Une étude Taylor Nelson/Sofres montre la perception du « développement durable » par les leaders d’opinion financière et économique européens (dirigeants d’entreprise, analystes financiers, journalistes spécialisés et professeurs d’économie), et les jeunes diplômés français. Les jeunes diplômes n’en sont pas persuadés mais les leaders d’opinion estiment qu’il s’agit là d’un phénomène qui traduit une évolution profonde des mentalités (58%) et non un phénomène de mode (35%). Les plus convaincus sont les italiens (78% de convaincus) et les plus sceptiques les britanniques (50% pensent qu’il s’agit d’un phénomène de mode). La grande majorité s’accorde à dire que la sensibilité accrue aux questions de développement durable et d’investissement socialement responsable a déjà ou aura une influence importante sur les comportements des citoyens et des consommateurs (78% de convaincus), des grandes entreprises (79% de convaincus), des décideurs politiques (79% de convaincus) et également des investisseurs financiers (55% de convaincus). Cette influence serait forte sur les problématiques environnementales (60% de convaincus) et faible sur l’attitude des Etats occidentaux à l’égard du tiers-monde (opinion de 58% des interrogés) et sur l’attitude des entreprises à l’égard du tiers-monde (opinion de 74% des interrogés).