Rien à voir avec l’informatique : les entreprises sont parfois « en réseau » par leurs relations et non par l’Internet. Une revue de la littérature au sujet des réseaux d’entreprises m’apprend que les trois sujets à débats en la matière sont la définition des réseaux d’entreprises, le repérage des réseaux d’entreprises et les politiques de soutien au développement des réseaux d’entreprises. Pour certains auteurs, ce qui permet de caractériser un réseau d’entreprises, c’est l’interaction et les relations fonctionnelles établies entre des sociétés (sous-traitants ?) et des industries. Pour d’autres, c’est la proximité géographique qui définit le réseau d’entreprises. Pour d’autres enfin, c’est l’existence d’une « infrastructure sociale » qui facilite les échanges d’information qui définit le réseau d’entreprises. Un réseau d’entreprises ne serait efficace qu’à la condition qu’il soit le cadre d’interactions sociales, de relations de confiance et qu’il soit le vecteur d’une vision partagée (de …?). L’un des facteurs clefs pour le succès du développement d’un réseau d’entreprises semble être l’existence de relations interindividuelles en présence (de visu). Les politiques de soutien au développement des réseaux inter-entreprises sont l’objet de critiques notamment de crainte qu’ils n’accroissent une sur-spécialisation d’une économie locale (multipliant ainsi les facteurs de risques pour cette économie). On reproche également à ces politiques de ne pouvoir concerner que les PME. Enfin, les critiques évoquent l’idée que le développement des NTIC rendrait obsolète le besoin d’une proximité géographique. Personnellement il me semble qu’au contraire, le développement des NTIC devrait permettre le développement de relations « en réseau » plus efficaces entre entreprises géographiquement proches. La téléprésence ne remplace pas l’établissement de relations « in real life » pour apprendre à se faire confiance.