On connaissait les logiciels libres (open source), appelés ainsi car leur licence d’utilisation privilégie leur liberté d’utilisation (ni frais d’acquisition, ni abonnements, mais aussi droit de redistribuer et surtout de modifier le logiciel) au détriment de la possibilité d’un profit sous la forme d’une vente de leurs licences d’utilisation. Le mouvement « open source » a également gagné le terrain de la presse et de l’édition, avec la création de licences de distribution « libre » comme la licence « Creative Commons ». L’idée est simple : dans le cadre du droit d’auteurs, les auteurs d’un document ou ouvrage autorisent leurs lecteurs à copier, modifier et redistribuer ce contenu comme bon leur semble… à condition de le redistribuer également sous une licence de type « open source » (ces conditions peuvent varier). La licence Creative Commons est la transposition au monde de l’écrit de la licence GPL du monde informatique.