in Plone 1.0.1)
    3. Download CMFNewsFeed 1.1 and CMFWebAgent 1.0 from
      http://sourceforge.net/projects/collective
    4. Download the PyXML library, version 0.8.1 as a tar.gz file at
      http://sourceforge.net/project/showfiles.php?group_id=6473 (Note that the 0.8.1 exe versions are specific either to Python 2.1 or to Python 2.2
    5. Download my plone_conf.zip file which includes some config files
      I gathered mainly from CMFNewsFeed distributions I suppose.
  2. Install, unzip and move everything to its right place
    1. Install Plone to C:\Plone (do not ask Plone to start
      automatically and do not start it manually either)
    2. Add C:\Plone\Python to your environment variable PATH if Plone
      installer did not do it
    3. Unzip ZEO to C:\Plone\ZEO
    4. Unzip CMFNewsFeed to C:\Plone\CMFNewsFeed-r1_1 which you then
      rename to C:\Plone\CMFNewsFeed for more ease
    5. Unzip CMFWebAgent to C:\Plone\CMFWebAgent-r0_1 which you then
      rename to C:\Plone\CMFWebAgent for more ease
    6. Read C:\Plone\ZEO\docs\ZopeREADME.txt
    7. Move C:\Plone\ZEO\ZEO to C:\Plone\Zope\lib\python\ZEO
    8. Unzip PyXML-0.8.1.tar.gz into C:\Plone\PyXML-0.8.1
    9. Read C:\Plone\PyXML-0.8.1\README
    10. Within a commandline, go to C:\Plone\PyXML-0.8.1 and do a
      “python setup.py build”. You will run into some erros, but that’s not
      that important for our purpose
    11. Move all the files and directories included in
      C:\Plone\PyXML-0.8.1\build\lib.win32-2.1\_xmlplus to
      C:\Plone\Python\lib\xml, replacing every existing file (I know it must
      be a very dirty way to install this but I don’t know an easy way to do
      it better since I did not want to install a standalone python
      distribution outside Plone)
    12. Unzip plone_conf.zip file to C:\
  3. Startup ZEO and Plone
    1. Execute C:\Plone\1.start_zeo.bat
    2. Wait a few seconds (or more…) and check
      C:\Plone\Data\var\ZEO_Server.log to see if ZEO properly started (you
      should see several lines explaining that ZEO created a StorageServer,
      and so on)
    3. Set Plone’s emergency user with the Windows “Plone
      controller”
    4. Execute C:\Plone\2.start_plone.bat
    5. Wait a few seconds (or more…) and check
      C:\Plone\Data\var\debug.log to see if Zope (Plone) properly
      started
    6. Bring your browser to http://localhost then to
      http://localhost:8080/manage to see if Plone works properly and you can
      log into Plone management interface as your emergency user. It should
      work (well, it works for me…).
  4. Setup and start CMFNewsFeed as a ZEO client
    1. Go to http://localhost and register as a new user called
      “newsfeed” : this will be the username CMFNewsfeed uses for retrieving
      content from the Net and posting it into Plone.
    2. Log into http://localhost:8080/manage with your emergency user
      and give “newsfeed” the “Reviewer” role (go into Plone/acl_users, click
      on newsfeed and give it the Reviewer role). I suppose newsfeed should
      still keep its “Member” role.
    3. Open C:\Plone\Data\getnews.conf and set the member_name variable
      as ‘newsfeed’ (the default value is ‘rssfeeder’)
    4. Set a new RSS source as follow : go to http://localhost and
      login as ‘newsfeed’, click on the “my folder” link (in the navigation
      bar), ; then create a new folder : you select Folder in the list box
      and click on the “add a new element” button and fill in the form
      (“my_slashdot_source” as id/name and “My Slashdot RSS source” as
      title), validate. Then create a link into this new folder. It should be
      named ‘RDF’ (mandatory), it could be titled ‘the Slashdot RSS link’ and
      its URL points to the RSS file you want to be retrieved
      (http://slashdot.org/slashdot.rdf).
    5. Hack CMFNewsFeed to adapt it to Plone : open
      C:\Plone\CMFNewsFeed\CMFFeedApp.py and replace ‘Portal Folder’ with
      ‘Plone Folder’. Still in CMFFeedApp.py, find the line containing
      “_edit” and, just below it, comment out the “description=description,”
      line then add a “new_link.description = description” line below the
      “new_link.title = title”
    6. Open a commandline and get to C:\Plone\Data then execute this :
      “python C:\Plone\CMFNewsFeed\getnews.py” (or just run the 3rd .bat file I prepared in my plone_conf.zip file
    7. You should find your new news items under the “my_slashdot_source” folder. If they don’t display (but the getnews.py command line affirmed they were retrieved), it may be a ZEO cache issue. Quick and bad fix for this is restarting your plone. But, of course, you may have to fix your zope.conf file in order to avoid this kind of issue. For the moment, I don’t know how to fix that. I’ll try later.
    8. Schedule a ‘cmd.exe “C:\Plone\Python\python C:\Plone\CMFNewsFeed\getnews.py”‘ to run once a day (never run it more frequently than 30 minutes or you may be banned by the news sources) so that your news are fresh everyday. You may use a Windows version of cron to do this.
  5. Setup and start CMFWebAgent as a ZEO client
    1. OK. You are a big boy/girl now. So try and follow similar steps to make CMFWebAgent run. You may have to fix some CMFWebAgent search engines scripts since their web interface may have changed since CMFWebAgent (and this doc) were released. Dirty hacks on sight…
  6. Last but not least : please drop a comment here to tell me if this works for you, how hard it was to setup and so on… Or maybe you know of a better way to make these damned CMFstuffagents work !

Le Gartner Group et l’IM

Selon le Gartner Group, en 2002, la plupart des entreprises ont massivement adopté la messagerie instantanée (IM) en tant que procédé de communication, “malgré la résistance du département informatique”. Le marché des systèmes d’IM pour l’entreprise commencerait à se consolider vers 2004 et, en 2006, 75% des éditeurs actuels de messagerie instantanée pourraient avoir été rachetés ou avoir disparu. Le Gartner prévoit également qu’en 2003, l’IETF ne parviendra pas à créer de normes “largement acceptées et commercialement déployables” pour l’interopérabilité des systèmes d’IM. Et les entreprises devront se résoudre à choisir parmi des réseaux d’IM concurrents (et non compatibles). Le Gartner envisage que les gens (ou les applications) apprendront à choisir la meilleure façon de communiquer en fonction de l’urgence du message et du mode de travail de l’expéditeur et du destinataire. En attendant et en l’absence de conseils, “les utilisateurs se trouveront rapidement confrontés à une mauvaise utilisation et à la surcharge de la messagerie instantanée”… Et ces mauvais usages “risquent d’être encore pires que la surcharge du courrier électronique”. Les conseils du Gartner pour se préparer à cet avenir : évaluer l’ampleur avec laquelle l’IM grand publique est utilisée dans l’entreprise et à quelles fins, inclure l’IM dans les règles d’usages de l’informatique (chartes utilisateurs), définir des bonnes pratiques…
De beaux jours en perspective pour Jabber.

Opensourcez vos développements

Les logiciels opensource sont de plus en plus utilisés dans les grandes entreprises. 54% des DSI prévoieraient qu’en 2007, leurs principales plate-formes seront opensource.
Comme l’indique cet article du magazine Computerworld, certaines grandes entreprises adoptent même le modèle économique des développements opensource pour réduire les coûts de leur informatique. Après l'”outsourcing”, l’ “opensourcing” consiste donc à publier sous licence opensource les développements menés en interne pour améliorer ou corriger un logiciel libre. Cela évite d’avoir à maintenir, en interne, une version spécifique du logiciel et permet donc de partager les coûts de développement avec d’autres entités. Cela permet également à l’entreprise de gagner en légitimité dans les communauté de développement et de pouvoir ainsi influencer de manière significative leurs stratégies de développement. La contribution des entreprises ne consiste pas seulement en code informatique mais également en documentation ou en graphisme, ressources qui font défaut pour de nombreux logiciels libres.

Propriété intellectuelle ?

The New Economist du 25 janvier publie un article sur les problématiques de propriété intellectuelle dans le cadre de l’Internet. Cet article rappelle que la vocation du droit d’auteur a été d’établir un équilibre entre la garantie d’un accès public aux flux des idées et l’incitation à la création et la distribution de travaux intellectuels par la concession de monopoles économiques temporaires et limités sur l’exploitation de ces travaux. A l’heure de l’Internet, cet équilibre semble être rompu : les industriels du contenu prétendent être spoliés de leur propriété (intellectuelle) et les défenseurs des consommateurs et des libertés individuelles dénoncent l’asphyxie de créativité entraînée par le comportement des dits-industriels.
Pour rétablir le juste équilibre, The New Economist cite plusieurs suggestions de modifications substantielles du droit d’auteur :

  • abandonner toute velléité de contrôle des copies de contenu et accorder, par la loi, aux créateurs de contenu, un droit exclusif pour l’exploitation commerciale de leurs travaux ; mais cette option pourrait entraîner de nombreux litiges portant sur la définition du caractère commercial d’une exploitation de travaux intellectuels et sur le caractère exclusif de ce droit
  • garantir la gratuité de l’accès à tout contenu mais taxer l’accès à l’Internet et aux équipements électroniques, reverser cette taxe aux distributeurs de contenus et ajuster le montant de cette taxe à une évaluation globale de la consommation de ces contenus ; mais cette option impliquerait des mesures gouvernementales très importantes, l’impossibilité d’une différenciation des distributeurs par les prix et, surtout, une taxation importante des équipements qui rendent possibles la révolution numérique
  • l’obligation pour les auteurs de déposer leur demande de droit d’auteur sur un nouveau contenu, de renouveler cette demande tous les cinq ans avec une limite du nombre de renouvellements et l’obligation d’exploiter ce droit par une distribution commerciale (faute de quoi il tombe dans le domaine public) ; cette option semble la plus réaliste, même si elle implique également une forte intervention des Etats, et est émise par un professeur de droit de l’université de Stanford, Mr Lessig.

Obtention du financement d’un projet informatique de 8 millions d’euros

[Ceci est le résumé de l’une de mes réalisations professionnelles. Je m’en sers pour faire ma pub dans l’espoir de séduire de futurs partenaires. Plus d’infos à ce sujet dans le récit de mon parcours professionnel.]

En 2003, je dirige un projet de sécurité informatique très technique depuis 3 ans. Les neufs directions métiers de Saint-Gobain en mesurent mal les enjeux. Je réunis dans des ateliers internationaux 130 représentants de chacune de ces directions, de chaque région du monde et de chaque fonction support de l’entreprise afin de recueillir des illustrations concrètes des enjeux de ce projet. Je réussis ainsi à convaincre les neuf directions de cofinancer le million d’euros nécessaire à la poursuite du projet une année supplémentaire.

Construire des communautés électroniques

Chromatic nous dispense ses bons conseils pour réussir la constitution et l’animation de communautés électroniques par le biais de sites Web. Son premier conseil concerne les finalités du site : quelles sont les finalités de l’animateur ? quel bénéfice un utilisateur tirera-t-il de sa participation à la communauté ? quel intérêt aurait quelqu’un à rejoindre cette communauté ? Construire une communauté sans finalité explicite serait comme créer une entreprise en oubliant qu’il s’agira de trouver des clients prêts à payer. Ensuite, l’article de Chromatic explique les mécanismes de l’effet “réseau” ou “boule de neige” : ce sont les participants satisfaits qui attireront l’essentiel des nouveaux participants. Lorsque ce mécanisme est bien enclenché, la communauté acquière une certaine inertie : ses membres se sont appropriés le site support de la communauté et deviennent un frein à tout changement du site en question. Ce qui caractérise une communauté bien constituée, ce sont notamment ses clins d’oeil culturels internes, ses “private jokes”, qui sont autant de signes de reconnaissance entre ses membres. Mais il ne faut pas oublier que dans toute communauté, les gens ne participent que de manière marginale : la plupart lisent et n’écrivent pas, et ceux qui écrivent ne le font qu’occasionnellement. Pour multiplier les membres actifs, il convient d’abaisser les barrières à franchir pour pouvoir contribuer. En particulier, le nombre de membres actifs est inversement proportionnel à l’effort nécessaire pour la première contribution (inscription, …).