Archives de l’auteur : Jean Millerat

Wow, 10 millions de dollar pour rendre le monde meilleur

C’est Noël ? C’est la surenchère ? Nokia promet 150 000 dollars dans un concours d’idées d’applications innovantes et solidaires. Et voilà-t-y pas que Google en promet 10 millions, pour réaliser les cinq de vos projets qui sont les plus susceptibles de rendre le monde meilleur. De quoi être époustouflifié même quand on sait que la X-Prize foundation envisage des concours d’innovations avec des récompenses allant de 100 millions à 1 milliard de dollars ! Google est d’ailleurs un membre actif des concours de cette fondation.

Allez, avec un peu de chances, j’aurai peut-être le plaisir d’offrir un lot de consolation à quelques innovateurs solidaires français ? Quelques équivalents-temps plein d’ingénieurs et consultants informaticiens, gratuitement, pour votre projet d’intérêt général, ça vous tente ?

Au passage, je remercie Monsieur D., de Chambéry d’Albertville, qui a bien voulu me signaler cette initiative de Google que j’avais loupée. Monsieur D. est parfois timide alors il m’avait contacté par mail plutôt que via un commentaire sur ce blog. ;-)

150 000 dollars pour l’innovation technologique à vocation sociale ou environnementale

Nokia lance un concours pour développeurs d’applications solidaires pour téléphones portables. 150 000 dollars seront offerts aux développeurs des applications mobiles qui seront les plus susceptibles de rendre le monde meilleur. N’oublions pas que les populations des pays du tiers-monde sont bien plus équipées en téléphones portables qu’en ordinateur, par exemple.

Alors, forcément, ça me donne envie d’en rajouter une couche. C’est pourquoi je propose aux candidats français de ce concours de bénéficier du wecena pour développer leur projet : je vous propose gratuitement les compétences de nombreux ingénieurs et consultants, au titre d’une forme innovante de mécénat, le wecena. Les conditions à remplir sont détaillées dans mon appel à projet. Dans le cas d’un concours comme celui de Nokia, cela veut avant tout dire qu’il faut déclarer en préfecture une association d’intérêt général en France pour porter le projet, ou s’associer à une association existante.

via WorldChanging

Un bug et, hop, United Airlines fait faillite ?

Cet article édifiant de Revealing Errors raconte comment United Airlines vient de frôler la faillite lorsque, suite à un bug, des automates informatiques (relayés par des traders peu attentifs) ont propagé sur toute la planète une rumeur selon laquelle… United Airlines était en train de faire faillite !

De quoi faire boule de neige, déclencher une petite panique boursière et faire évaporer une partie significative de la capitalisation de cette société… Le tout en quelques minutes seulement.

Morale de l’histoire ? Je ne sais pas… Et vous ?

Empruntez un arabe…

… ou empruntez un juif ? un néo-nazi ? un catho ? une bourge ? un djeun de la té-ci ? un patron ? une RMIste ? un ancien combattant ? un homo ? un flic ? un ex-dealer ? une handicapée ? Vous pouvez l’emprunter (gratuitement) à la bibliothèque du coin, pour 30 à 45 minutes de discussion franche et sans tabou. C’est le concept que propose les « Living Library ».

En plus de prêter des bouquins, certaines bibliothèques vous proposent d’emprunter des personnes. L’objectif est de vous permettre de rencontrer des personnes, des cultures et des savoirs auxquels vous n’auriez pas accès « dans la vie courante », histoire d’aller voir au-delà des préjugés et de rencontrer l’autre. Histoire d’explorer la diversité humaine dans un lieu neutre et sans risque : 30 minutes de discussion à la bibliothèque.

Le concept est original et expérimenté dans divers endroits à travers le monde : aux USA, en Suède, au Canada, en Australie et en Grande-Bretagne. Mais rien en France ??? Si la médiathèque de ma ville se lançait dans ce jeu-là, je n’hésiterais pas à jeter un coup d’oeil à leur catalogue, voire à me « proposer à l’emprunt » dans les catégories « un geek », « un ptit bourge », « un entrepreneur », « un papa de triplés »… :-)

Ces initiatives me rappellent ce que fait depuis de nombreuses années, dans un style un peu kitsch mais très pionnier (à l’époque…), sans jamais vraiment « décoller » ni se marier vraiment avec l’Internet, le mouvement des réseaux d’échanges réciproques de savoirs. Dans un registre différent, cela me fait aussi penser à ce que font certaines startups qui proposent aux personnes de monnayer le temps passé avec elles au téléphone : conseil de bricolage ou d’informatique, soutien scolaire ponctuel, voyance, astrologie, téléphone rose !

J’imagine que, pour une bibliothèque municipale moyenne, il « suffirait » de lancer un appel aux associations locales en leur demandant si elles ont des préjugés à faire tomber et donc des personnes-livres à « prêter » pour des entretiens de 30 minutes chaque. La municipalité pourrait en faire un événement sur un week-end au cours duquel se feraient les « emprunts » (discussions), dans les locaux de la bibliothèque.

Au-delà d’une formule événementielle, l’idéal serait quand-même d’avoir un système d’information public par le biais duquel les bibliothèques adhérentes non seulement accèderaient à un catalogue des personnes « empruntables » dans les environs (pour le proposer à la consultation dans leurs locaux et avec leur assistance) mais aussi aideraient les « demandeurs » à faire leur choix et à s’inscrire dans l’agenda des personnes qui se proposeraient à l’emprunt. Sans obligation de réciprocité. (Ma pub: si une association avec les reins un peu solides était intéressée par un tel projet, je pourrais lui fournir gratuitement les ingénieurs pour réaliser toute la partie technique de ce projet).

Bref, je trouve que c’est une idée sympa et à laquelle j’aimerais bien goûter dans une humanithèque près de chez moi.(Oh mais j’y pense, c’est ATD Quart-Monde qui devrait se lancer là-dedans, pour apprendre aux moins pauvres et aux plus pauvres à mieux vivre ensemble, en commençant par s’emprunter dans une bibliothèque ? ouais, non, c’est pas forcément une bonne piste…).

Je pense aussi à tout le savoir et la richesse de nos petits et grands vieux et au plaisir qu’a mon grand-père à ressasser les épisodes les plus remarquables de sa carrière militaire… Peut-être qu’il serait prêt à aller jusqu’à la bibliothèque municipale, certains samedis, pour répondre à la curiosité d’éventuels emprunteurs ? Mais est-ce qu’il y aurait des emprunteurs ? Les « best-sellers » seraient peut-être plutôt un ex-taulard ? une jeune femme qui porte le tchador (ou la burqa ?) ? … A votre avis, quels seraients les best-sellers si une humanithèque ouvrait prêt de chez vous ?

[via Designing for civil society], voir aussi cet article du Times

Very long-term backup fabbed with a reprap ?

How will your personal data be readable 2.000 years from now ? The Long Now Foundation blogs about a nickel-based 3 inches-large disk that can reliably hold high amount of printed data for at least 2.000 years. Data is printed on it in small font : a 750-power optical microscope is required to read the pages !

On the other side of the blogosphere, the reprap community considers adding an ElectroChemical Milling (ECM) tool head to their home DIY 3D printers :

With this tool head, it could machine any conductive material, regardless of how hard it is or how high its melting point.

Maybe someday, personal very-long term backups will be printed at home ?

At the moment, industrial ECM/EDM machines can « achieve a one micron positional accuracy and wire EDM walls as thin as 0.010” (.254mm) » or (ECM) make holes/traces  as small as 0.2 mm large. I guess some progress is required before 750-power optical microscopes are required for reading data printed with this technology. But maybe that before 2.000 years from now, ultra-precision will be achieved by fabbers ? Id be curious of knowing which technique was used by the Long Now Foundation project and how difficult it would be to port this technique to the wonderful world of fabbers.

Rapid prototyping with microcontrollers ?

I have no clue about micro-electronics and embedded systems. I am a Web application architect and developer, working with very high-level programming languages such as Python (or Perl or Java). I hardly remember assembly language from my childhood experiments with an Apple IIe and almost never touched C or C++. But I have been dreaming lately of rapid-prototyping some advanced non-Web application in an embedded system using my programming skills. So I thought I could share bits of my ignorance here. Please bear with me and give me some hints in order for me to best get out of darkness ! :)

Microcontrollers are now gaining capabilities that are comparable to microprocessors of early personal computers. The two most popular microcontroller (uC) series are Microchip PIC uCs and Atmel AVR uCs. For instance the PIC18F25J10-I/SO costs around 3 or 5 euros per unit at Radio Spares (I am in France: think RS in the UK or Allied Electronics in the USA). It has the following characteristics: 40 MHz, RS-232 capabilities (serial port), a « C compiler optimized architecture », 48 kB of program memory (Flash mem) and around 4 or 5 kB of data memory (SRAM + EEPROM).

There are nice peripherals available, too. For instance this Texas Instrument CC2500 2.4GHz RF data transceiver (= transmitter + receiver) at around 2 to 3 euros per unit or current sensors approximately at the same price. In fact, periphals possibilities are limitless…

For free software hackers, there was a linux version for such chips : uCLinux. But is it still an active project ? I think I read that the comon linux kernel now includes everything that is required for it to run in embedded sytems. What about GNU utilities ? I know there are things like busybox on bigger but still embedded processors (phones). Anything equivalent on microcontrollers ?

There are simulators that will… let you pretend your desktop computer has a microcontroller inside, or sort of. :)

There is at least one C library for microcontrollers. C is considered as a « high-level programming language » in the embeddeds world ! That is to say that assembly language has been the norm. Some higher-levels languages can be used with microcontrollers, including some exotic-to-me Pascal-like languages like XPlo or PMP or Java-like but living dead things like Virgil and… what about my beloved Python ?

There are at least 2 projects aiming at allowing Python-programming on microcontrollers. pyastra is a « Python assembler translator » that can be used with some PIC12, PIC14 and PIC16 uCs. But it looks dead. Pymite looks sexier but not much more active :

PyMite is a flyweight Python interpreter written from scratch to execute on 8-bit and larger microcontrollers with resources as limited as 64 KiB of program memory (flash) and 4 KiB of RAM. PyMite supports a subset of the Python 2.5 syntax and can execute a subset of the Python 2.5 bytecodes. PyMite can also be compiled, tested and executed on a desktop computer.

At the moment, it seems like Python programming on microcontrollers is a dead end. Nothing worth investing time and efforts unless you want to also have to maintain a Python compiler… Same may be true for Java, not mentioning Perl. In fact, it seems to me that the object-oriented crowds are too far from microcontrollers applications to generate enough interest in initiatives such as Pymite, at the moment. Oh, and I am knowingly ignoring C++ which I did not investigate, having no experience in C++.

So what is left in terms of (open source) programming languages that would be of higher level than C ? The best guess I can make is Great Cow Basic, which is a free software Basic (procedural) language. Example programs look nice to me. It has been active recently. And it supports most of the chips I would consider experimenting with.

Next steps for me, I guess, would be to pick a PIC simulator and an IDE for Great Cow Basic (any eclipse plugin ?). Then I will probably have to figure out how a Basic program can be executed on a simulated PIC. And how a PIC simulator can be useful without all of the electronics that would surround it in any real setup. I’ll see that. When I have time to pursue my investigations and experiments in this micro-world.

And piclist is a great site for beginners.

3D scannerless scanning for fabbers

For several weeks (or more), I have been dreaming of the day I’ll get my hands on a Reprap (self-parts-printing 3D desktop printer, a DIY fabber). I have been lucky enough to have a good friend promise me he would give his free time for assembling such a printer for me as long as I pay for the parts. 3 days of work are required to assemble the parts which you can order via the web in case you don’t already have access to such a reprap, which is my case. I will try to wait for the next major release of Reprap, namely Mendel 2.0 (current version = Darwin 1.0) unless I can’t resist temptation long enough…

Anyway, I have mainly been dreaming of possible applications of fabbers. Their use is extremely competitive (and disruptively innovative) as soon as you want to print customized 3D shapes which can’t be bought from the mass-manufacturing market. For instance, a reprap is cool when you want to print a chocolate 3D version of your face (see the Fab@Home project) or a miniature plastic representation of your home or anything that has a shape which is very specific to your case (not to mention the future goal of printing 90% of complex systems such as robots, portable electronic devices including phones and… fabber-assembling robots…). And this is where 3D scanning is a must : with a 3D scanner, you can scan an existing object and build a 3D model from it which you can then modify and print at the scale you want.

So my dreams lead me to this question : I could get a fabber some time soon but how to also get a desktop 3D scanner ? Some people have already started hacking home 3D scanners. But I had also heard of techniques that allow users to build 3D models from existing objects using either a single picture of the object, 2 pictures, several images or even a small movie. Some techniques require that the parameters of the camera(s) are known (position, angles, distance, …). Some techniques require 2 cameras in a fixed and known setup (stereophotography). Some techniques require that the camera is fixed and the object lies on a turntable. I really know nothing about computer vision and the world of 3D techniques so I was happy to learn new words such as « close-range photogrammetry« , « videogrammetry« , « structure from motion« , « matchmoving« , « motion tracking » (which is the same as matchmoving) or « 3D reconstruction« . After some Web wandering, I identified several open source (of course) software packages that could offer some workable path from existing physical objects to 3D models of them using plain cameras or video cameras.

The idea would be the following :

  1. you take an existing, very personal object, for instance your head !
  2. with a common digital camera, you take pictures of your head from several angles
  3. you load these pictures into your favorite 3D reconstruction free software package
  4. it creates a 3D model of your head which you can then export to a 3D editor for possible adjustments (think Blender)
  5. you export your corrected 3D model into the reprap software stuff
  6. your reprap fabs your head out of plastic (or chocolate ?)

Here are the software projects I identified :

  • From a single image :
    • jSVR, Single View Reconstruction, a semi-automatic process for identifying and exporting three-dimensional information from a single un-calibrated image, dead project ?
  • Using a turntable :
  • From stereo images :
  • From a movie or a sequence of pictures :
    • e-Foto, a free GNU/GPL educational digital photogrammetric workstation, but is it suitable for close-range photogrammetry ?
    • Voodoo Camera Tracker, a tool for the integration of virtual and real scenes, estimates camera parameters and reconstructs a 3D scene from image sequences ; oops, this is not free software but freeware only
    • Octave vision, Algorithms for the recovery of structure and motion, using Octave, a one-shot development, no future…
    • Tracking / Structure from Motion, another piece of student homework
    • libmv, a structure from motion library, which plans to one day take raw video footage or photographs, and produce full camera calibration information and dense 3D models, very promising but being rewritten at the moment (August 2008)
    • GPU KLT a high-performance research implementation
  • Using the shadow of a stick (!) :
    • Scanning with Shadows (see also this site), wave a stick in front of a light source to cast a shadow on the object of interest, and figure out its 3D shape by observing the distortion of the shadow
  • Don’t know which technique is used :
    • OpenCV (see also this site), Intel’s Open Computer Vision library may some day contain some 3D reconstruction capabilities
    • Voxelization, a .NET based framework, designed for helping in development of different volume reconstruction, 3D voxel visualization and color consistency algorithms in multi view dynamic scenes, dead project ?

My personal conclusion :

I haven’t tested any of these packages. At the moment, there seems to be no easy-to-use free software package that would compare to commercial stuff such as Photomodeler or ImageModeler or research works such as Microsoft Photosynth. However these techniques and algorithms seem to be mature enough to become present as open source package soon, especially given the emerging interest in 3D scanning for fabbers ! Most promising free packages for scannerless 3D scanning for fabbers are probably Stereo and libmv.

What do you think ?

L’ANPE et les nouvelles technologies

Pour créer ma petite entreprise avec une subvention ASSEDIC, je me suis inscrit comme chercheur d’emploi. Du coup, je reçois de temps à autre des mails de l’ANPE qui me recommande des offres d’emploi. Rien d’étonnant jusque là. J’ai été plus surpris cet été de recevoir un appel automatisé de l’ANPE sur mon répondeur téléphonique (en plus d’un mail). Ecoutez plutôt.

Ce que j’en pense : bravo à l’ANPE pour sa volonté d’utiliser au mieux les nouvelles technologies ; en l’occurence les appels téléphoniques automatisés me semblent une bonne idée pour tous ceux qui ne sont pas mail-dépendants ; par contre, il y a un réglage à faire pour ralentir le débit de la voix qui vous annonce la référence de l’offre d’emploi ! Essayez d’écrire cette référence sous la dictée de l’ordinateur de l’ANPE et vous comprendrez ! Ah, oui, encore un truc pour l’ANPE : prenez des leçons d’usabilité auprès de vos amis des ASSEDIC (vous êtes de la même maison, maintenant, non ?), car leur site est franchement mieux fait que anpe.fr.

Alitheia core de SQO-OSS pour mesurer la qualité du code

Un projet de recherche financé par la commission européenne (SQO-OSS) distribue, sous licence open source bien entendu, un logiciel qui analyse la qualité du code source d’un logiciel. Ce logiciel s’appelle Alitheia.

Alitheia parcourt des dépôts de code du style subversion/CVS (et notamment ceux de sourceforge). Des plugins fournissent des mesures du code (nombre de lignes de code, nombre de lignes de commentaires, etc.). Des modules d’Alitheia effectuent des statistiques à partir de ces mesures afin d’estimer la qualité globale du produit analysé. Alitheia se présente soit sous forme d’une application Web, soit, bientôt, sous forme d’un plugin pour Eclipse.

L’intérêt pratique d’Alitheia me semble actuellement limité: il y a peu de mesures disponibles dans la version de démo en ligne, la version pour Eclipse n’est pas encore disponible, les mesures sont effectuées au niveau de chaque fichier source et ne semblent pas encore agrégées au niveau du projet en lui-même (on peut savoir combien de lignes de commentaires il y a dans tel fichier mais pas dans le projet complet). Actuellement, la fonction la plus amusante semble être la mesure de la « productivité » de chaque développeur.

A terme, ce logiciel me semble très prometteur. Son intérêt dépendra essentiellement de la richesse des plugins de mesure disponibles, de l’existence d’un site public permettant de comparer entre eux les projets phare de sourceforge et tigris par exemple, et de la capacité d’Alitheia à produire des indicateurs agrégés significatifs. En ce qui concerne les plugins de mesure, j’espère qu’on va non seulement avoir des plugins mesurant des caractéristiques du code mais aussi (voire même surtout), des plugins mesurant la qualité de la communauté du projet: fréquence et délai des réponses sur les mailing lists, fréquentation du canal IRC de support, nombre et qualité des plugins et modules additionnels, durée de vie d’une version, etc. A suivre !

(via Le Monde Informatique)

Appel à projets informatiques d’intérêt général

Vous connaissez un projet informatique qui pourrait contribuer à rendre le monde meilleur ? A sauver la planète ? A créer une innovation Internet d’utilité publique ? Ou juste à faciliter la vie de votre association ? A faire avancer une grande cause ou une toute petite ? A faire avancer la science ? Alors répondez à cet appel car je pense pouvoir booster ce projet en recrutant pour lui des mécènes informatiques.

En effet, dans le cadre de ma nouvelle entreprise, je propose mes services professionnels à tout projet informatique d’intérêt général: je fournis (à coût zéro, cf plus bas) mes compétences en tant que directeur de projets informatiques innovants ainsi que l’accès aux compétences de très nombreux autres ingénieurs informaticiens, sur leur temps de travail. Vous voulez des compétences d’ingénieurs informaticiens pour rendre le monde meilleur ? En voila !

Notez que je ne place, a priori, aucune limitation de thème ou de domaine : lutte contre la pauvreté, recherche scientifique, défense de l’environnement, santé, handicap, protection de l’enfance, etc. peu importe du moment que ce projet va vraiment dans le sens de l’intérêt général et de l’utilité publique (cf. ci-dessous).

Les conditions à remplir

Pour que mon entreprise puisse intervenir, votre projet informatique doit absolument :

  • être « d’intérêt général », c’est-à-dire être porté par un organisme ayant le droit, en France, d’émettre des reçus fiscaux en échange des dons reçus (mécénat)
  • ne pas être un tout petit projet: il doit nécessiter, de la part des mécènes, au moins 1 ingénieur à temps plein
  • être porté par une équipe déjà active : je peux fournir entre 2 fois et 5 fois le temps que vous passez déjà sur le projet, en tant que bénévoles ou salariés ; si vous ne travaillez pas déjà sur le projet, je ne peux rien faire (0 fois 2 égal 0 !)
  • être un projet qui en vaut vraiment la peine: avoir un véritable impact social, direct ou indirect, une utilité clairement mesurable et motivante, répondre à un défi de société à petite ou à grande échelle, être source, levier ou moteur de changement pour la société…
  • ne pas nécessiter de présence physique importante en dehors de la région parisienne (je démarre petit et près de chez moi, même si je suis un adepte du travail à distance et des « conf call »), bref être plutôt localisé près de Paris

Qu’est-ce qu’un projet informatique d’intérêt général ?

Un projet informatique est d’intérêt général si il est porté par un organisme bénéficiant du régime fiscal français du mécénat. Ah, ah… mystère, qu’est-ce que c’est que ce truc ? La loi française d’août 2003 sur le mécénat reste mal connue mais elle représente une source de revenus importante pour les organismes d’intérêt général. Plusieurs types d’organismes répondent à ce critère. Pour faire simple, il peut s’agir d’une association loi 1901 :

  • à but non lucratif : elle ne reverse pas de TVA, ne paye pas d’impôts sur les sociétés, a des administrateurs et un bureau bénévoles et désintéressés, ne vient pas concurrencer des entreprises commerciales ou alors elle le fait à des prix beaucoup plus bas que le marché et principalement pour un public défavorisé et sans « pratiques commerciales » (publicité, …) ; demandez l’avis d’un comptable si besoin
  • et dont l’objet est à caractère philanthropique, éducatif, social, humanitaire, sportif, familial, culturel, artistique, environnemental, culturel, littéraire, scientifique…
  • et dont les activités ne bénéficient pas à un cercle restreint de personnes (contrairement aux syndicats ou aux associations d’anciens élèves d’une école par exemple …)

Au besoin, une association loi 1901 peut être facilement créée pour porter ce projet (statuts et déclaration en préfecture) et réunir les conditions de l’intérêt général. Il n’y a pas de condition d’ancienneté ni de taille de l’association. Il n’y a pas non plus forcément besoin d’obtenir un agrément administratif (comme ce serait le cas pour les associations « reconnues d’utilité publique », ce qui est une reconnaissance très difficile à obtenir de nos jours).

Pour en savoir plus sur la notion d’intérêt général, je vous invite à consulter le site mécénat du ministère de la culture ainsi que les explications de l’Association pour le Développement du Mécénat Industriel et Commercial (ADMICAL).

Comment je peux aider, en pratique ?

Si vous consacrez déjà du temps à votre projet, je peux donc démultiplier cet effort.

Exemple: avec 4 autres bénévoles, vous consacrez au moins, chacun, une journée par semaine à votre projet (soit un équivalent temps plein, 5 jours de travail par semaine), alors je peux vous fournir, en complément, l’équivalent de 2 ingénieurs à temps plein (10 jours de travail par semaine), voire plus si votre projet est très simple à gérer.

Cette aide prendra la forme de:

  • un accompagnement permanent par mon entreprise : au moins une demi-journée d’assistance et de conseil par semaine, en fonction du volume de votre projet ; plus un service de représentation et de suivi de votre projet auprès des entreprises mécènes,
  • des interventions individuelles d’un grand nombre (50, 100, 200…?) de professionnels de l’informatique, ingénieurs, techniciens ou consultants, pour des durées variables et parfois courtes (par exemple une semaine), sur leur temps de travail,
  • la possibilité de renforcer votre équipe bénévole par les contributions ultérieures de certains de ces intervenants sur leur temps libre (constitution éventuelle d’une communauté à la mode open source si votre projet s’y prête)
  • l’accès à un système d’information sécurisé sur le Web pour gérer votre projet, vos intervenants, vos relations avec les mécènes et automatiser la gestion de toute la paperasse administrative qui va avec (contrats, convention de mécénat, reçus fiscaux, …)

Comment ça marche ?

Je créé actuellement une entreprise à vocation sociale dont l’objectif est de fournir aux innovateurs sociaux les mêmes moyens informatiques que ceux dont disposent les entreprises les plus modernes. Mon activité s’appuie sur le mécénat de sociétés de services en informatique (SSII) qui s’engagent dans des démarches de « développement durable » (ou, plus exactement, de « responsabilité sociale de l’entreprise »). Elles souhaitent faire du mécénat de compétences en informatique par mon intermédiaire : faire don du temps de travail de leurs ingénieurs et consultants sous la forme d’une prestation de service gratuite gérée via le Web. J’appelle ça « faire du wecena » (Wecena, c’est le nom de ma boîte !).

Le financement de cette aide est indirectement assuré à 100% par l’Etat français, grâce à la loi sur le mécénat des entreprises. En effet, l’Etat accorde une réduction d’impôts importante à toute entreprise qui décide d’aider concrètement un organisme d’intérêt général (don d’argent, don en nature, don de compétences et temps de travail…). Les SSII mécènes que je rencontre sont prêtes à se lancer dans l’aventure en proposant à leurs ingénieurs de faire avancer votre projet pendant ces périodes de temps que l’on appelle l' »inter-contrat » (ou intercontrat ou « période de stand-by » ou …) : il s’agit de ces périodes de quelques jours à quelques mois qui commencent lorsque l’ingénieur termine un projet pour un client et n’est pas encore affecté à un autre projet pour un nouveau client.

Cela impose une contrainte importante dans la gestion de votre projet: les ingénieurs réalisant la prestation de service vont se relayer à un rythme très rapide, certains ne seront présents que 48H tandis que d’autres seront disponibles 2 ou 3 mois dans l’année. La durée moyenne d’intervention individuelle se situe quelque part entre une semaine et un mois (selon le métier de l’intervenant et l’état du marché de l’informatique, et aussi selon la politique du mécène). C’est le rôle de mon entreprise que de vous aider à gérer cette contrainte. Notez que cette contrainte a également quelques avantages : si votre projet est suffisament simple et « découpable » en petites tâches (à l’aide de méthodes et d’outils de gestion adaptées, que je vous fournis), vous aurez ainsi l’occasion de proposer votre cause à une multitude d’intervenants que vous pourrez recruter en autant de bénévoles potentiels une fois leur mission de wecena terminée. C’est par exemple le cas de projets portant sur de l’initiation à l’informatique, de l’animation d’atelier informatique auprès de personnes défavorisées, d’interventions multiples d’installation de PC ou de réseau local… Pour des projets plus complexes (développement, conseil, …), votre implication est plus importante et le wecena ne peut pas représenter plus de 2 fois le temps que vous y consacrez déjà.

Quelques exemples de projet

Pour vous aider à vous faire une idée du type de projet qui peuvent bénéficier du wecena, voici quelques exemples de projets que j’ai déjà présenté à des mécènes :

  • conception et réalisation d’un logiciel innovant pour faciliter l’utilisation du clavier et de la souris par des personnes ayant un handicap moteur
  • amélioration de l’infrastructure informatique d’une ONG travaillant dans la lutte contre l’exclusion: remplacement d’un parc de postes de travail, interventions d’administration système sur des serveurs de fichiers et d’application, …
  • déploiement d’un progiciel de reporting financier sur des prestations de services en mode projet pour une association recevant d’importantes subventions publiques
  • refonte d’applicatifs Web pour la gestion documentaire, la gestion des relations et contacts et la gestion des adhésions pour une association Internet dans le domaine de la famille et de la protection de l’enfance
  • création d’un blog par un écrivain public d’une ONG franco-africaine pour sensibiliser des étudiants français au problématiques du développement Nord-Sud
  • assistance à la webisation d’un système de gestion d’établissements de santé pour une association du secteur sanitaire et social
  • initiations informatiques et formation aux logiciels internes pour des bénévoles retraités d’une association humanitaire

Ce ne sont que quelques exemples pour vous donner le ton. Aucun de ces projets n’a encore démarré.

Avertissement

Mon entreprise en est encore à une phase de démarrage et d’expérimentation. Je ne peux actuellement vous garantir ni que votre projet en particulier sera sélectionné par un mécène (les projets les plus solides et les plus ambitieux auront plus de chances bien entendu) ni même de pouvoir démarrer mon accompagnement tout de suite. En effet, l’aide que je peux vous apporter est en soi un projet (créer une entreprise…) : j’y crois énormément puisque j’ai quitté mon employeur précédent pour me lancer dans cette aventure, et j’y consacre tout mon temps et mes compétences. Mais, ceci dit, démarrer ce genre d’entreprise sociale innovante prend du temps et représente aussi une part de risque, d’incertitude, bref d’aventure… Le premier projet que j’accompagnerai pourrait démarrer fin 2008 (si les étoiles s’alignent comme prévu) ou au plus tard début 2009 (si j’ai moins de chance). Les mécènes que je rencontre sont déjà sur le pied de guerre et ont déjà commencé à examiner les projets informatiques que je leur présente. Certains ont déjà exprimé leur préférence et se mettent en ordre de bataille… En croisant les doigts, j’espère qu’un premier projet pourrait démarrer peu après la rentrée scolaire 2008.

Pour participer à l’aventure…

Vous connaissez une équipe qui porte un projet informatique d’intérêt général et a besoin de temps d’informaticiens pour aller plus loin et plus vite ? Faites-lui suivre l’adresse de cet article !

Votre projet répond aux conditions présentées ci-dessus ?  Pour vous en assurer, posez la question via un commentaire ci-dessous ou contactez-moi directement par email à l’adresse suivante: projets (chez) wecena (point) com ou bien encore à mon adresse de blogueur: sig (chez) akasig (point) org. Le site Web de mon entreprise ne devrait pas ouvrir ses portes avant le démarrage du premier projet. En attendant, c’est ici que ça se passe. Vous avez des conseils à me donner, des avis ou des contacts à partager ou des suggestions à faire ? Ils seront bienvenus: je vous invite également à utiliser la fonction commentaires de ce blog.

B’corps, SAGP, Capital Altruiste and committed for-profits

Many social entrepreneurship-related concepts now florish on the Web. Some time ago, the social-oriented entrepreneur could get inspiration from NGOs and from for-profit social ventures such as the Grameen Bank (well, I suppose it does not have an NGO status of some sort… I am not even sure of this ; anyway…).

Now that I am thinking of how to govern the growth of my own social venture, I am also stumbling upon a variety of other very stimulating and mind-opening concepts that may be useful to my project.

The SAGP is a French way of governing a company that seems to be inspired by De Gaulle‘s wish that employees would more and more take part in managing their company (not to say that many French companies are SAGPs, far from that !). ‘GP in SAGP stands for Gestion Partagée: shared management. SAGP is not a legal status for juristic personification (Inc., Ltd., GMBH, SARL and others). It is a kind of « label » that says something like « in our company, work and capital are of equal value and power is equally divided between both workers and shareholders« . Note that it is not necessarily a « one person one vote » system. Sounds interesting even though the 50% work /50% capital proportion sounds a bit arbitrary to me (why not 75% work and 25% finance at early stage and later evolution toward 50/50  for instance ?). And SAGP lacks a grass-root community of entrepreneurs behind it. Anyway, the idea of empowering workers is there.

B Corporations is a concept that comes from the USA. B (for Beneficial) corps are companies that include social and environmental commitments into the legal document that founds the company (the Articles of Incorporation, or « statuts » in French). It also is a kind of label but the legal dimension of the concepts can make it something superior to a plain marketing label. It somehow institutionalize the social commitments of the company.

Companies with a « Capital Altruiste » are companies which commit themselves to sharing a (fixed) part of their profit with a given (set of) NGO(s). The NGOs may become a full shareholder in the company. These companies may not « be social » (or green or whatever) by their business purpose. They even could behave unethically (preferrably not, of course). Their new social role comes from the fact that they share a given portion of their annual profits to a non-profit, either by donating profits (patronage) or by donating shares (which I think is more aligned with Thierry Klein’s idea). It is a concept that tries to keep altruism and ethics apart from usual business operations. By accepting the worst of human nature (cupidity and social blindness of traditional corporations?), this concept suggests a way for putting altruism within the reach of any corporation and entrepreneur. « You don’t have to think of yourself as a social hero to serve altruistic purposes » does it seem to say. Sounds good too… as long as it does not says « social entrepreneurs are fools » or « social ventures are doomed to failure or eternal non-growth because they unrealistically rely on the good will of some social dreamer« . Sounds like a good concepts for pessimistic and/or cynical social entrepreneurs, doesn’t it ? A stimulating dimension of the concept of Capital Altruiste is that not only social capital (or profits from capital?) can be shared but also profits from intellectual property. The legal implementation of intellectual property being currently flawed, I think one should get beyond just saying « every music album you buy will trigger a donation of 5% of its price to an NGO ». But the idea of marrying open source licensing with some form of well-designed profit-sharing may lead to something interesting.

Last but not least, Michael Pirron’s model is more for optimistic-would-be-social-heroes. His for-profit venture (also a B-Corp) contracts with a non-profit. The non-profit becomes a customer of the for-profit (for instance, it can receive consulting services from the for profit if this for-profit is a consultancy), maybe with  preferential prices. And the for-profit also shares its profits to the non-profit. It sounds to me similar to one of the founding principles of the Economy of Communion and I appreciate this similarity. I will have to dig this concept and get more familiar with it.

As a conclusion, this is all about giving with some reciprocity. You can share profits, social capital or votes. You can share them with workers or non-profit organizations which have both been designated as the less-favoured stakeholders in our  sustainable development era. You can institutionalize this sharing in your articles of incorporation or just keep it as a management principle at least until it stabilizes a bit.

I personnally feel these concepts are still very experimental and shouldn’t be institutionalized unless you have very strong legal skills and agility. I don’t have employees so I’ll keep the « share-with-the-workers » concepts aside until I get into recruiting someone. I feel some appeal to the « share-with-an-NGO » thing but I still wonder which NGO to share with especially given the fact that NGOs are my customers !

Anyway, like my friends in the Economy of Communion sometimes say : « First, focus on generating something to share ! » So let’s get back to business.

I hope I did not make too many mistakes in describing the concepts above : I am just stumbling upon them and still have to recover from surprise before understanding their principles and subtleties.

Tell me what you thing and don’t hesitate to refer to any similar concept I might have been missing.

Plone + Freemind = eternal love ?

Congratulations to Plone and Freemind, two great open source software packages, which have celebrated weddings recently and have promptly released a new born « Plone Freemind v.1.0 » extension product for Plone. I have been really fond of Plone and Freemind for several years now. It’s good news to learn that Freemind mindmaps can now be published and managed via a Plone site… even though I yet have to imagine some valuable use for this ! :)

Nos vieux, facteurs de croissance économique

La FING consacre l’un de ses programmes d’action aux seniors. InternetActu raconte donc comment le Japon essaie de transformer le vieillissement de sa population en facteur de croissance économique. Pas bête comme attitude !

Mes vieux (euh… mes parents) aimeraient bien vivre dans un quartier comme Sugamo à Tokyo. Et s’imagineraient bien à vivre avec… mes grands-parents (95 ans…) ?

Etudiants futurs entrepreneurs: Eclosion 2.0

Teamfactory est une association à but non lucratif dédiée à la création d’entreprise par les jeunes et soutenue par la région Ile-de-France et des entreprises comme Solvay. Teamfactory a un style très « social entrepreneurs ». Un petit message de leur part, à destination des étudiants ayant une fibre entrepreneurs:

Vous êtes étudiants, en recherche de projet, en réflexion, en réorientation ? Venez expérimenter ECLOSION 2.0 ! Sur le thème « L’Initiative dans Ma Vie »

Nous organisons la 2ème édition d’un événement original, Eclosion 2.0, devenu le rendez-vous annuel de ceux qui s’interrogent sur l’entrepreneuriat et la création d’entreprise.

Encore une association qui a peut-être des projets informatiques que je pourrais accompagner en leur faisant bénéficier du wecena ?

Microsoft should hire some future-ex-Motorola researchers

Motorola researchers are experiencing bad times these days : Motorola Labs is to shrink by half, including teams in Europe (possibly including the knowledge technologies team I was leading in Paris ?). At the same time, Microsoft announces its plan to open an R&D center in Europe, possibly in France or UK. And this center would be involved in enterprise search technologies (called knowledge technologies under different skies).

My former colleagues may appreciate this future job opportunity and might consider applying there. And Microsoft HR people may cut their recruiting costs by quickly getting in touch with experts in applied research on knowledge and search technologies ! Unless Google Labs or Yahoo consider opening a similar center in Europe some time soon ?

Les intercontrats internes en DSI

Une SSII (Logica) recommande aux directions informatiques de reconnaître qu’entre 2 projets, leurs informaticiens se tournent un peu les pouces et que ce temps « d’intercontrat interne » doit être pris en compte dans le calcul (et la prévision) des coûts de l’informatique.

L’offre de mécénat de compétences en informatique de ma petite entreprise s’appuyant sur les temps d’inter-contrat en société de services en informatique, cela me fait forcément penser que, peut-être, un jour, les informaticiens des DSI pourraient transformer ces moments de tournage de pouces en coups de pouce pour des projets informatiques d’intérêt général.

D’un autre côté, il est déjà difficile pour certaines SSII d’admettre qu’elles ont de l’inter-contrat car un taux d’intercontrat trop élevé est un signe de mauvaise santé pour les analystes financiers (donc a une mauvaise influence sur le cours de l’action). Alors de là à faire admettre une chose similaire au DSI d’une grande entreprise, il y a un pas qu’on ne franchira peut-être pas tout de suite. Connaissez-vous un DSI prêt à admettre qu’il y a réellement de « l’intercontrat en interne » chez lui ?

Mécénat de compétences en informatique: marché d’avenir!

Une étude commanditée par l’Admical, l’association pour le développement du mécénat, le confirme: ma petite entreprise de mécénat de compétences en informatique est bien sur un marché en croissance. Quelques chiffres extraits de l’étude [Edit: avec mes commentaires sans italiques] :

  • 64% du mécénat est le fait du secteur des services, « mes » mécènes sont des sociétés de service en informatique,
  • 47% des mécènes ont une action dans le secteur de la solidarité, c’est dans ce secteur que sont la plupart des associations que je représente,
  • 45% des entreprises de plus de 200 salariés font du mécénat de compétences (vs. 31% dans l’étude précédente), mon offre est un dispositif de mécénat de compétences en informatique, pour sociétés de services en informatique