Ce projet, qui traite de « communautés d’intérêt », propose une architecture de services d’annuaires s’appuyant sur des standards ouverts tels que, bien entendu, LDAP mais aussi RDF. La proposition mentionne RSS, le Dublin Core, et un vocabulaire de gestion de droits : INDECS. Ce que cette architecture cherche à réaliser, c’est un dispositif d’annuaires dans lequel chaque communauté d’intérêt pourrait disposer d’une instance LDAP dédiée contenant toutes les informations dont elle a besoin (sans requérir l’usage de « referrals » LDAP pour renvoyer d’un annuaire LDAP à l’autre). Le challenge consiste notamment à limiter et donc filtrer les entrées qui devraient être présentes dans une instance LDAP de communauté tout en respectant les contraintes normatives de LDAP.
Cette proposition mentionne une méthodologie de design d’annuaire établie par Elmasri et Navathe (« Fundamentals of Database Systems », Third Edition, 2000, 955 pages).
La proposition prévoit la présence, parmi les attributs LDAP, d’un attribut particulier consistant en un morceau de XML destiné à contenir des attributs supplémentaires sans requérir de modification du design LDAP. Il s’agit d’une sorte de tampon permettant à l’utilisateur d’ajouter des attributs supplémentaires à sa convenance. Et lorsque certains de ceux-ci deviennent d’un usage courant, le concepteur LDAP pourra les faire figurer dans le schéma LDAP comme attribut LDAP à part entière de manière à bénéficier des fonctionnalités et caractéristiques de performance associées à ce statut. L’architecture proposée suppose l’implémentation d’interfaces utilisateurs capables non seulement de traiter des données LDAP mais aussi d’inclure de manière transparente les extensions XML présentes dans l’annuaire.
La proposition inclut quelques considérations quant aux règles de gestion de l’entrée d’un individu dans une communauté d’intérêt et quant à la constitution des communautés elles-mêmes.