Bon, ben suite et fin de mon résumé de la synthèse du rapport du GIEC sur les bouleversements climatiques à venir :
- Il faut faire plus de R&D sur l’énergie : une augmentation de l’activité de recherche et développement portant sur l’énergie permettrait d’accélerer le développement et l’utilisation de technologies de pointe et écologiquement rationnelles ; pour réduire les coûts de la stabilisation de la concentration des gaz à effets de serre, il faut développer les transferts de technologies internationaux.
- Tout ça à cause surtout des combustibles fossiles : l’augmentation des concentrations de CO2 au cours du XXIè siècle sera due aux émissions de combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon).
- Oh, les beaux graphiques : si vous hésitiez encore à ouvrir le rapport de synthèse du GIEC, je vous invite à le faire ne serait-ce que pour voir les deux « beaux » graphiques à la fin : l’un montre comment la concentration de CO2 dans l’atmosphère, qui était stable depuis l’an 1000 jusqu’en 1800, a entamé une croissance explosive qui nous laisse présager des sueurs pour les siècles à venir ; l’autre montre comment la température à la surface de la terre, qui oscillait de plus ou moins un demi-degré celsius depuis l’an 1000 jusqu’en 1900, a entamé une croissance qui pourrait nous réchauffer de plus de 5° en moyenne (sachant que seuls 6° C de moyenne nous séparent de la température de l’ère glaciaire)!
Voila, voila…
Ce rapport date de 2001. Quoi de neuf depuis ?
Une solution rapide serait de relancer les grandes campagnes anti-gaspi avec la même volonté que la lutte anti-tabac (ouh, il n’a pas de double-vitrage…)
Quid du nucléaire ? Pas de CO2 ou de gaz polluants mais un rendement faible de 30% (50 à 60% pour les combustilbes fossiles) et des déchets hyper-concentrés (hyper-gérables ?)
Quoi de neuf depuis 2001, je ne sais pas. OK pour les campagnes anti-gaspi (et pour le double-vitrage !). Pour le nucléaire, ce n’est pas évoqué dans le rapport mais l’argument général est : « on ne pourra pas continuer longtemps à repousser à plus tard le devenir des déchets » (« pas très durable tout ça… »). OK, les déchets du nucléaire sont hyper-concentrés, mais sont-ils pour autant hyper-gérables ? La solution du stockage nous permettrait de tenir quelques siècles il me semble mais le problème ne sera que plus important alors. Et la filière de recyclage des déchets « à la Phoenix » n’a pas fait ses preuves je crois.
Ah, vivement la fusion !