Devriez-vous confier à l’un des « Gros Cinq » l’implémentation de votre système de gestion de contenu ? La plupart du temps, la réponse est : NON, vous ne devriez pas confier ce genre de projet à des sociétés telles que Accenture, Bearing Point, CGEY, Deloitte ou IGS.
Mon premier projet en tant que consultant chez un « Big Five » m’a placé auprès d’un des plus gros opérateurs télécoms au monde. […] J’ai demandé une copie du business case et, après avoir passé une nuit à le parcourir, j’ai trouvé une manière simple de réaliser le projet en dépensant peu d’argent grâce à une solution open source. Ensuite, j’ai très rapidement compris quelque chose : jamais un « Gros 5 » ne vous proposera une telle solution car les plus gros éditeurs logiciels leur offrent des commissions sur les ventes […] pour avoir recommandé leurs produits. Ces commissions s’élèvent fréquemment à 25-35% des prix publics des logiciels voire parfois plus.
C’est une sorte de cercle vicieux. Les partenaires ont peu d’intérêt (voire pas du tout) ne serait-ce qu’à envisager des solutions ne rapportant pas de commissions. C’est pourquoi les solutions de gestion de contenu à coût réduit ou bien open source, davantage « out-of-box », sont très rarement proposées comme des solutions envisageables. En fait, d’après mon expérience, la plupart du temps, le partenaire au sein d’un Gros 5 savait exactement quelle solution de CMS il allait introduire chez le client avant même de franchir la porte de celui-ci. C’est quelque chose qui n’a jamais cessé de me fasciner, mais la leçon à retenir est surtout de se méfier de toute recommandation logicielle provenant de l’un des gros 5.
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eh bé !
Je suis d’accord : « eh bé ! ». Mais attention, une précision : c’est pas moi le « consultant des Big Five devenu apostat », c’est Matthew Clapp qui témoigne en anglais sur http://www.cmswatch.com/Features/OpinionWatch/FeaturedOpinion/?feature_id97. Je n’ai fait que traduire et citer ses propos. N’empêche que bon : eh bé, eh bé, eh bé !