Dans la sérieuse revue Scientific American a été présenté un ouvrage faisant le point sur l’avenir énergétique de la planète. Selon l’auteur de ce livre, la question essentielle est de savoir comment mettre l’énergie à la portée des bourses des milliards de personnes pauvres sur la planète sans pour autant endommager de manière irrémédiable l’environnement mondial (et donc celui des pays riches notamment). L’ouvrage défend les thèses suivantes :
- Nos civilisations ne seront pas de sitôt à cours d’énergie ; par contre elles sont presque déjà « à cours d’environnement ».
- Il n’est pas prudent d’attendre des preuves supplémentaires de l’impact climatique des activités humaines ; cet impact est suffisamment probable pour devoir influencer nos politiques énergétiques dès à présent.
- Il faut interrompre le subventionnement du marché de l’énergie, « internaliser » dans ce marché le coût induit par les changements climatiques liés à la production de gaz à effets de serre (« polleur payeur »), et fournir aux pays pauvres les technologies environnementales modernes qui leur éviteront de passer par les étapes les plus polluantes du développement industriel.