L’inventeur du Web Sémantique (et du Web tout court) a présenté son invention à la Société Royale des sciences en Grande-Bretagne. Et si le Web devenait une base de données géante, reliant à la fois des documents lisibles par les êtres humains et des données compréhensibles par les machines, d’une manière utile à la fois aux humains et aux machines ?
Selon Tim Berners-Lee, le Web Sémantique couvre une partie de la problématique d’EAI (Enterprise Applications Integration) mais avec une approche qui consiste non pas à essayer d’intégrer des applications (c’est l’approche des Services Web sur le mode RPC tels que SOAP) mais surtout à intégrer les données produites ou consommées par ces applications. Les produits logiciels exploitant le modèle de données RDF (« tout est un triplet ») permettent de constituer des hubs de données qui relient entre eux des documents (les fameux « contenus ») et des données de bases de données relationnelles existantes. Ces hubs permettent de traiter l’ensemble de ces données en faisant abstraction de leur forme originale.