Comme le dit cette FAQ sur les standards, les
développeurs Web devraient respecter les standards du Web
parce que nul ne sait ce que demain nous réserve : ce
n’est pas parce qu’un développement Web est supporté par tel ou tel matériel
ou logiciel dominant d’aujourd’hui qu’il en sera autant demain ; voulez-vous
avoir à réécrire vos applications ? Maintenir des standards universels
permet de prévenir les risques tout en encourageant l’innovation. Se
conformer aux standards du Web peut donner aux pages Web une meilleure
visibilité dans les moteurs de recherche et facilite l’accès et l’analyse
des informations contenues dans les pages par des automates tels que les
moteurs de recherche ou des outils de conversion de format (vers PDF, Word,
affichage sur télévision, sur PDA, ou tout autre support à venir…).
L’utilisation de services validant automatiquement la conformité d’un
développement à un standard ouvert permet de faciliter et d’accélérer la
correction de ce développement. Le respect des standards garantit une
reprise en main plus aisé du code par un nouveau développeur.
« Les mêmes principes s’appliquent à tous les types de sites Web. Même si
s’éloigner des standards et tirer profit des fonctionnalités spécifiques à
un navigateur peut être diablement tentant, l’augmentation de
l’accessibilité offerte par les standards sera bien plus profitable sur le
long terme. »
On distingue à ce titre les standards « ouverts » (objets de spécifications
stables, largement disponibles et conçues pour durer et dans un souci
d’interopérabilité) des standards « du marché » (domination commerciale d’un
logiciel à un instant donné). Par exemple, un standard « ouvert » récent et
sans doute garant d’économies pour l’avenir est XHTML 1.0. De même, pour
manipuler les objets dont sont constituées les pages Web (côté navigateur),
il convient d’adopter ECMAScript et le Document Object Model (DOM) du W3C
par opposition à un JavaScript et un DOM propriétaires.